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Allez coucher ailleurs  (I Was a Male War Bride, Howard Hawks, 1949)

Allez coucher ailleurs  (I Was a Male War Bride, Howard Hawks, 1949)

Publicado el 24, nov., 2020 Actualizado 24, nov., 2020 Cultura
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Allez coucher ailleurs  (I Was a Male War Bride, Howard Hawks, 1949)

Spécialiste des screwball comédies avec deux chefs-d'œuvre à son actif (L'impossible M. Bébé et La Dame du vendredi), Hawks réalise en 1949 un troisième film appartenant à ce genre avec toujours Cary Grant dans le rôle principal. Mais Allez coucher ailleurs est considéré comme étant un ton en dessous des deux films cités plus haut en raison de son rythme déséquilibré. La deuxième partie souffre en effet de longueurs. Mais le film reste un excellent divertissement et un bon témoin de son époque. Les tracasseries administratives de l'armée US (pour ne pas dire sa paranoïa) conduisent Cary Grant qui joue le rôle du capitaine français Henri Rochard dans une situation kafkaïenne pleine de cocasserie. Pour pouvoir suivre sa femme qui est officier dans l'armée jusqu'aux USA, il doit administrativement puis physiquement (via le travestissement) se faire passer pour une "épouse de guerre" (I was a Male War Bride est d'ailleurs le titre en VO). Seules les épouses étrangères de militaires américains étaient en effet autorisées à entrer aux USA dans l'après-guerre, rien n'étant prévu dans le cas contraire. La loi des quotas de 1924 et l'anticommunisme étaient à l'origine de la restriction de l'immigration.

De cette histoire authentiquement arrivée à un français, Roger H Charlier, Hawks tire un brillant parti en la tirant vers la screwball débridée. Plus que jamais Cary Grant joue le rôle d'un homme infantilisé et ridiculisé par une femme qui s'approprie l'identité et l'héroïsme masculin. C'est elle qui porte la culotte, qui conduit le side-car, qui donne des ordres, qui le sauve. Grant est réduit à l'état de potiche et de pantin qui ne sait pas gérer ses rapports avec les femmes. Plus le film avance et plus sa virilité s'amenuise jusqu'à être réduite au silence. Sa performance, très burlesque met en scène un corps inadapté à son environnement, engoncé dans des espaces étroits (le side-car, la baignoire), amenuisé, expulsé de partout, projeté dans les airs etc. Un corps au genre instable, un aspect que Hawks avait déjà exploité dans L'impossible monsieur bébé. La dernière séquence, hilarante d'Allez coucher ailleurs est la seule de toute sa carrière où il apparaît travesti. Certes il s'agit d'un déguisement grossier derrière lequel il a conservé ses habits masculins. Mais alors pourquoi n'enlève-t-il pas sa jupe à la fin du film?

 

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