¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
My Sunshine (Boku no ohisama, Hiroshi Okuyama, 2024)

My Sunshine (Boku no ohisama, Hiroshi Okuyama, 2024)

Publicado el 26, dic, 2024 Actualizado 26, dic, 2024 Cultura
time 1 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
0
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

My Sunshine (Boku no ohisama, Hiroshi Okuyama, 2024)


J'ai bien aimé la délicatesse irisée de ce film, le second du jeune cinéaste (28 ans) Hiroshi Okuyama. L'histoire fait un peu penser à celle de "Billy Elliot" au pays du soleil levant. A ceci près que la cruauté feutrée de la société japonaise produit des effets tout à fait différents du milieu des prolétaires anglais dépeints dans le film de Stephen Daldry. L'histoire tourne autour de Takuya, un adolescent bègue qui préfère contempler la neige que lancer la balle ou le palet. Fasciné par Sakura, une patineuse de son âge, il tente maladroitement de reproduire les figures gracieuses qu'elle exécute sur la glace et attire l'oeil d'Arakawa, l'entraîneur de Sakura qui le prend sous son aile et tente de les réunir pour les faire concourir. Le réalisateur créé un film aérien et cotonneux avec une belle photographie, des paysages, des couleurs et des éclairages qui reflètent les états d'âme des personnages, trois solitudes qui déploient leurs ailes le temps de quelques moments suspendus avant l'inévitable crash. Il est difficile de démêler dans la décision de Sakura de se retirer du trio ce qui relève de préjugés quant à l'orientation (homo)sexuelle de Arakawa (très mal vue au Japon et encore peu abordée au cinéma, hormis dans le récent "L'Innocence" de Hirokazu Kore-Eda) et ce qui est lié à la jalousie de se sentir exclue de la relation privilégiée qu'il entretient avec Takuya alors qu'il est manifeste qu'il ne lui a jamais accordé la même attention. Dommage que le réalisateur ne sache pas comment finir son film qui après une première partie plutôt séduisante finit par s'épuiser complètement. La faute à un scénario sans doute trop évanescent.

lecture 3 lecturas
thumb comentario
0
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura
Jour 35
Jour 35

Don't get too attached, even heroes die eventually.Ne vous attachez pas trop, même les hér...

Franck Labat
1 min
Messe de minuit
Messe de minuit

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app