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Chapitre 1

Chapitre 1

Pubblicato 6 dic 2024 Aggiornato 6 dic 2024 Fantasy
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Chapitre 1


Tourne, tourne les marionnettes,

Fils de soie et silhouettes.

Chut, chut, les enfants,

Le marionnettiste est méchant.


Nuit de pleine lune, il revient,

Avec ses poupées et ses mains.

Chut, chut, les enfants,

Les fils dansent, il vous attend.


Ombres glissent dans le noir,

Sous la lune, un vieux manoir.

Chut, chut, les enfants,

Écoutez bien, il est là, tout près.


Silence lourd, voix d'antan,

Les marionnettes dans le vent.

Chut, chut, les enfants,

Les rires se taisent, le rideau se tend.


Tourne, tourne les marionnettes,

Nuits sans fin et silhouettes.

Chut, chut, les enfants,

Le marionnettiste est méchant.


Tout le monde à Vallione connaît cette comptine chantée aux enfants depuis des siècles pour qu’ils restent sages. Mais même les adultes se méfient de celle-ci créée à partir d’un événement survenu il y a très longtemps à Beldem. Petite, j’ai toujours pensé que cette ville n’existait pas et pourtant, aujourd’hui je me trouve devant le pont en pierre menant à cette ville. Je l’ai enfin trouvé après avoir cherché pendant plusieurs jours voire des mois. Car ici, à Vallione, plus personne ne veut en entendre parler ni même prononcer son nom, ce qui a encore plus attisé ma curiosité. Mes parents me l’ont chanté, je la connais par coeur mais je veux savoir de quel événement elle provient et ça… Je ne l’ai pas trouvé… 

Le vent froid frappe de plein fouet mon visage, la brume s’étale sur la rive d’en face, comme si, même le pont n’invitait pas à aller de l’autre côté. Mais c’est mal me connaître, vraiment. Il m’en faut plus pour me faire changer d’avis. Je réajuste le col de mon manteau avant de commencer à traverser le pont. Malgré les années, il reste debout, quelques pierres sont tout de même détachées sur certains endroits mais il est praticable. Plus j’avance et plus la brume s’épaissit, donnant au paysage une atmosphère inquiétante. Le silence règne de l’autre côté du pont, pas un bruit, pas de chant d’oiseaux, rien. Juste le vent, les gouttes de pluie qui tombent.


“Beldem, la ville de l’éternelle pluie”


J’avais lu cette phrase derrière une lithographie aux archives. Et bien, cela à l’air d’être réel car avant de traverser pour atteindre l’autre rive, le soleil était présent. Deux rives, deux ambiances. J’avance sur un vieux pavé de pierre, certaines ont disparu, enfoncées dans la terre. La brume m’empêche de voir à un mètre de moi, il faut que je sois prudente. Au fur et à mesure de mes pas, celle-ci s’atténue pour laisser place à un paysage de ruines.


“Beldem, te voilà”


La première chose qui me frappe c’est ce silence et le vent qui siffle dans les charpentes écartelées. L’odeur de la terre humide et de la moisissure s’emparent de mes narines. Plus je m’aventure à l’intérieur de la ville, plus l'humidité poisseuse s'infiltre sous chaque strate de mes vêtements. J’ai le goût de la terre sur le bout de la langue. La pluie caresse mes joues mouillant mes lèvres. Cette ville est oppressante. Clairement. 

Je regarde ce qu’il reste des habitations et le peu qu’il y a, la végétation a repris ses droits. Les plantes s’immiscent dans chaque ouverture qu’elles trouvent. Je pose ma main sur l’un des murs où se trouve de la mousse spongieuse. Je sors la copie de la lithographie que j’ai trouvé aux Archives, impossible pour moi de m'imaginer qu’autrefois, elle resplendissait par ses maisons, ses rues bondées et pavées de pierres blanches, les échos des voix des habitants… Impossible vu ce que j’ai devant moi.


“La ville de l’éternelle silence”


Je continue de m’aventurer dans la ville afin de trouver l’endroit où s’est déroulé l’événement dont la comptine parle. J’essaie de ne pas trop me focaliser sur cette atmosphère qui pèse sur la ville. Je manque de tomber en glissant sur une pierre en montant des escaliers qui mènent à une autre partie de la ville. Les arbres sont de plus en plus nombreux et donnent une ambiance encore plus inquiétante. Je comprends mieux pourquoi personne ne veut s’y aventurer maintenant. J’arrive dans une trouée dans les arbres dont la cime disparaît au profit d’un ciel sombre et lourd de ses ténèbres. Mon intuition me dit qu’un bâtiment se trouvait à cet endroit mais rien ne me permet de le confirmer. J’ai beau en faire le tour, aucune trace de quoique ce soit. Je regarde de nouveau la lithographie mais le dessin s’arrête à l’entrée de la ville, rien ne montre la clairière.


Je sursaute en pensant entendre un souffle tout près de mon oreille, je me retourne rapidement mais je ne vois rien. L’atmosphère de cet endroit me joue des tours, mon cerveau commence sûrement à imaginer des choses, signe qu’il est temps pour moi de rentrer. Je fais le chemin inverse et une fois en bas des escaliers, je suis surprise de nouveau par ce qui semble être des rires d’enfants. Mon rythme cardiaque s’accélère et la peur commence à m’envahir, je me dépêche de quitter cette ville et une fois le pont franchi, le soleil refait surface. Je pose mes mains sur mes genoux pour reprendre ma respiration avant d’entendre quelqu’un m’appeler.




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