Il y a plusieurs façons de décrire la vie. Certains parleront de mouvements, d’autres d’énergie; de cycles, d’expériences et physiologiquement ça sera les battements du cœur qui rythme nos organismes à être oxygénés…

Moi; j’aimerais vous parler de la version de ma vie. Certes comme tous je vis dès la fusion des premières cellules de mes parents lors de leur copulation. Je vis sur terre depuis mes premières respirations et j’ai continuer à bouger chaque jour jusqu’à ce que mon cœur s’est mis à battre. Oui j’ai ben écris ça. Je traverse des expériences en ce moment qui me sont bouleversantes; violentes; intenses et néanmoins je suis consciente que cela m’est nécessaire. Je me débat dans des tourments dignes de cauchemars : vous savez ceux qui même au réveil vous suivent, et qui vous oppressent; ceux où l’on a beau se dire c’est une illusion mais tout semblé si réel que nous sentons nos cellules imprégnées des terreurs vécues dans la nuit. Et bien voilà j’en suis là.

Au moment où j’écris  un cyclone météorologique est en train de passer et  traduit très  bien mon état intérieur. Alors j’en profite pour abaisser ces quelques phrases sur mes états d’âme.

J’ai 37 ans, j’ai une famille, un travail, je suis en couple avec des chiens. Je vis dans un village tropicale de 4000 habitants (donc mon noyau est assez restreint) vu de l’extérieur j’ai une vie pépère et je suis dans la catégorie des chanceux de la vie, n’est ce pas?

De quoi aurais- je à me plaindre?
De rien! Pas parce que je suis chanceuse d’avoir ce confort c’est parce que dans tout ce dessin des multitudes de succession de choix conscients ou inconscients m’ont permise d’avoir des outils divers et variés pour créer ce plan.

J’ai fais beaucoup de démarches personnelles et depuis longtemps; trop longtemps. Il faut croire que même avec tous ces connaissances accumulées je suis restée végétative. Et ces deux dernières années tout à basculé. Des longues et indéniables montagnes russes! J’écris ce matin dans un inconfort émotionnel que je connais trop  ces derniers temps, mais j’ai pris conscience cette nuit que tout ce boulgi boulga  était simplement mon Cœur qui s’ouvrait à la vie. Et tout a basculé! Mon organe à toujours bien fonctionné jusqu’à présent, j’ai eu des sentiments tout le long de ma vie; qu’ils soient joyeux; tristes; peureux; colériques, de dégoûts, ou même surprenants. Ça a alimenter des liens affectifs, sociaux, familiaux plus ou moins sympas à connaître.

J’ai réalisé cette nuit que ma vie à commencé en 1982 mais mon Cœur s’est mis à battre il y a 2 ans.

Je suis dans l’apprentissage que  l’amour est VULNÉRABILITÉ : pas la faiblesse d’être touché mais la force de se montrer tel que l’on est avec TOUT ce qui nous à construit; détruit ; animé ; refoulé, toutes les imperfections et les perfections, toutes les maladresses et les adresses, les mots, les maux, les blessures, les forces, les atouts et le faiblesses ,les gestes et les indifférences… etc

Je croyais qu’AIMER c’était être IMPECCABLE  alors qu’à parement AIMER c’est être vivant.