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Chapitre 12 - POV Askaï

Chapitre 12 - POV Askaï

Pubblicato 14 giu 2024 Aggiornato 20 giu 2024 Erotica
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Chapitre 12 - POV Askaï

Je ne tenais plus en place. Lia avait disparu depuis 48 heures et personne n’avait rien vu. Exactement comme sur mon territoire : aucune odeur, aucune trace. Elle s'était tout simplement évaporée. Elle s'était absentée quelques minutes pour se rendre aux toilettes. Elle avait insisté pour que je reste dans la salle, et comme un con, je l'avais écouté. Je savais pourtant que nous courions un danger en nous présentant à ce bal. En quittant notre meute. Putain ! 

― Askaï ! Concentre-toi ! s'exclama Erik.

Il nous avait rejoints le lendemain matin de l'enlèvement de Lia. L’Alpha Suprême avait fait annuler le bal et mettait à notre disposition ses meilleurs guerriers pour nous aider à retrouver ma Luna. Mais j'avais du mal à lui faire confiance. Après tout, Lia avait été kidnappée sous leur garde...

― De quoi te souviens-tu, Askaï ? demanda Erik d'une voix pleine de douleur.

60 heures avant

― J'ai contacté l'Alpha Suprême, il exige notre présence lors du bal, grognai-je. Ils nous envoient deux de ses pisteurs pour nous aider à retrouver Justine. Il a également demandé à la Garde des Loups d'ouvrir une enquête sur le problème des Omégas... ils vont certainement entrer en contact avec Kyle pour savoir ce que nous avons déjà découvert.

― Enfin une bonne nouvelle, répondit Marcus. C'est pas trop tôt ! 

― Ouais... mais ça ne m'enchante pas de m'éloigner de la meute avec tout ce qui se passe en ce moment... 

Je regardais mon ami assis en face de moi. Marcus s'en voulait énormément pour Justine, Frank et Jack. Il était responsable de leur intégration et avait échoué. Et à présent, nous avions une louve en cavale sur notre territoire avec un groupe de vampires. Nous n'avions aucun doute sur l'implication d'autres espèces dans cette histoire. Les traces sur les cadavres étaient sans équivoque. Et le fait que je n'ai pas ressenti le lien des trois victimes avec la meute se rompre était la preuve qu'une sorcière couvrait leur trace. Bon sang ! Nous n'avions rien vu venir ! 

Heureusement, tous avaient réagi intelligemment. Il n'y avait pas eu de mouvement de panique, ni de crise colère face à notre incompétence. Et ce grâce à notre Luna. Son discours était plein de compassion et d'amour, et sans s'en rendre compte, elle les avait incités à se préparer à une nouvelle attaque. Elle avait demandé aux femmes et aux enfants de s'installer à la maison de la meute. Elle avait aidé à organiser le partage des ressources et conseillé à tous ceux en âge de se rendre au gymnase pour apprendre les gestes d'autodéfense de base. Elle avait rassuré les plus inquiets et motivé les plus sceptiques en s'entraînant aux côtés des combattants. 

De mon côté, j'avais mis en place les patrouilles, renforcé les systèmes de surveillance et de défense, mené les interrogatoires - qui n'avaient malheureusement rien donné - et enchaîné les réunions avec les meutes voisines pour les informer du danger imminent. J'ignorai où se trouvaient Justine et ses acolytes, mais je ne pouvais pas risquer la vie d'autres loups. 

― J'avais espéré que, compte tenu de la situation, l'Alpha suprême nous autorise à rester ici...

Marcus leva les yeux au ciel face à ma réaction quelque peu puérile et me gratifia d'un sourire narquois. 

― Il nous envoie des renforts. Je vais m'occuper de la meute en votre absence. Ciara est là pour m'aider aussi. Tout ira bien. Pas d'inquiétude, annonça mon bêta d'un ton apaisant. Profite de ce voyage pour t'amuser un peu. Tu vas présenter ta compagne. Cette année, tu n'auras pas à subir les courbettes des vieux alphas qui cherchent à caser leur fille ou les avances des louves en mal d'amour. Et dis-toi que ce sera la dernière fois que tu mettras les pieds là-bas. 

