( moi et la petite voix dans ma tête polyglotte de mes émotions, on vous raconte. )

Pourquoi étaler ma face réjouie ces jours-ci ? Hé non, avec mes « papiers de soi » en story "d'InstaRam", je ne m’affiche pas pour chercher une moitié, ni l'aval d'un tiers … 

>>> Parce qu’au contraire, j’ai décider de partir « me rejoindre ». Seule et unique. Entièrement bien. 

Je l'ai décidé, certes en retenant ma respiration, et en faisant plouf-plouf mais en cherchant du sens au bond en avant que je m'apprêtais à faire. Et je l'ai vite trouvé. 

Je suis partie me dire « merci » d’avoir tenu bon. 

Et pour cela, je suis partie réaliser notamment un petit rêve qui avait pris «racines d' algues et herbiers de posidinie » en la compagnie d'ami.e.s, il y a un an et demi, quand j'étais en plein océan de douleur.

Je suis partie surtout semer les diktats de l’immédiateté et ma surcharge mentale qui estropient le corps de la conscience. 

Et me faire  le cadeau sur quelques jours de tout lâcher dans ma vie pour ne rien faire d’autres que de me nourrir d’essentiels : rencontres, lectures, écriture, visites, arts, plages, faune et flore aquatique … 

Au rythme de ma  proCRÉAstinaTION. ( Ma destination ? Indice vraiment ultra capillotracté par le montage photo. On joue à vous faire deviner si vous voulez ? )

Merci à l'aîné de mes Gaminous, de sa contribution en présentiel auprès de Gommette : sans toi cela n’aurait pas été possible.

>>> Parce qu’en plus, je me rapproche incessamment sous peu du pédigrée du pastis. -  Depuis que j’ai cette idée en tête, j’avoue, je suis très tentée de collectionner les pichets de bar rétro… Oh, quoi : au moins juste un ! - Je deviens donc vintage ! Désolée : y en aura pas pour tout le monde. 😎​

>>> Parce que la femme en recherche de sa place dans notre société, et d’équité femme-homme - Oui, c’est ça ce que ça veut dire « féministe ». Oui, hein, ce n’est pas si méchant, en fait  … -  prend un malin plaisir à défier les algorithmes et les filtres pour donner à voir ce qu’ est une femme de cinquante ans. Je fais de mon corps le porte-parole artistique, et remonté comme un piège à souris, des invisibilisées. 

Voici une proposition d’une cinquantenaire par l’IA Bing, qui n’a jamais l’idée de proposer une femme avec des traits mûrs , si tu ne lui demandes pas.

Les premières approches sont toujours des créatures au corps plat. Sauf au niveau des seins et des fesses, bien sûr … Et si tu lui demandes, avec force de détails parce que décidément elle ne voit pas du tout ce dont tu parles, tu finis par avoir une personne vraiment, vraiment âgée …

Les femmes cinquantenaires, l’IA ne connaît pas …   Rappelons qu’elle se base sur et va puiser dans les représentations les plus courantes. Comme c’est étrange … Non parce que maintenant, on sait bien que toutes ces questions de clichés et de sexisme sont réglées. Arrête ta psychose redondante et loooouuurrrde, Aline… 

>>> Parce que je suis heureuse. 

Depuis peu. Et suspendue à des rebondissements de santé, plus ou moins graves, plus ou moins loin dans le temps, qui me concernent, et aussi mes proches. 

Mais vraiment : je suis heureuse.

C’est quoi être heureuse ? C’est ne pas anticiper les problèmes, … sans problème. Facile, quoi. 

C’est regarder autour de soi, se dire « ça va pas mal… » et découvrir que le jour d’après, c’est pareil. Etonnamment, puis avec un sentiment éclatant de justice. Mer…., quoi  !!

C’est accepter de n’être plus superstitieuse et d’arriver à faire taire la petite voix - oui : toi !!! - qui te rappelle si souvent que  :

 «  Les petits moments de bonheur, tu vas finir par les payer cher … 

- M’en fous. Je suis heureuse ! »

Ce jour d’hui pourrait être le dernier >> ponctuation de votre choix >>>  , ou : >>> je suis heureuse. 

Une joie a pris ses quartiers - les miens. Même les plus vétustes -,  dans ma cage thoracique. Et elle prend souvent l’ascenceur du sourire pour venir s’exposer en terrasse.

Elle n’est pas exubérante. Mais très espiègle. Elle m’a soufflé, il y a une quinzaine : «  Dis-leur pas tout de suite : fais-leur la surprise ! » 

Bon, sur ces 15 jours, il y a bien eu des nids-de-poule où je me suis foulée le coeur et j’ai grimacé. Mais quand même : la dominante a été de me sentir stable, sûre. De dépasser la zone de l’accident et de sourire, comme on croque dans un quignon de pain avant de passer à table. 

Avec espièglerie, je vous dis ! 

Et tout de suite, alors que je sors comme une petite diablesse de mon paquet cadeau : ma joie rayonne de fierté.  

Le déclic a été la perspective d’un renouveau qui me ressemble au plus haut point : retourner faire des études, apprendre auprès des personnes en place et devenir un jour moi aussi « auxiliaire de médiathèque » pour CRÉER et PARTAGER DU BEAU avec les outils à ma portée !!!  J’ai très envie de crier : « kiffer sa race !!! », mais comme je n’ai encore pas signé ma convention de stage, je garde un peu de retenue …

>>> Parce que je me suis promis de finir ce que j’ai commencé.

Et que désormais ma priorité est d’achever « Pour qu’il y ait quelque chose ». Un premier recueil de poésie. Pas le dernier. Pour aller vite, vite vers une autre écriture qui me colle à la peau car là, je distance le passé à pas de géante ! 🌟​