Épisode 10 - Inoubliable
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Épisode 10 - Inoubliable
C’est ainsi que, quelques heures plus tard, je me retrouvai à marcher à ses côtés sans savoir exactement où nous allions. Je pris conscience que je me retrouvais au milieu de nulle part, avec un inconnu, loin de mes amies et du bruit de la ville, avec quelques cigarettes dans mon sac à dos et beaucoup d’alcool dans le sang. Et le pire dans tout ça, c’est que je n’avais même pas peur.
Nous arrivâmes aux abords d’une grande maison bordée par un immense terrain, au bout duquel se trouvaient trois petites tentes. Il ne tarda pas à m’emmener dans celle qui lui appartenait. Je ne me souviens pas de la couleur de la tente, ni de celle de la maison. Je me rappelle uniquement d’avoir laissé mes chaussures au beau milieu de l’herbe, en espérant vivement les retrouver sèches en ressortant.
L’assurance que l’alcool me procurait commençait à s’évanouir lentement et je me sentais de moins en moins à l’aise. Ce qu’il ne tarda pas à remarquer :
- Ne t’en fais pas, tu es en sécurité. me dit-il en glissant mes cheveux derrière mon oreille.
« N’est ce pas précisément ce qu’un pervers dirait ? » Pensais-je.
- Je peux t’embrasser ? J’en meurs d’envie.
Je répondis par un timide signe de la tête. D’un geste lent et tendre, il posa ses lèvres sur les miennes et sa langue se mit à goûter ma bouche avec précision. Je ne saurais décrire ce qu’il se passait, à ce moment là, dans les profondeurs de mon bassin mais c’était extrêmement agréable. Il était profondément respectueux, me regardant pour avoir mon aval avant chacun de ses gestes.
- Si c’est trop pour toi, tu m’arrêtes, ok ?
Tout en continuant à m’embrasser, ses mains glissèrent sous mon t-shirt et je sentis la chaleur de sa peau se propager dans mon dos. Il se mit à chercher les bords de mon jean et ses doigts se faufilèrent sur ma culotte déjà humide de ses baisers. Je m’empressai d’imiter son geste mais il repoussa mon élan, m’expliquant que c’était inutile et qu’il prenait déjà beaucoup de plaisir à s’occuper uniquement de moi.
Je n’entendais plus aucun bruit, si ce n’est celui de mon cœur qui semblait être décidé à sortir de ma poitrine. Ses mains étaient faites pour caresser, pour choyer cette partie de moi destinée uniquement au plaisir. Mes jambes tremblaient et ma peau brûlait sous son regard de braise. À l’instant où je sentis ses doigts glisser entre mes cuisses, chacun de mes muscles se contractèrent et mon attention se concentra uniquement sur ses mains, chaudes et puissantes, qui me parcouraient, qui me dévoraient, qui me dégustaient. Il scrutait mon visage pour y déceler toutes formes d’émotions qui auraient pu le contraindre à s’arrêter. Je ne me souviens que trop peu de ses attraits physiques, si ce n’est le brun foudroyant de ses yeux, sa silhouette musclée, l’odeur boisée de son parfum et la chaleur de ses mains.
Il me lécha légèrement le lobe de l’oreille en me répétant que je sentais bon, puis ses baisers dévalèrent mon cou et s’arrêtèrent un instant sur mes seins. Il mordilla mes tétons du bout des dents, délicatement, puis descendit légèrement sur mon ventre où sa langue dessinait mes frissons. Il releva la tête un instant pour savoir s’il pouvait descendre encore. Evidemment, je n’émis aucune contestation. Il déboutonna lentement mon jean, le fit glisser le long de mes jambes et ma culotte suivit le même chemin. Il embrassa mes cuisses avec une telle passion qu’il n’y avait pas besoin de mots pour décrire à quel point je lui plaisais. Sa tête disparu entre mes jambes et je sentis la chaleur se propager jusqu’aux extrémités de mon corps.
Il ne se lassait pas de dévorer mon corps et pendant que sa langue jouait entre mes jambes, ses mains sillonnaient ma peau. La transpiration commençait à perler entre mes seins et sur son front que je pouvais encore apercevoir. Je sombrai dans un vide aussi délicieux que surprenant, sensation que je n’avais encore jamais connu. Il épousa la rondeur de mes seins avec ses mains et relâcha peu à peu la pression de sa langue, me laissant reprendre mon souffle et mes esprits. Mon entrejambe était devenu si sensible, que le moindre effleurement me faisait frémir et il savait parfaitement comment se comporter. Ainsi, il ne bougeait plus que ses yeux qui me dévalaient de la tête aux pieds, satisfaits du plaisir procuré. Quelques instants plus tard, mon corps se relâcha et je sentis un profond sentiment d’apaisement. Sa tête était maintenant posée sur l’une de mes cuisses et ses doigts dessinaient des cercles sur le bas de mon ventre. Il me chuchota : « Tu es si belle » d’une voix profondément sincère. Il n’attendait rien. Rien du tout. Il m’avait fait l’amour. Comme jamais personne ne l’avait fait avant ce jour.
Je me souviens m’être endormie au contact de sa peau sans me rappeler de quelle partie de son corps il s’agissait.
Mes yeux s’ouvrirent lorsque les oiseaux se mirent à réciter les louanges d’un nouveau jour. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits et me rappeler que …
« OH NON ! MAËLLE ! »