Ma réponse s'est traduite par un grognement sourd qui fit ricaner Marcus. Il avait raison, je le savais pertinemment. Cependant, un mauvais pressentiment me nouait les tripes. J'avais la sensation que quelque chose allait mal tourner... 

***

― Askaï, nous devons partir si nous ne voulons pas être en retard, me rappela Lia. Les guerriers sont briefés, la meute en sécurité...

― Un dernier mail et je suis à toi... bougonnai-je derrière mon écran.

Lia s'approcha de moi, enroula ses bras autour de mes épaules. Je pouvais sentir sa poitrine ronde et ferme contre mon dos, ce qui capta toute mon attention. Je me retournai doucement et la hissai sur mes genoux pour l'embrasser avec fougue. C'était un baiser dominateur. Possessif. Un baiser pour la revendiquer entièrement. Corps et âme. Comme si j'avais besoin de lui faire comprendre à quel point elle était importante pour moi. Ce qu'elle représentait réellement à mes yeux.

Lorsque nos lèvres se détachèrent enfin, ce n'était que pour reprendre notre souffle. Elle était magnifique. Les cheveux ébouriffés. Les lèvres gonflées et rougies par la passion. Les yeux voilés de désir.

Je fermai mon ordinateur, rangeai quelques dossiers et attrapai mon sac de voyage. Main dans la main, nous quittions mon bureau. Destination les terres froides.

― Tu as déjà pris une dose de V08 ? demandai-je à Lia.

Je connaissais la réponse, elle ne portait aucune odeur de produit chimique sur elle, mais j'avais besoin de savoir qu'elle maîtrisait cet aspect de notre plan.

― Pas encore, je vais me faire la première injection dans quelques heures. Inutile de gâcher une dose. Et ne sachant pas comment va se dérouler la soirée, je préfère attendre le dernier moment. D'après Ciara, pour que le V08 sature mon organisme, il faudra compter une heure. Ensuite, je dois prendre une dose toutes les 24 heures.

― Combien de temps le V08 peut-il faire effet ?

― Maximum : 48 heures. Et pour que mon organisme soit à nouveau sain, 8 jours. Passé ce délai, plus aucun résidu dans mon sang. Je serai comestible pour n'importe quelle créature, ria Lia.

Golliath émit un grognement qui fit vibrer l'air. L'idée de Lia dans les bras d'un autre homme nous faisait tous les deux perdre la tête.

― Pas d'inquiétude, mon loup, souffla-t-elle en me volant un baiser. Je n'ai d'yeux que pour vous deux...

Sur ces mots, elle m'entraîna sur la banquette arrière du 4x4 blindé que j'avais fait équiper pour notre voyage. Je devais faire les dernières vérifications pour assurer notre sécurité, mais lorsque je croisai son regard brûlant et la vis soulever sa robe, je ne pus résister. Depuis notre accouplement, nous n'avions passé que quelques heures seuls. Entre la fuite de Justine, la mort de Franck, Jack et Jeanne, les entraînements intensifs, les patrouilles multiples et les réunions, il m'avait été difficile de lui accorder plus de temps, même si j'avais fait en sorte de dîner et déjeuner avec elle ces trois jours.

― Je vois que tu as pensé à tout... murmurai-je à son oreille.

L'habitacle avait pris des allures de chambre à coucher. La banquette avait été remplacée par un matelas épais, couvert de couvertures soyeuses et de coussins moelleux. Un mini frigo était installé vers la paroi qui séparait l'espace conducteur de l'arrière, formant ainsi un cocon parfait pour nos ébats futurs.

― J'ai quelques idées pour faire passer le temps. J'ai cru comprendre que le voyage serait long et pénible... Nous avons deux chauffeurs. Deux de nos meilleurs guerriers. Ils pourront ainsi se tenir compagnie et se relayer sans que nous n'ayons à nous en occuper... Maintenant, arrête de discuter et allonge toi confortablement. J'ai bien l'intention de t'aider à te détendre un peu...

