La publicité est tellement insidieuse et pourrie, tellement polluante, au premier degré en consommant des millions de Kwh, et au second degré en annihilant l’esprit critique, qu’il semble banal de lutter contre. Et pourtant Panodyssey semble bien seul. OK, sur Panodyssey on est protégé par l’absence de pub, et bien considéré. Mais notre vie virtuelle ailleurs ? Voyez les webmails (j’en possède une vingtaine, toutes spécialisées, depuis le siècle dernier et j’en crée une chaque fois que je déménage). Chez Yahoo Oath et grâce à ADLOCK+, on me fait systématiquement la remarque (plusieurs messages différents) et systématiquement je leur réponds « Allez vous f...f... »

Sur Gmail, les nouvelles boîtes créées comportent d’office 3 ensembles de cases « Principale, Réseaux sociaux et Promotions », alors que je n’ai rien demandé de tel.

Je ne consulte jamais ces « verrues publicitaires » mais je vois bien qu’elles se remplissent honteusement. Ils nous prennent vraiment pour des cons et comptent bien nous avoir à l’usure. En attendant, leurs impacts sont bien réels.

Au-delà d’une loi style RGPD, il faudrait une répression efficace, avec des amendes chocs (1 % du CA par centaine de messages ciblés non sollicités et dénoncés ; au bout d’un million de messages pirates (environ 10000 plaintes), faillite de l’entreprise et récupération de tous ses avoirs pour financer des actions en faveur des ODD (ODD16.5 « Réduire la corruption et les pots-de-vin »), ou soutien économique aux start-up anti-pub.

Quelle crédibilité accorder au secrétariat d’État au numérique ? (il a failli périr noyé au large du Havre en restant dans les cartons de l’ancien premier ministre).

STOP aux études et au bla-bla (Ademe, «La face cachée du numérique» «Publicité et environnement»; 23 propositions dans le rapport «Publicité et transition écologique» ; etc ) et en avant Panodyssey.

Bruno