La Rencontre - Chapitre 2
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La Rencontre - Chapitre 2
Dans le silence de mon enthousiasme, mon cœur se met à battre la chamade au rythme de mon ravissement. Une émotion que je n'avais plus ressentie depuis bien longtemps.
Nous déjeunons à la Brasserie St Georges située vers la Gare de Perrache. Marco me laisse le choix de l'emplacement. J'opte pour un coin retiré comme pour nous isoler du monde. Il n'y a que lui et moi. Juste lui et moi. Une sorte de voûte invisible nous sépare du reste des clients.
Tout en me servant le rosé, il demande :
— Alors comme ça, Élise, tu es fascinée par les vampires.
— Ce sont des êtres captivants. A la fois forts et fragiles. Contraints de vivre dans la solitude des ténèbres. Ils ne peuvent aimer sans être les témoins de la vieillesse ou de la mort. A moins... à moins de faire de l'Être qu'ils chérissent l'un des leurs. Ils sont condamnés à se nourrir de sang, à éprouver les craintes et les souffrances de leurs futures victimes.
Marco sourit, dévoilant une dentition parfaite d'une blancheur virginale.
— Je vois que tu connais bien le mythe.
Je ne peux m'empêcher de rire.
— Pour beaucoup d'êtres humains, le vampire n'est qu'une légende. Agrémentée d'accessoires et d'artifices. Une représentation du côté pervers de l'humanité.
Pourtant, derrière son masque sanguinaire, le vampire est un être rongé de solitude. Ayant pour seule compagne l'obscurité de la nuit.
Il est obligé de masquer sa véritable nature. De vivre caché parmi les hommes. D'essayer de ressembler à tout être humain. Mais il sait qu'il n'en est pas un. Qu'il n'en sera d'ailleurs jamais un.
C'est étonnant de voir à quel point Marco m'écoute attentivement. Il prête l'oreille à chacune de mes paroles. Je le regarde, me sens tel un aimant attiré par la force attractive qui émane de son corps.
— Il y a tant de tristesse dans ta voix.
Je souris timidement afin de dissimuler mon embarras.
— Par moment je me laisse emportée par mon enthousiasme.
— J'aime écouter les gens qui s'expriment avec passion. Ce n'est pas que ta compagnie me déplaise mais il nous faut répéter notre pièce pour vendredi soir.