Je me suis rapidement débarrassé de mes chaussures et de mes vêtements que je jetai dans un coin, avant de m'installer sur le lit douillet. Lia ne perdit pas une seconde et s'assit à califourchon sur mes hanches. Le fin tissu de sa culotte, unique barrière entre nos deux corps, était déjà humide et chaud. Je gémis de frustration, ce qui lui arracha un sourire espiègle. Elle défit l'accroche de son soutien-gorge et le laissa tomber, révélant sa poitrine somptueuse et généreuse. J'avais envie de la toucher. De la faire mienne. Mais d'une simple moue aguicheuse, elle me défia de faire le moindre geste. Elle était aux commandes et j'allais délicieusement en souffrir ! 

Lentement, elle effleura mon torse de ses doigts fins. Elle joua avec mes tétons durs de désir. Elle traça fébrilement la ligne entre mes abdos. Ma peau pulsait encore à chaque endroit qu'elle venait de frôler. Son regard enfiévré parcourut mon corps sans la moindre pudeur, y laissant des sillons brûlants que seule sa bouche était en mesure d’apaiser… ou d’attiser.

Sensuellement, elle mordit ma lèvre inférieure, m'arrachant un soupir d'aise, puis déposa des baisers légers le long de ma mâchoire jusqu'au lobe de mon oreille qu'elle captura entre ses dents. Ma peau frissonna sous son souffle chaud, l'encourageant à prolonger mon supplice. Elle inclina la tête, déplaçant ses lèvres sur le côté de mon cou, comme si elle voulait explorer chaque centimètre de mon corps. Ma respiration était saccadée et pressante. J'avais besoin de plus. Je voulais la toucher et l’embrasser partout à la fois. Je voulais la regarder aussi, pour m’en imprégner, mais lorsque je tentai de me redresser, elle me repoussa fermement contre le matelas en grognant. 

― Ne bouge pas ! m'ordonna-t-elle en me mordant le pectoral droit. 

Je déglutis difficilement. Mon membre, fièrement dressé contre son ventre, me faisait mal. Il pulsait au rythme des battements de mon cœur fou d'amour pour cette déesse. J'avais besoin d'être en elle, mais de toute évidence elle avait d'autres plans pour nous. Elle embrassa mon ventre et descendit jusqu'à mon sexe qu'elle entoura de ses deux mains effectuant de lents mouvements de va-et-vient. Après quelques minutes de cette douce torture, elle enveloppa mon intimité de ses lèvres tout en titillant avec sa langue. Ses gémissements provoquaient des ondes de plaisir. J'étais au paradis. Au comble de la jouissance. Elle jouait avec mes bourses et m'avala aussi loin qu'elle le pouvait, bougeant la tête de haut en bas.

― Lia... soupirai-je en emmêlant mes mains dans ses cheveux. Lia... si tu continues, je ne vais pas tenir très longtemps.

En guise de réponse, elle se redressa et remonta sur mes hanches. Elle posa doucement sa main sur ma gorge et vint capturer mes lèvres avec les siennes. Elle enroula ses doigts autour de mon membre et le frotta délicatement sur son clito. Son contact était électrisant, mais je voulais plus. Ignorant ses protestations, je pris le contrôle de la situation. Je nous fis basculer et m'enfonçai en elle progressivement. Centimètre par centimètre. Jusqu'à ce que je touche le col de son utérus et qu'elle se mette à ronronner. Ses ongles plantés dans mon dos, ses jambes enroulées autour de moi.

― Bouge ! gronda-t-elle en relevant son bassin contre le mien.

― Avec plaisir, ma douce ! lui susurrai-je à l'oreille pendant que je me retirai doucement de son fourreau humide et brûlant.

