Journal Intime - Jour 5

Après cette petite pause, vous vous souvenez, j’étais dans les nuages avec cette petite boule lumineuse. Qu’est-ce qui va se passer ? Mystère… Vous voulez savoir ? Allez, trêve de bavardage, suivez-moi pour la suite de mon histoire. On y va ?

Je suivais la boule lumineuse quand, tout à coup, un long couloir bleu marine est apparu devant moi. Il était illuminé de cercles néon violet et fuchsia qui brillaient tout au long des murs, créant un effet fascinant et presque hypnotique. Waouh, mais où suis-je ? pensais-je, impressionnée par ces couleurs vibrantes.

Alors que j’avançais prudemment, j’entendis un bruit sourd, presque comme un tambour. On dirait un accueil cérémonial, me dis-je, mais mon cœur battait plus vite. Ce son de tambour changea soudain, évoluant en une musique plus inquiétante, comme une mélodie de suspense. Cette ambiance étrange me rappelait ces moments où je regardais la télé, captivée par une scène d’intrigue.

Je jetais des regards anxieux autour de moi, mais la boule lumineuse, fidèle guide, continuait d’avancer en silence, sans un son rassurant. Je tentais de me calmer en inspirant profondément. Les voix des sorciers, fortes et distinctes, résonnaient le long des murs. L’une, plus douce et suave, tandis que l’autre était grave et autoritaire. Cette combinaison me troublait : d’où venaient ces voix ? Que disaient-elles ? Incapable de comprendre leurs mots, je sentis une petite vague de panique m’envahir, mais je m’obligeai à respirer et garder mon calme.

Une odeur peu commune flottait dans l’air, comme un mélange fruité et floral, presque trop parfait. Est-ce que ce couloir a été nettoyé récemment ? Cette pensée semblait absurde, mais ce parfum étrangement apaisant se mêlait à l’atmosphère énigmatique du lieu.

Seule et perdue sans Tim:

Je regardais partout, espérant apercevoir Tim. Mais non… Je suis vraiment seule. Un léger frisson de solitude et d’inquiétude me traversa. Est-ce qu’il est parti volontairement ou a-t-il été appelé ailleurs sans moi ? J’étais envahie de questions sans réponses, et plus je pensais à mon absence de guide, plus le couloir devant moi semblait intimidant.

Un souvenir avec Nana:

Mes pensées dérivèrent vers Nana, la petite boule d’énergie qui me manque terriblement en cet instant. Un souvenir se raviva soudain, presque aussi lumineux que la boule qui me guidait. C’était un soir d'été , où j’avais perdu ma grand-mère. La maison était plongée dans un silence pesant. Je m’étais assise seule, complètement déboussolée, avec cette sensation d’avoir perdu un pilier de ma vie. Nana, si petite mais si attentive, s’était blottie contre moi. Elle avait posé sa patte sur ma main, et sans un bruit, elle était restée à mes côtés toute la soirée, comme si elle comprenait chaque émotion qui me traversait.

En y repensant, mes yeux se remplissent de larmes malgré moi. Ici, dans ce couloir étrange et inconnu, je ressens à nouveau cette solitude, sans elle pour me réconforter. Est-ce qu’elle pense à moi, elle aussi ? Est-ce qu’elle sent que je suis perdue ? Oh, Nana, si tu savais comme j’aurais besoin de toi maintenant. Mon cœur se serre, et je réalise combien sa présence est une source de courage pour moi.

Mais il faut que je continue. Essuyant discrètement mes larmes, je lève la tête, prête à affronter ce qui m’attend.

Un couloir aux portes énigmatiques:

Soudain, d’immenses portes apparurent au bout du couloir, comme celles des vieux manoirs, mais peintes en bleu marine. Elles étaient ornées de vitraux représentant des personnages énigmatiques. Sur une porte, un sorcier tenait un parchemin, ses yeux baissés en pleine lecture. Sur l’autre, un sorcier contemplait le monde, un air grave et pensif sur le visage. Ce qui me surprit, c’est que ces personnages bougeaient. Oui, ils se déplaçaient doucement dans le verre coloré ! C’était fascinant et terrifiant à la fois.

Je restai figée un instant, fascinée par ce spectacle étrange. Des personnages qui bougent dans des vitraux… comme dans une pièce de théâtre. Je fis un pas en avant, mais avant que je ne puisse m’approcher davantage, les sorciers commencèrent à parler. Leurs voix résonnèrent dans le couloir, toujours dans cette langue mystérieuse que je ne comprenais pas. C’était frustrant ! Ils semblaient s’adresser à moi, mais je n’avais aucune idée de ce qu’ils disaient.

Puis, l’un des sorciers se tourna directement vers moi, ses yeux perçants me scrutant à travers le verre. “Es-tu celle qui est attendue ?” murmura-t-il d’une voix douce mais mystérieuse.

Avant que je puisse répondre, le deuxième sorcier, celui à la voix grave et imposante, prit la parole : “Es-tu prête à entrer ?”

Mon cœur se mit à battre encore plus fort. Attendue ? Entrer où ? Mes mains étaient toujours crispées, et je sentais l’adrénaline envahir mes veines. L’idée de passer cette porte me pétrifiait et me fascinait à la fois.

Alors, vous êtes toujours là ? J’espère que la séquence émotion n’a pas été trop dure, et que vos mouchoirs ont pu servir pour ceux qui sont sensibles. Si vous voulez savoir ce qui m’attend derrière ces portes, tournez la page pour le Jour 6. Je vous promets que ça vaut le détour.