Etape 1. Il est temps de rêver
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Etape 1. Il est temps de rêver
Faisons une pause entre les festins sans fin de Noël et l'orgie du Nouvel An pour recalibrer nos relations avec le monde, avec nous-mêmes et avec nos projets.
Soyons honnêtes : quand on évoque les traditions anciennes, notamment celles liées à Yule et aux cycles naturels, il y a de quoi lever un sourcil. Et pourtant... Derrière cette magie – et croyez-moi, elle en a de la magie – il y a un véritable sens pratique. Nos ancêtres n’étaient pas seulement à la recherche de rites excentriques, ils cherchaient des moyens concrets pour s’aligner avec la nature. C’était comme si, au lieu de consulter leur agenda Google, ils écoutaient les murmures du vent et scrutaient les étoiles. Et vu que la race humaine ne s’est toujours pas éteinte, c’est que ça marchait pas trop mal.
Vous verrez qu’appliquer ces principes à notre quotidien, c’est plutôt logique, et ça n’inclut pas de danses sous la pleine lune.
Faisons comme eux : observons. Ce qui se passe en ce moment :
Du point de vue “naturel” : En plein hiver, la nature semble morte. Les arbres sont nus, le sol est gelé, et tout semble figé dans un silence paisible. Même les oiseaux ont décidé de partir en vacances (la chance !). Pourtant, sous cette surface froide, les racines sont bien vivantes, stockant l’énergie nécessaire pour redémarrer un nouveau cycle. Les nuits sont longues, le soleil se fait rare, et les conditions météo sont bof-bof.
Du point de vue “ésotérique” : Le dernier élément, le feu, s’est endormi. Jusqu'au prochain tournant de la Roue, jusqu'à Imbolc, l’homme n'a pas de soutien. Toutes les forces, tous les mondes, toutes les énergies sont en équilibre, et il ne peut compter sur l'appui des dieux. Les premiers pas doivent être faits seul, avec un seul objectif : découvrir sa propre force et son essence. (Oui, c’est la phrase que j’ai tirée de mon conte. Vous pouvez le lire ici : Le Rêve de Yule)
Et chez nous, les humains :
Dans nos relations avec le monde : La fatigue nous envahit, et il nous reste à peine de l’énergie pour interagir avec notre entourage. Les gens (les autres, pas nous, non ! En fait, si, si, nous aussi) cherchent à récupérer cette énergie en réclamant de l’attention ou en essayant de déléguer leurs responsabilités. Résultat : cela crée des tensions, parce qu’on attend des autres ce qu’on devrait chercher en soi-même.
Ce qu'on peut faire :
- Ne compter que sur soi-même. Se souvenir que nous sommes des adultes responsables (oui, je sais, parfois, moi aussi j’aimerais hurler et rouler par terre au milieu du magasin).
- Déléguer des tâches en cette période risque de mener à des déceptions (souvenez-vous, tout le monde est en manque d’énergie), alors autant prioriser nos activités pour éviter de courir dans tous les sens comme un hamster dans une roue.
- Choisir nos relations avec soin est essentiel : qui mérite vraiment notre énergie et avec qui il est impératif de poser des limites claires ? On ne dit pas "non" aux autres, on dit "oui" à soi-même. Parfois, le plus beau cadeau que l’on puisse offrir, c’est de ne pas s'épuiser à tout vouloir gérer.
Dans les relations avec soi : L’hiver est là pour nous rappeler que c’est le moment de tourner l’énergie vers l’intérieur. Il est temps de ralentir, de se poser, de respirer… Et de se rappeler que la contemplation peut être un super pouvoir.
Ce qu’il faut faire :
- On prend une grande inspiration et on ralentit.
- On plonge dans notre monde intérieur, on fait l'inventaire de nos ressources et de nos victoires de l'année, mais aussi des leçons apprises. Oui, même de celles qui nous ont fait grincer des dents !
