Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
Satan entre en scène...

Satan entre en scène...

Pubblicato 2 feb 2025 Aggiornato 2 feb 2025 Crime stories
time 11 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 9 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Satan entre en scène...


Étonnamment, Clarisse Duret avait mieux supporté son incarcération que sa très fraîche et pluvieuse liberté. Place de l’Hôtel de ville, il tombait des cordes. Elle fut surprise d’être jointe au téléphone et ne demandait qu’à aider l’inspecteur




Lavigne. « Les livres », lui déclara-t-elle, « tout est dans les livres. » Ils convinrent d’un rendez-vous, elle aussi voulait comprendre.

Vers Penfeld, Lavigne se perdait dans son champ d’inves- tigations, un peu perplexe quant à ses notions de pouvoir oc- culte. Mais en quoi consistait la magie noire ? Sacrifier des poulets et invoquer les morts pour leur parler de la pluie et du beau temps ? Un charlatan ? Il semblait que non, la notoriété du mage du Rumorvan dépassait largement les frontières de L’Aber-Ildut, et ses dons de sorcier étaient même reconnus dans des pays étrangers.

Elle l’attendait au BHV, un bar du centre-ville, patientant face à sa tasse de thé, vide. L’inspecteur la sortit de sa tor- peur. La femme en deuil semblait absente, l’esprit suspendu dans un jardin hors du temps où seule la réalité du froid per- çait sa peau.

— « Merci d’avoir accepté de m’écouter, Madame

Duret. ».

— « De rien, Inspecteur. ».

Lavigne s’assit et fit signe au serveur :

— « Pour moi ce sera une Coreff, et pour vous, Madame ? ».

— « Je prendrais volontiers un autre thé mais je n’arrive pas à me décider sur son parfum. ».

— « Cassis ? ».

— « Pas de fruits rouges… C’est écœurant… ».

— « Bergamote ? ».

— « Parfait. ».

Puis se tournant vers l’inspecteur :

— « Que voulez-vous savoir, au juste ? Je suis curieuse de connaître les sujets sur lesquels vous attendez des réponses de ma part. ».




— « En quoi consiste la magie noire, Madame ? ».

— « Voyons, Inspecteur, vous n’avez pas besoin de moi pour vous informer. Vous n’avez pas une carte magique qui vous ouvre les portes de toutes les bibliothèques ? ».

Son ton était sarcastique.

— « Bien sûr que si, mais je préfère une conversation, c’est moins long, moins pénible, et plus instructif. ».

— « Par où commencer ? Sachez, cher Monsieur, que mon mari était un passionné, un chercheur. Il dormait peu, chaque soir une lumière brûlait à la nuit tombée, quand il cherchait le fond de vérité, cette source qui échappe au commun des mortels. ».

— « Et que lui apportait sa quête ? ».

— « Beaucoup de choses. Édouard pouvait prédire l’ave- nir et se défaire des chaînes du passé, mon mari ne voulait pas être esclave de sa chair. ».

— « J’ai peur de ne pas bien comprendre. ».

— « Rien de plus simple. Pour lui, l’âme volait et il suf- fisait de l’attraper, de savoir lui parler. Pas question de faire tourner des tables ou de faire rire les enfants en faisant planer des assiettes, il laissait volontiers cela aux clowns. Lui, ce qu’il voulait, c’était la toute puissance du Diable. ».

— « Le diable, rien que cela ? ».

— « Vous n’avez pasidée de cequ’apporte la face obscure. ».

— « Eh bien, éclairez-moi ! ».

— « Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ces gens capables de transformer le plomb en or ? ».

— « La légende de l’alchimie, je suppose ? ».

— « Rien de plus vrai, Inspecteur, puisque je l’ai vu de mes propres yeux… ».




— « Par ces moyens, votre mari cherchait à s’enrichir ? ».

— « Vous n’y êtes pas du tout. Édouard s’occupait peu de

la matière, pour lui, elle n’était que… artifice. ».

— « Ne tournez pas autour du pot, Madame, que cher- chait-il ? ».

— « Ce qui lui manquait… ».

— « La mobilité, c’est cela ? ».

— « Oui, et plus encore. ».

— « Quoi d’autre ? ».

— « L’éternité ! ».

L’inspecteur Lavigne, sceptique, demanda à Madame Du- ret, un léger sourire aux lèvres :

— « Et qu’en pense l’Église ? ».

Elle sembla ne pas comprendre la question.

— « L’Église ? ».

— « Oui, le prêtre… ».

— « Il ne comprend rien… ».

— « C’est-à-dire ? ».

— « Dieu et le Diable ne font qu’un… Une seule et même force. ».

Lavigne se frottait le menton :

— « Évidemment, ce n’est pas un discours qui lui plaît ! ».

— « Chacun est maître de ses croyances… ».

Questo è un articolo Prime

Per accedervi, iscriviti alla Creative Room Le mage du Rumorvan en feuilleton di Jean-François Joubert

Vantaggi dell'iscrizione:

check

Accesso completo a contenuti esclusivi e archivi

check

Accesso preferenziale a futuri contenuti

check

Commenta le pubblicazioni dell'autore e unisciti alla sua community

check

Ricevi una notifica per ogni nuovo articolo

Iscriversi significa sostenere un autore a lungo termine

Iscriviti alla Creative Room
lecture 93 letture
thumb commento
0
reazione

Le bloc commentaire est réservé aux abonnés.

Iscriversi significa sostenere un autore a lungo termine

Iscriviti alla Creative Room

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Crime stories
Micro nouvelle
Micro nouvelle

un an que le lieutenant poursuivait ce tueur et malgré toute son expérience, il n'arrivait pas à s'y faire. C'était encore u...

Marie Bulsa
1 min
Sur le fil du rasoir
Sur le fil du rasoir

L'équipe d'Alexandre Dulac est de retour avec de nouvelles enquêtes. Ils ont fait face à des maladies, des meurtres cruels e...

Marie Bulsa
1 min
[Esquisse] Gros Con
[Esquisse] Gros Con

Les déménagements nous réservent parfois des pépites per...

Daniel Muriot
1 min
Sept
Sept

Agathe4 janvier 2025, 13h00Nous voilà dans une nouvelle année. Je suis retour...

Sophie Chantraine
10 min
Six
Six

Une jeune femmeLa jeune fille est maintenant devenue jeune femme. A d...

Sophie Chantraine
11 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app