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CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#32)

CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#32)

Publicado el 18, may., 2020 Actualizado 29, sept., 2020 Emprendimiento
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CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#32)

Bruno, éboueur

J’ai la chance d’avoir un permis pour conduire des véhicules importants. J’interviens par exemple lorsqu’il y a un accident sur le périf ou lorsqu’un feu est couché. Habituellement, j’enchaîne quatre jours travaillés, quatre jours de repos. Pendant la période de confinement, on nous a demandé de travailler moins (un ou deux jours au lieu de quatre). Et on nous proposait de terminer plus tôt. Tout a été bien organisé : on nous donnait une enveloppe avec des masques, du gel et du désinfectant pour les véhicules. D’habitude, on est deux par véhicule. Là, on nous a demandé d’être seul.

Ce qui m’a marqué, c’est de voir Paris vide. Au bout de dix ou quinze jours, on respirait mieux. J’ai vu une vraie différence environnementale.

Je suis allergique à pas mal de choses. C’est un peu égoïste mais ce qui m’a embêté avec le déconfinement, c’est de revoir les voitures. La pollution visuelle et environnementale.

Je ne suis pas un fan de photo. Je pense qu’il faut en prendre quand il y a quelque chose d’exceptionnel. En revanche, je suis fan du Paris d’antan, voir deux photos côte à côte, au même endroit, à deux époques différentes. Ca m’a donné envie de prendre des photos des Champs-Elysées vides, en pleine semaine, à une heure de pointe. J’ai aussi pris la Concorde. Quand tout sera revenu à la normale, je reprendrai des photos au même endroit, à la même heure, le même jour de la semaine.

Avec nos collègues, on a gardé un lien par Whatsapp. Avec le confinement, on voit ceux qui sont plus fragiles, qui ont peur, qui veulent respecter à la lettre les consignes. Je pense qu’on a tous compris la situation, il faut être vigilant mais pas parano. Moi je suis le premier à ne pas avoir respecté scrupuleusement toutes les obligations : je ne supporte pas de porter un masque. Alors je le mets, je l’enlève.

Quand je roule seul, vitre ouverte, dans le camion qui a été désinfecté, je ne crois pas qu’enlever mon masque soit dangereux. Mais peut-être que je me trompe : je ne suis pas scientifique. Peut-être que je suis complètement inconscient. 

 

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