Mon alphabet poétique
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Mon alphabet poétique
A Le premier de cordée ! Fierté de Tour Eiffel, Fine tête pointée Vers les sommets des ciels ! |
B Bonhomme allant bombé, Le vent poussant son dos. En avant, ventre et nez ! Galopez crescendo ! |
C Aimant de Monsieur U ! Se touchant, s'éloignant, C'est un pur jeu d'enfants De les coller sans glu ! |
D Bella donna chantant Par les rues par les vents Que demain elle aura Le doux nom de mamma. |
E Un masque abandonné Par un héros blessé. Des exploits pleins les manches L'ont laissé sur la tranche. |
F Robinet de profil Dans sa salle de bains, Sans joie, peint du ricil Tombé chaque matin. |
G C'est certain, pas à cordes... Des percussions qui mordent ? Non ! J'ai trouvé ! A vent ! Un instrument à vent ! |
H Pas simple de monter Au sommet des pommiers Quand une seule marche Dans l'échelle se cache ! |
I Jadis ici, sans bruine, S'élevait triomphant Un temple pour géants. Ne restent que ces ruines.
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J Jus de fruits, jus d'opium, Cocktail frais, café chaud, Dans ce verre si beau, S'animent nos hormones ! |
K Deux colonnes voisines Grandes comme des ruines... Puis la terre trembla ; L'une alors se brisa. |
L Affalé contre un mur, Un amoureux largué, Racontant à ses pieds Son amour sans armure. |
M Un grand oiseau mangeant, Bec enfoui dans la terre. Espère en décampant Qu'il ne voie pas tes chairs ! |
N Gymnaste plein de grâce Allongeant vers les airs Ses membres pleins d'emphase Vers ces barres en fer. |
O Bouche si grande ouverte Que l'on entend votre âme. Rieuse ou bien muette, Elle décrit vos drames. |
P Un enfant une bulle Il souffle elle s'envole Dans son corps en lucioles Des rêves qui hululent |
Q Une lettre heurtée Par un mot qui s'enfuit ! Monsieur O est blessé ! Donnons-lui sa béquille ! |
R Par la fenêtre ouverte Dans la nuit de l'été Observez si secrète Cette lune voilée |
S Que c'est bête, un serpent ! Regardez Monsieur S ! Son reflet menaçant Dans un Z qui s'inverse ! |
T Taisez-vous, jeunes gens ! J'aimerais tellement Écouter ces oiseaux Chanter sur leur poteau ! |
U Aimant de Monsieur C ! S'éloignant, s'embrassant... C'est un grand romancé Que ces amours naissants ! |
V Et ces ailes qui fuient, Par grand vent, sous la pluie, Les reverrai-je ailleurs ? Peut-être dans un cœur ?
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W Et ce pont soutenu Par cent mille colonnes Où mène-t-il têtu Ce wagon qui résonne ? |
X Jupiter ce matin Paraphe nos destins. Vois dans le ciel son X, Signature qui fixe. |
Y Vous ! Chenapans ! Vauriens ! Vos foutus lance-pierres Éborgnent mes lapins ! Courez loin sur la terre ! |
Z Et de l'autre côté, Sur le miroir glacé, Voyez-le se mouvoir Ce Z las de s'y voir ! |
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