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Chapitre 1 - L’instant sans nom

Chapitre 1 - L’instant sans nom

Pubblicato 24 lug 2025 Aggiornato 24 lug 2025 Fan fiction
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Chapitre 1 - L’instant sans nom

Quelque chose va se jouer, mais aucun des deux ne le sait encore.

Le sol était sec, compact, légèrement granuleux.

Ils étaient assis, sans se faire face. Juste côte à côte.

Le soleil était neutre. Aucune chaleur excessive, aucun frisson.

Simplement là.


Elle avait les mains ouvertes sur ses genoux, les paumes orientées vers le ciel sans intention.

Lui tenait une pierre plate dans sa main gauche.

Il la faisait tourner par rotations discontinues.

Pourquoi tu restes ? demanda-t-il, sans la regarder.

Elle haussa imperceptiblement les épaules.

Pas une esquive. Une réponse.

Il le sentit.


Tu sais que je suis porteur.

Je n’en sais rien, répondit-elle.

Mais tu le sens ?

Je perçois une forme. Pas un statut.


Il ne parla pas tout de suite.

Il observait l’ombre de la pierre sur sa cuisse.

Il pensait au fait qu’il aurait pu être un autre.

Il pensait au fait que rien ne lui demandait de l’être.

C’est comment, toi ? Quand tu es dedans ?

Je ne suis pas dedans.

Ah.



Il se tut, puis reprit, plus bas.

Moi parfois j’ai envie de hurler. Mais ça ne vient pas du thorax. C’est ailleurs. C’est plus dense.

Tu l’as laissé te traverser ? demanda-t-elle.

Il acquiesça.


Elle poursuivit :

Et après ?

Rien. Juste… une sorte de résonance muette. Comme si ça se logeait dans les os. Mais pas dans la pensée.

Elle pencha la tête.

Pas en compassion.

En ajustement.

Tu sais, dit-elle, ce que tu décris, c’est une mémoire sans objet. Une onde primitive. Ce n’est pas un cri. Ce n’est pas une émotion. C’est la trace du vivant quand il ne cherche plus à se définir.


Il serra un peu plus la pierre.

Et toi tu fais quoi quand ça t’arrive ?

Je ne fais pas. Je laisse passer. Je m’écarte, même de moi.

Il hocha la tête, non en accord, mais pour goûter l’idée.

Puis il dit :

Ils disent que je suis lent.

Ils parlent depuis leur vitesse.

Et toi, je peux dire quoi ?


Elle tourna enfin la tête vers lui.

Ses yeux n’étaient ni clairs ni sombres.

Juste directs.

Tu peux dire que je suis discontinue.


Un silence.

Dense mais pas pesant.

Alors il dit, presque sans voix :

Et si tout ça n’était rien ?

C’est exactement ça, répondit-elle. C’est ce rien-là qui te permet de sentir.

Alors c’est pas rien.

Pas au sens où ils l’entendent. Mais ce rien-là, c’est la seule chose qui n’a pas besoin d’être tenue.


Il se redressa, non par volonté mais par glissement intérieur.

Il se leva.

Elle resta assise.

Il dit en partant, sans urgence :

Tu viens ?

Tu n’as pas besoin que je vienne.

Non.

Alors je suis déjà là.

Il partit.

Elle ne le suivit pas.

Mais tout l’espace entre eux était en marche.



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