

Des Illusions Perdues
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Des Illusions Perdues
Précieuse est la vie et Gaïa encore plus,
on la néglige on la détruit et la fin est annoncée,
ne resteront plus que les yeux pour pleurer.
Pseudo écologie du développement durable,
ministariat minable à envergure variable.
il est tellement facile de convoiter les ressources de Terre-Mère,
les pouvoirs en sont avides et ils l'épuisent.
inhibition exhibition, inspiration expiration,
les secrets de la transmutation ne ce partagent qu'entre initiés.
ils se cherchent tous une raison d'espérer trouver un Guru,
mais savent-ils que l'on peut s'auto-initier ?
j'ai étudié seul, n'ai rien demandé à personne pour apprendre le Seirdh Runfalaich.
poussière d'éternité, étoile d'altérité,
on détruit chacun son coin les perles de demain.
ils veulent se la jouer junkie en ignorant ce que c'est que de se sabrer les pensées.
conscience altérée en permanence sous salvia, mescaline et kaya,
de speed en acide, et de Kalea en lobelia, de zacatechichi en inflata,
chaque drogue donne un pouvoir à celui qui est en quête de visions..
halluciner en permanence, maitriser clairvoyance et claire audience
en une transe dont beaucoup deviennent fous.
mais c'est avec finesse que je pratique la gnose enthéogène,
phases d'aya, histoires d'mdma, visions de Yemoha Gaïa Jah Waka-Tanka Legba Iwas.
Esprit lobotomie, libération psycho-active.,
Entraîner ses inframondes en une réalité rêvée,
planer, voler et re-grimper les cimes après avoir dévaler les pentes on se relève doucement
trop d'ecstasy, de mescaline et d'aya j'étais tombé mais l'on m'a soigné.
j'avais oublié le mystérieux mais la foi me l'a rendu j'ai retrouvé mes univers
car ils n'ont aucune frontières dès que j'accède à l'éther.
créatures akkaiennes, bêtes à cornes et chimères inavouables sont le bestiaire de mon être;
trimé dans la poussière, misère universelle et providence intentionelle .
infamie, calomnie, insomnie; moins tu dors et plus tu mens
à toi même, aux esprits et à la Terre évidemment.
tu te racontes des histoires auxquelles tu n'oses pas croire,
mais le réel n'est qu'un film organisé, storytelling a incendier.
pourtant tout paraît vrai mais rien est permis,
apprends la transgression et,
plus rien ne sera vrai et tout sera permis,
par la voie de la Providence et du Saint Péché.
t'endormant avec plaisir dans un ouranisme sans cesse renouvelé.
tu te mens et ne sais qu'échafauder des théories à expérimenter à en perdre l'esprit.
tu n'oseras même plus dormir par peur des songes incontrôlés d'un sommeil perché.
c'est seulement dans la crainte des Seigneurs que tes lois seront ton libre arbitre,
lorsque tu seras devenu Souverain de ton être Suzerain à toi même.
tu étais mal à l'aise à te vomir dans le Soleil tes craintes et tes douleurs,
à force de dépérir tu te savais vaincu à croire que tout est perdu,
à se mentir en permanence t'avais fini par te convaincre que tu t'étais créé un avenir,
mais tu vivais à tort, sans faire aucun effort, tellement facile de se perdre
car tu ne comprenais certainement pas les méandres de la mort dans laquelle tu errais,
des espaces intemporels dans lesquelles tu te croyais guidé par des signes que toi seul apercevait,
tellement tu te plaisais en original mais tu n'étais qu'un Golem prisonnier de sa glaise faîte chair.
plus tu en parlais et plus tu t'enfonçais dans les faux semblants pertinents et échafaudés.
dans ta défonce tu te transformais en spectre fantôme d'argile qui fondait
sous les pluies sans apparence permanente, tellement tu t'es signé dune effigie
que t'as percé d''épingles maléfiques sans te rendre compte q
ue c'est ton monde que t'envoûtait sans conscience, sans dignité ni amour propre
car tu avais corrompu ton sang sans élégance.
il est pourtant facile de faire amende et se racheter,
dénouer ses âmes des liens qu'on s'était attaché et s'avouant ses méfaits
les épreuves qu'inconsciemment tu t'es infligé lorsque tu planais
un pétard à enquiller, un pilon pour t'éclater, un ecsta pour t'envoler,
puis une bière pour tout noyer t'étais perdu dans ton sous monde, ta réalité.
sans la respectabilité d'un fait avéré qui prouverais ton authenticité.
histoire impersonnelle de ceux qui prennent des drogues pour s'amuser,
mais qui ne font que s'engluer dans l'enfer qui leur a été laissé.
conscience altérée d'un paradis perché manipulé en permanence
et oui c'est difficile d'accepter et s'avouer que de chemin on s'était planté,
on a perdu conscience alors il faut se ravaler le prâna qu'on s'est fait enlevé.
changer de tête et d'horizon, à la Mère-Terre pardon demander
pour le mal qu'on lui à fait lorsque de substance on avait perdu raison,
un camé, un drogué en rédemption qui ne souhaite plus vivre en Maya.
illusion diabolique d'un enfer réalisé où tu te trompes en vérité,
immortel intemporel t'y parviendras si tu défais les liens que t'as noué
sur des personnes qu'ont rien demandé et que tu as pollué
d'un narcissisme incontrôlable, un melon pitoyable et périmé.
la défonce n'est pas faîte pour tout le monde,
éternelle universelle tu resteras un dingue parmi les autres,
mais l'éphémère sobriété te rappellera ce que tu as laissé dans ta fuite
en l'irréalisable monde de ceux qui sont perchés.

