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Chapitre 15

Chapitre 15

Publicado el 17, feb, 2025 Actualizado 17, feb, 2025 Fantasy
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Chapitre 15

Je regarde autour de moi, j’ai peur qu’il vienne si jamais je vais les voir pour les prévenir de faire demi-tour. Je vois les enfants, ils vont chacun dans une direction différente.


“Comme quand je suis venue…”


C’est eux qui les attirent jusqu'à Dante. Je décide d’aller vers l’entrée, les fil apparaissent. Je ferme les yeux quelques secondes. Je m’arrête, un enfant me prend la main avant de me tirer dans une maison. Il met son doigt sur la bouche faisant signe de ne pas faire de bruit. J’entends les voix des adolescents, ils semblent amusés par la situation. Ils blaguent en provoquant le “fantôme”.


“Rentrez chez vous bandes d’idiots”


L’enfant et moi, nous sursautons quand l’un d’eux entre dans la maison. Il me regarde, un sourire aux lèvres. Je tourne la tête vers l’enfant, il a peur.

— Les gars, j’ai trouvé un jouet ! Dit l’adolescent.


“Jouet ?”


Les autres adolescents arrivent et l’enfant part en courant, me laissant seule avec eux. Je recule jusqu'au mur.

— T’inquiète, on va rien te faire, m’annonce l’un d’eux.

— On pensait pas trouver une belle créature ici, continue un autre.

— On veut juste s’assurer que t’es bien humaine.

— Je le suis, finis je par dire.

— On veut vérifier par nous-mêmes.

Ils se rapprochent de plus en plus. L’un des deux adolescents commence à déboutonner son pantalon. J’écarquille les yeux. Tout compte fait, ça ne m’embêterai pas s'ils se font tuer…

— Ne faites pas ça… chuchoté je.

— Promis, on sera doux, sourit l’adolescent qui commence à se masturber.

Je ferme les yeux, mon corps se met à trembler. J’entends le cri d’un enfant, les garçons se stoppent.

— C'était quoi ça ? demande l’un d’eux.

— Je vais voir, répond l’autre.


Je vois l’adolescent sortir de la maison alors que l’autre continue ses affaires. Il se rapproche encore plus de moi, posant une main à côté de mon visage.

— Ça va te plaire, t’inquiète, chuchote t-il.

La brouillard envahit la maison, le silence est total. Pas de vent, pas de bruit des gouttes de pluie. Plus rien jusqu'à ce qu'un autre cri se fait entendre mais cette fois, c’est celui de son ami. Il me regarde avant de se rhabiller en lâchant un “merde”. Il disparaît dans la brume, je reprends ma respiration en me laissant glisser contre le mur, mon corps tremble toujours à cause de ce qu'il s’est passé. Je sursaute en entendant l’autre garçon supplier quelqu'un avant qu'il crie. Le silence revient. Mon rythme cardiaque s’accélère en comprenant qu'ils viennent tout les deux de se faire tuer par Dante. Des pas se font entendre, ils se rapprochent de moi alors que le brouillard s'atténue, une silhouette se trouve alors devant moi.


“Dante”

Il me regarde avant de s’accroupir, même si je suis déjà contre le mur, je ne peux m’empêcher d'avoir un mouvement de recul. Sa main se rapproche de mon visage avant qu'il ne tienne mon menton et me relève la tête pour que je le regarde.

— Tout va bien ? demande t-il, ils ne t’ont rien fait ?

Je suis surprise qu'il se préoccupe de mon état. Il y a quelques minutes, il me menaçait de mort et maintenant, il veut s’assurer que je n’ai rien. Je hoche doucement la tête pour dire non.

— Tant mieux.

Il se redresse avant de me tendre la main. Je la regarde avant de la lui prendre. Il m’aide à me relever, je le remercie mais je pense que je ne devrais pas m’habituer à ça. Le petit garçon revient, il me regarde tristement, s’excusant de n’avoir rien pu faire. Que voulait-il faire ? Il ne faisait pas le poids contre deux adolescents.

— C’est moi qui m’en serait voulu s'ils t’avaient fait du mal, avoué je.

Dante reste silencieux, mettant ses mains derrière le dos. Il fait un signe de tête à l’enfant qui me prévient qu'on rentre. Je ne dis rien et nous sortons de la maison. Les autres enfants courent jusqu'à Dante. L’une des filles vient lui prendre la main et nous rentrons au théâtre.


*****


Les enfants ont rejoins leur étagère. Je ne quitte pas des yeux celle d’Akseli. Je suis rongée par les remords de l’avoir embarqué dans cette histoire. Dante m’épargne pour le moment, tant que j’obéis. Mais jusqu'à quand ? J’aimerai lui poser des questions, j’aimerai comprendre.

