Encartonnés
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Encartonnés
Le meilleur moyen de se retrouver encartonné, c’est de vivre dans un bâti aux murs en carton-plâtre.
Maison ou immeuble, on ne s’entend plus vivre.
Lorsqu’il s’agit d’un HLM, la qualité de vie se retrouve méchamment impactée. Et on ne vit plus. Le sentiment que les voisins sont dans une proximité inadaptée est constant.
Bien entendu, on ne peut pas s’empêcher de vivre, même quand on est les uns sur les autres. Aussi, on s’imagine bien dans quel tintouin le quotidien est plongé, aussitôt qu’on regagne son logement.
Bonjour symphonie des murs et des tuyauteries en harmonie, au revoir silence reposant. Oui, le repos est difficile à trouver. Et il faut faire le deuil de sa sensibilité. Lorsqu’on n’y parvient pas, c’est l’hécatombe. Quand on ne peut pas déménager, je ne vous dis pas la cata’ .
Il faut alors trouver le moyen de supporter la cohabitation. Mais, quand on a des claquements de portes à tours de bras, là, c’est dur. C’est la galère, cela va sans dire. On a des envies de dégommer des tronches et de briser des os, des scènes d’épouvante dans la tête ; et quand on a de l’imagination, je vous dis pas le spectacle. Psychiquement, il ne faut pas être fragile. On peut devenir dingue ! Oui, le mot est lâché. Le cerveau part en vrille, le corps devient fébrile. On a envie de régler des comptes avec les voisins et le bailleur soi-disant social.
Quand même, ce serait bien que des travaux soient réalisés pour stopper la pollution sonore à l’intérieur des immeubles. Satanés bailleurs… Chez certains, le social aussi est en carton !