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Last night a DJ saved my life

Last night a DJ saved my life

Publicado el 29, nov., 2021 Actualizado 29, nov., 2021 Música
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Last night a DJ saved my life

Le temps des métamorphoses (9)

Vague disco

La Réunion a connu la déferlante du rock à l'anglo-saxonne en même temps que le reste du monde, elle va également prendre en pleine figure l'arrivée du disco.

Le disco n’est pas seulement un nouveau courant musical, mais il impose une autre façon de diffuser la musique : fini le direct, l'heure est aux enregistrements, aux synthétiseurs, aux platines, et aux disc-jockeys. Les gens ne veulent plus voir les groupes jouer leurs sempiternelles reprises, encore moins les orchestres. Ils se sont lassés de la variété autant que du rock. Cela reviendra. La musique connaît des cycles. Pour le moment, on préfère la consommer autrement. Les DJ se sont imposés d'un seul coup et les musiciens sont relégués aux studios, privés des acclamations du public. La musique enregistrée s'impose et, quand on y pense, c'est normal : un DJ peut jouer sur une palette sonore beaucoup plus large qu'un groupe ou qu'un orchestre, toujours limités aux connaissances et à la technique de ses musiciens, si vastes soient-elles, et cela ne fait qu'une personne à défrayer. Les organisateurs de soirées, qui sont le plus souvent des hommes d'affaires, pas des mécènes, sont ceux qui ont les moyens d'imposer au public leurs choix, c'est-à-dire les choix les plus rentables : argent, matériel et structures.

 

Garage

Les musiciens sont un peu les laissés-pour-compte de cet engouement général. Ils doivent suivre le mouvement et se mettre à faire du disco ou renoncer à se produire sur scène. Mais se mettre un peu en retrait ne signifie pas arrêter la musique. Très vite, ils vont se trouver un nouveau refuge. Il partent tous pour Saint-Joseph, où Monsieur André Chan-Kam-Shu les accueille dans son tout nouveau studio, caché dans les profondeurs d'un ancien cinéma. Laissons les danseurs s'épuiser sous les stroboscopes et les boules à facettes pour le moment. Le public c'est bien, mais il faut aussi parfois savoir s'en passer. Cela peut même ouvrir d'autres perspectives.

Merci à Eric Ausseil, marchand de couleur, entre autres.

 

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