- Ce temps d’introspection est comme une période de recharge pour l’âme. On se prépare à la renaissance du printemps, et ça, ça vaut bien un peu de calme et de réflexion.
Pourquoi parler des projets maintenant ?
En sortant la tête de la frénésie festive qui marque la fin d’année, beaucoup ressentent cet élan presque instinctif de prendre de "bonnes résolution" pour l’année à venir. Est-ce un cri du cœur de nos organismes épuisés, ou l’écho d’un appel plus ancien, qui résonne depuis les profondeurs des âges ? Dans de nombreuses traditions spirituelles, la période entre le solstice d’hiver et le Nouvel An est perçue comme un moment suspendu, presque hors du temps. Les frontières entre le monde tangible et l’invisible s’amenuisent, laissant place à une forme de fluidité énergétique.
Dans les mythes nordiques ou les pratiques wiccanes, cette période est vue comme un entrelacs subtil où le matériel rencontre le spirituel. C’est une invitation à ralentir, à écouter, et à se reconnecter à sa propre magie intérieure — une magie qui, rassurez-vous, ne requiert ni formule magique ni baguette ! Que l’on y adhère pleinement ou simplement en partie, il serait dommage de laisser filer cette fenêtre unique. Car tout, en cette saison, semble nous murmurer que le moment est venu de devenir un véritable co-créateur de sa réalité.
Concrètement, ce qu’on peut faire :
C'est la première étape de tout projet - l’imagination, le rêve. Cette phase essentielle peut se décliner en deux approches, selon ce qui résonne le plus en vous :
- L’école du rêve sans limites : On se lâche, on rêve grand, comme un enfant. La magie, c’est un peu notre terrain de jeu. On écrit, on dessine, on fait des moodboards, on crée notre propre conte. Bref, tout est possible, même d’imaginer un monde où la neige ne fondrait jamais. Tout devient possible, car rêver, c’est déjà planter une graine d’intention dans le sol fertile de notre imagination.
- L’école de l’intention réaliste : On part de ce qu’on a déjà (EXIT le "je vais devenir millionnaire l’année prochaine" si on est au SMIC). On réévalue nos forces, nos ressources, et on pose des intentions sincères, basées sur ce qui est vraiment à notre portée. Mais attention, on garde l’âme du rêveur, même si le budget est serré.
Personnellement, j’adhère aux deux écoles. Je réserve 80 % de mes intentions pour des projets réalistes, et 20 % pour des rêves de la catégorie "miracle". Vous savez, ces souhaits grandioses, presque irréalisables, mais qui nourrissent notre âme d’une énergie positive.
L’essentiel dans cette étape : Pas de panique, on ne se lance pas dans une planification frénétique et épuisante. On prend notre temps. La graine a besoin de repos avant de germer, et tout comme elle, nos projets ont besoin de cette période de dormance pour bien se préparer. On verra tout ça au prochain tournant, lors d’Imbolc.
Conclusion : Ce moment est dédié à l’introspection, au calme et à la planification. C’est le temps de poser des intentions pour la nouvelle année, tout comme la graine attend les premiers signes de chaleur pour commencer à germer. Aujourd’hui, on plante les graines, et demain, on récolte les fruits de notre réflexion.
Prenez soin de vous !
Demain, je vous (ré)apprends à rêver avec une méthode peu connue ;)
Image réalisée avec Microsoft Bing
Franck Labat hace 1 día
"Ce moment est dédié à l’introspection, au calme et à la planification." C'est pour moi Imbolc !
(updated)Merci Inna pour ton analyse, très interessant de montrer les trois prismes Nature/ésotérique/humains. (et kudos sur la différenciation des pratiques nordiques et wiccans, elles sont subtiles, mais intéressantes.)
Inna Grim hace 1 día
Avec plaisir ! C'est vrai que planification c'est plutôt Imbolc. C'est curieux que ce mot s'est glissé dans la phrase. Faut que j'arrête d'écrire la nuit 😁
(updated)