J'allais et venais sur un rythme lent alors qu'elle soupirait de plaisir. Un sentiment de pure et totale félicité m'envahit. J'étais chez moi. J'accélérai le rythme en soulevant l'une de ses jambes par-dessus mon épaule pour la pénétrer plus profondément. Ses muscles se contractèrent autour de moi. Son dos se cambra. Elle cria mon nom à plusieurs reprises alors que je trouvais ma propre libération. Son orgasme me fit basculer et je mordis une nouvelle fois sa marque prolongeant son extase.

Sans me retirer, mes bras supportant mon poids, je collai mon front contre le sien et savourais avec plénitude cet instant de pur bonheur. 

― Je t'aime, Lia... 

― Moi aussi, mon loup.

Toc toc...

Dans un grognement, j'ai roulé sur le côté et drapé son corps nu dans les couvertures avant de répondre au conducteur. La vitre se baissa et le visage souriant d'Erik apparut.

― Désolé de vous déranger, ria-t-il comme un imbécile. Luna, c'est l'heure de prendre votre petite dose. Et vous devriez ouvrir les fenêtres pour aérer un peu. Ça empeste le sexe ! 

Il m'adressa un clin d'œil, fier de sa connerie, et lança en direction de Lia une petite sacoche noire. 

― Merci, Erik, souffla Lia la voix rauque d'avoir trop crié. Si l'odeur te dérange, tu n'as qu'à nous laisser tranquilles ! 

Erik lui répondit d'un salut militaire et disparut derrière la cloison, sans perdre son air malicieux.

Le sourire sur le visage de Lia était époustouflant. J'admirais son assurance. Beaucoup de femmes auraient été mal à l'aise après la réflexion d'Erick, et je devais avoir une conversation avec lui à ce sujet. Il ne pouvait pas se permettre autant de familiarité avec sa Luna.

― Je sais ce que tu as en tête, Askaï, annonça Lia en sortant une seringue et une fiole de V08. Et n'y pense même pas ! Tu devrais être heureux que je m'entende bien avec tes hommes...

Je l'observai, surpris. 

― Depuis quand êtes-vous aussi proches avec Erik ? demandai-je un peu décontenancé.

― Depuis que je l'ai mis KO en moins de 40 secondes. 

Elle se piqua dans la cuisse et fit une grimace lorsque le produit se répandit sous sa peau. 

― Maintenant, je dois en savoir plus sur l'Alpha Suprême. Mes parents m'ont raconté de nombreuses histoires à son sujet. Plus animal qu'humain. Vieux de plusieurs siècles. Il a plusieurs compagnes, mais aucune d'elles n'était digne de son pouvoir et toutes sont mortes en couches, incapables de lui donner un héritier... 

Je la tirai pour qu'elle appuie son dos contre mon torse nu, déposai un baiser dans ses cheveux et lui pris la main. Si elle voulait parler d'un autre homme, soit, mais elle ne quitterait pas mes bras durant cette discussion sans intérêt. 

***

― Vous êtes présentables ? cria Gail devant la porte de notre blindé.

J'avais revêtu un simple jean noir, un t-shirt blanc et un blazer gris. Simple et confortable pour cette première soirée. Le dîner n'avait rien d'officiel et n'exigeait pas de porter un costume trois-pièces. Lia avait opté pour une longue robe noire vaporeuse, mettant sa silhouette en valeur. Elle était magnifique.

J'ouvris la porte de notre voiture et descendis. Gail et Erik se trouvaient juste devant, poussant la foule qui nous accueillit en sifflant et huant. Je sentis le corps de Lia se raidir. Je lui murmurai quelques mots de réconfort et lui proposai d'aller directement dans notre chambre, mais elle refusa. Elle se dégagea doucement de mes bras et m'arrêta.

― Non, faisons face à cette foule. Montrons-leur que nous nous appartenons l'un à l'autre. Je veux que toutes ces femmes, qui m'ont méprisée et maltraitée, voient que tu es à moi et personne d'autre, m'annonça Lia avec sérieux.

―  Serais-tu du genre jalouse ? la taquinai-je heureux et fier de l'avoir à mes côtés.

―  Et très possessive ! Tu es mon homme... 

