J’adore voyager. Chaque jour est un voyage, un projet … J’adore çà !

Je sais déjà en me levant que mon programme va voler en éclat d’imprévus que je vais être attrapé par le « Entre deux »

J’adore alors que je suis plongé dans une activité, me laisser emporter avec volupté par l’« Entre deux ». Ce moment où ton esprit, ton imaginaire t’embarquent ailleurs... Avant de me lancer dans l’activité prévue, je fais un « Entre deux » comme me faire un super café dont le parfum m’emmène en Italie ou faire une petite vaisselle à fond ou arroser les plantes ou faire du repassage un voyage pour transformer le froissé en lisse, faire chauffer et glisser l’imaginaire.  

Ces « Entre deux » ont une valeur inestimable. Ils font surgir des projets, pensées, émotions lumineuses, enfouies je ne sais ou …

Bref ce matin en faisant la vaisselle surgit un " Entre deux ".

Oui, je sens une terrible envie de Lablabi. Mais c’est quoi çà un animal, un pays, une fleur ?

Oh le Lablabi. C’est un plat de mon enfance en Tunisie. Ma mère le faisait souvent en hiver, ce plat du pauvre avec des pois chiches, de l’huile d’olive, de l’arrissa … Ah l’arrissa, çà donne du goût mais le hic c’est que chaque fois que j’en mange j’ai droit à une attaque de la bande à Hémo ! C’est violent, elles m’attaquent toujours par derrière ces petites salopardes (je te passe les détails).

Sinon ce qui enchante l’"Entre deux", c’est aussi le cumin et le pain dur qui fond dans le Lablabi.

Cà fait plus de 15 ans que je n’en ai pas dégusté. L’envie de Lablabi emporte mon planning. Vive l’entre deux qui sent bon le cumin.

Je suis en Lablabi. Tout est voyage, tout est poésie !