Je replie mes jambes avant de poser ma tête sur les genoux, mes larmes coulent alors. J’évacue le stress de ces derniers jours. J’entends la voix d’un enfant me dire de ne pas pleurer. Je lève la tête cherchant du regard qui a parlé. L’enfant répond par son prénom, je me lève avant de venir devant sa case.

— Ne pleures pas grande soeur, murmure t-il, on est triste quand tu es comme ça.

Comment veut-il que je sois autrement ? Je ne vais pas sauter de joie alors que je suis condamnée à vivre ici sans possibilité de sortie.

— Désolée, répondé-je.

J’essuis mes larmes avant de voir les fil sur mes poignets. Pourquoi ?

— Suis les fil. Il veut te voir, m’informe la marionnette.

J’acquiesce avant de les regarder puis je commence à marcher en cherchant où cela me mène. J’arrive sur la scène, je sursaute en voyant les fil aller jusqu'à un siège dans l’ombre.


“Il est là”


J’aperçois deux billes mauves dans l’obscurité. Ses yeux me fixent. Je ne sais pas ce qu'il attend de moi, je n’ose pas bouger de la scène.

— 14 octobre 1345, dit-il.

J’arque un sourcil, la date de l’événement. Je ne dis rien et continue de regarder dans sa direction.

— Les enfants, moi, nous avons été victimes d’un incendie causé par un habitant. Aucun de nous n’a survécu, continue t-il d'une voix calme et posée.

Je ferme les yeux en imaginant l’horreur ce soir là.

— Je les ai tous vu rendre l'âme, un par un. Leurs cris, leurs supplications pour que je les sauve. Mais moi-même j'étais en train de brûler sur place.

Je ne sais pas si je dois parler, dans le doute, je préfère l'écouter. Je commence enfin à connaître la raison de sa présence à Beldem.

— J’ai eu l’occasion de revenir en chair et en os, mais les enfants n’ont pu revenir que sous forme de marionnette. J’ai traqué l’homme, je l’ai retrouvé et il a connu le même sort que les enfants.

— Pourquoi avoir continué sinta vengeance a été mené à bien ? finis je par demander.

— Dix enfants sont morts ce soir là. Alors dix générations de ce type ont connu le même sort.

— Je suis de sa famille ?

— Ton ami et son père l’étaient.

Voilà pourquoi ils sont devenus des marionnettes. Mais moi dans cette histoire. Pourquoi je suis retenue ici ? Je l’entends se lever et il se rapproche de moi jusqu'à ce qu'il soit dans la lumière.

— La descendance d’un frère de l’un des enfants. Voilà ce qui te sauve.

Je tressaute en entendant cela. L’un d’eux est mon ancêtre. Je savais qu'il fallait que je fasse ma généalogie, mais j’ai pris ça à la légère. Je n’aurai pas dû.

— Pourquoi il n’y a plus rien aux Archives ? questionné je.

— Car comme nous, elles ont fini brûlées. Plus personne ne voulait avoir à se rappeler cet événement.

— Pourquoi me dire tout cela maintenant ?

— Jester m’a demandé de te dire la vérité afin que tu vives mieux ta detention ici… explique t-il.

Vu le ton employé, ça ne l’enchante pas. Je baisse les yeux sans rien ajouter de plus.

— Rentres, si tu le souhaites, dit-il

— Pardon ?

Il plante son regard dans le mien en mettant ses mains derrière son dos.

— Repars à Vallione. Tu es libre.


Il disparaît devant mes yeux, je reste bouche bée par ce qu'il vient de me dire. Alors je suis libre ? Je peux vraiment quitter cet endroit ? Ou est-ce un piège ? Je regarde en direction des loges, j’hésite tout de même. Je commence à culpabiliser de laisser Akseli et Otto ici. Sans parler des enfants. Je regarde autour de moi en pesant le pour et le contre. Vallione, je n’ai plus personne, Akseli et Otto sont ici. Beldem, les enfants apprécient ma présence. Dante, trop imprévisible pour que je m’avance sur lui.


“Je reste”


Je ferme les yeux quelques secondes en confirmant ce que je viens de penser. Je les rouvre avant de partir dans la salle des marionnettes. Je me rapproche de Jester et le prend dans mes mains en le regardant.

— C’est toi, n’est ce pas ? Mon ancêtre ?

Je suis surprise de voir la marionnette cligner des yeux. J’ai confirmation. C’est également lui qui a demandé à Dante de me raconter ce qu'il s’est passé. J’esquisse un sourire malgré la situation avant de le reposer dans sa case. Je décide ensuite de rejoindre ma chambre, je m’installe sur mon lit avant de fermer les yeux.


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