Une vision du business de nos données web
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Une vision du business de nos données web
Bonjour,
Soyez curieux et profitez de la loi RGPD (exemple avec litige.fr).
Maintenant, quand on surfe sur un site d’informations quel qu’il soit, on a systématiquement le bandeau imposé par la loi pour positionner nos choix d’utilisations de nos données (politique de confidentialité). Pour ces fonctionnalités et les partenaires, j’ai tendance à pratiquer une double opération. Je fais d’abord le choix de tout accepter, pour voir s’il y en avait qui ne l’étaient pas par défaut et ensuite tout refuser. Après avoir fait de même pour les partenaires, j’enregistre mes choix et je peux alors consulter le site web. Au tout début de cette pratique, j’avais la curiosité de faire défiler toute la liste des partenaires. Même en accéléré, cela prend un certain temps. Je ne le fais plus maintenant, le temps que l’on passe à surfer est trop monstrueux et chaque seconde gagnée vaut du temps de vie pour autre chose.
En repensant business, je me suis rappelé cette liste « longue comme un jour sans pain ».
Début de la liste du site Purepeople
Fin de la liste du site Purepeople
Ces relations de partenariats de données nous montrent la toile économique impensable. Et il faut imaginer que cette organisation ne date pas de la loi RGPD. Elle date du siècle dernier, et il y a certainement eu des aménagements pour ne pas montrer tout ce qui existait avant et qui était encore plus répréhensible.
D’ailleurs, si le site web ne met pas en pratique exactement ce que la loi impose, comme appliquer les refus des internautes d’exploitation de leurs données sans leurs consentements, comment en a t-on la preuve ? Et si on arrive à en avoir la preuve, comment se plaindre, faire un procès… ? Et pourquoi dans cette liste qui nous est soumise, il ne manquerait pas des processus inavouables.
Souvenez-vous du message du début des années 2000 : « rien n’est vraiment gratuit sur internet ». Je découvre à l’occasion de ce message qu’il y a maintenant des sociétés qui proposent moyennant finance d’obtenir une exemption des dispositions de la loi !! (atinternet.com par exemple).
Je mets un complément plutôt dingue : informations reçues aujourd’hui avec la newsletter de mon ministère Revue du web du lundi 22 juin sur le site futura-sciences.com "Le site PrivacyAffairs, spécialisé dans la cybersécurité, vient de publier son étude Dark Web Price Index 2020."
C’est sidérant.
En connaissance de cause, défendons et faisons la promotion du business model de PANODYSSEY.
Bruno