

J'ai habité la maison du Veuf
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J'ai habité la maison du Veuf
J’ai habité la maison du Veuf.
Son salon était bordeaux, poussiéreux et démodé.
Tout y avait la senteur jaune du moisi, le désordre, la douleur de ceux qui ont longuement vécu après le deuil.
Comment me suis-je retrouvé là?
Il commençait à faire très froid.
En traversant le couloir, je suis allé fermé la porte.
Je l’ai claquée, j’ai soulevé la poignée de ces mains qui étaient moi, imprimé une épaule étrangère sur le bois. Ainsi que l’on s’en use des vieilles portes.
Fermée.
Je décidai alors de lire Le Bateau Ivre.
Car de tous les poèmes, celui-là ressemble
Au devoir sans faille d’un écolier
Et j’avais si besoin d’enfance
Au fond de cette demeure de deuil.
C’était Rimbaud.
(celui encore à la chemise repassée
Plein de rimes et. de syllabes
À Gare de


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Jackie H 1 mese fa
Soit c'est la mort qui arrive, soit il est temps de se barrer (parce qu'on réalise enfin qu'on a fait son deuil, que ce dont on a fait le deuil est bien mort et ne reviendra plus jamais, et que ce n'est pas la peine d'attendre encore, si on attend encore on attendra en vain et c'est soi-même qui finira par en mourir...)