―  Et ton loup.

Je l'embrassai fougueusement, ignorant les regards indiscrets et jaloux, et la relâchai seulement lorsque l'air nous manqua à tous les deux.

― Askaï, nous interrompit Gail. Vous devriez rentrer. Nous sommes à découvert ici.

J'acquiesçai et guidai Lia à l'intérieur. Passé une imposante porte en bois massif, nous entrions dans un vaste hall où régnaient luxe et abondance : les pavements étaient en marbre, les lustres en or et en cristal, les meubles en essences rares... 

― C'est... chargé, remarqua Lia soudain mal à l'aise. Pas du tout mon style, mais il en faut pour tous les goûts...

Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle, mais avant que je ne puisse lui répondre, je perçus une voix familière crier mon nom. C'était Kara, une louve bêta de la meute des Roches sombres. Une amante occasionnelle. Une sulfureuse rousse tout aussi allumeuse que désespérée de mettre la main sur un alpha. Je n'étais pas le seul à avoir partagé son lit, mais, ce soir, j'en éprouvais une certaine honte. Tout chez elle me rebutait : de ses faux seins à ses extensions capillaires. Même ses yeux étaient masqués par des lentilles pour déguiser ses iris marron en merveilleuses émeraudes. Plus je l'observais et plus je la trouvais repoussante. Quel con j'ai été. Aveuglé par la luxure ! 

Elle s'agrippa à mon cou et m'embrassa à la commissure des lèvres. Dans un accès de colère et de dégoût, je la repoussai violemment en lui grognant au visage :

― Kara. Je te présente Lia, ma compagne destinée. Mon âme-sœur. Ma Luna. Merci de lui montrer tout le respect qu'elle mérite et d'arrêter de me toucher.

Naturellement, Kara ne comprit pas la menace. Elle afficha une moue déplaisante et prit une voix de bébé intolérable : 

― Askaï, mon chou... Moi qui pensais que nous étions bien ensemble... Je croyais que tu ferais de moi ta luna, comme tu me l'avais promis.

Avant même que je n'aie le temps de réagir, j'entendis le bruit de vêtements déchirés et, en un instant, la magnifique louve noire bondi sur Kara, montrant les crocs. Nila ! Elle fit claquer ses mâchoires puissantes au-dessus de Kara qui se mit aussitôt à hurler, mais étonnement, elle ne se transforma pas. 

― Askaï, Alpha Suprême, aidez-moi. Comment ose-t-elle ?

Ses cris étaient insupportables et paraissaient amuser Nila. Lia avait accès à mes souvenirs à travers notre lien. Elle savait parfaitement ce que représentait cette femme pour moi et que jamais je ne lui avais fait une telle promesse. Sa colère n'était qu'une réaction à l'attitude déplacée de Kara. Je pouvais le ressentir.

Usant de mon aura d'alpha, j'ordonnai à Kara de se taire et d'arrêter de se débattre. Elle obtempéra aussitôt, pourtant Nila ne bougea pas d'un millimètre. Impassible, elle observait la rouquine, savourant la perspective de la terrifier. Après quelques secondes, Nila sembla satisfaite. Elle recula et reprit forme humaine.

Sans attendre, j'ôtai ma veste pour la draper sur les épaules de ma belle compagne. Hors de question que tous les mâles ne posent les yeux sur son merveilleux corps. 

― J'espère que tu as retenu la leçon, Kara. Askaï est mon compagnon. Tu n'as pas le droit de poser tes mains horriblement manucurées sur lui. Me suis-je bien fait comprendre ? 

Sa voix dégageait une puissance incroyable. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas me prosterner devant son autorité. D'autres n'eurent pas cette chance. Kara devint livide et présenta son cou à Lia, signe de soumission.

Puis, comme si rien ne s'était passé, Lia demanda à Erik de lui apporter une nouvelle robe et s'excusa pour se rendre aux toilettes.

 


Texte de L.S.Martins (120 minutes chrono, sans relecture).
Image par Andreas Riedelmeier de Pixabay

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