Les tourtereaux étaient si beaux devant l’église,

Leurs cœurs gonflés d’amour et de projets secrets.

Les familles rassemblées autour de cette union :

Pour les uns joie sincère, pour les autres frustrations.

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Les contes de fée sont toujours d’actualité,

La modernité à cela n’a rien changé.

Quand une soeur est jalouse et une mère possessive,

Mariage et kidnapping est pour elles synonyme.

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Gentille et docile la mariée est donc placée,

Momentanément sur un joli piédestale.

Mais si l’ingérence des deux femmes elle refuse,

Ce qui évidemment un jour arrivera,

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Dans la géhenne les deux harpies la plongeront.

Payer elle devra le poids de leurs frustrations,

Et aussi le crime d’avoir volé l’homme parfait

Qui à elles, esclave et dévoué rester devait,

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Car ici bas par Dieu a été envoyé,

Dans leur référentiel tout à fait dévoyé,

Pour honorer à tout jamais leur majesté.

Que personne sur leur chemin ne soit placé,

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Pour s’opposer à leurs plans malsains délirants.

Hélas la fiancée respectueuses, polie,

Par amour et engagement s’est trouvée dedans,

Dans un conte de fée et de sorcières.

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Dans tout conte de fées il y a un indice,

Que les sorcières ont prononcé leurs maléfices,

Et dans l’histoire que je vous raconte aujourd’hui,

L’indice est visible comme un point sur un « i ».

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En effet quelle belle-mère qui se dit Reine du Chic,

Aurait commis faute de goût aussi grossière,

Que venir à la cérémonie habillée,

D’atours de la même teinte que de la mariée ?

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Quelle belle-sœur qui ne sait que fustiger,

La moindre erreur de style de ses congénères,

Serait venue sans préméditation aucune,

Dans une robe ingénue d’un blanc virginal,

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Plus blanche donc que la robe de la mariée ?

Dans le marbre donc ce jour a été gravée

Des harpies détermination et volonté

De, contre vents et marées, cette union casser.

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De fait quelques décennies plus tard je vous narre,

Après beaucoup d’amour, de projets et d’enfants,

Le tourtereau en pleine crise de milieu de vie,

Femme, enfants abandonne et rejoint les harpies.

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Veuve pour l’une et multi-séparée pour l’autre,

Elles récupèrent leur bien leur dû leur marionnette,

Celui-même qui jamais n’aurait dû les quitter,

Ces trois décennies n’étant qu’une parenthèse,

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Dans leur histoire égocentrique et maléfique.

Jeunes filles, pour votre bien soyez vigilantes,

Et oui, belle-mère et belle-sœur peuvent être méchantes,

Jalouses à crever de votre bonheur naissant.

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Elles n’auront d’autre objectif que de détruire,

Ce qu’avec Amour vous essayez de construire.

Il vous faudra un homme très fort et solide,

Pour se positionner justement ou couper.

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Car il est bien écrit depuis la nuit des temps,

Que l’homme devra quitter son père et sa mère,

Et que les deux tourtereaux ne feront plus qu’un.

Que quiconque s’oppose à cela soit puni.