Le chemin peut être long, mais il ne se fait jamais seul.

Souvent en quête d’une place dans un univers étranger,

Personne ne sait vraiment où se trouve le véritable bonheur.

Une sensation, une intuition : une libération — l’écoute en est la clé.

Mais brisé par les météorites du passé, paralysé par le vide inconnu du futur,

L’obscurité, petit à petit, prend une place… notre place.

Elle prend racine au matin, et s’étend jusqu’au soir, lasse,

On ne la rejette plus. On ne fuit plus… On n’avance plus.

Le soleil se met à pâlir, nos confidents intimes, de sombres nuages gris.

Un simple verre d’eau nous noie de l’intérieur.

Pourtant, un soir où la nuit est noire, une étoile a souri à mon cœur.

Enfermé dans une galaxie de douleur et d’oubli,

Endormi dans ses luttes effrénées, ligoté, bâillonné,

Un corps hurlant, meurtri… et un esprit silencieux, désarmé.

Mon cœur ne croyait plus en la vie, car

Mon cœur ne croyait plus en l’amour, ni en la bonté du monde.

Étranger à moi-même, je me suis retrouvé — peut-être pas trop tard.

Parmi tous les mortels, êtres uniques et magnifiques : effet d’une bombe !

Dans l’attente, un jour, d’une lueur… gardant toujours espoir.

Cette lumière : explosion de vie, nourrissant l’amour des autres et de soi.

Tous des poussières d’étoiles, qui s’illuminent à chaque reconnexion.

Les rires et la joie réintègrent mon espace-temps.

À ma place, je l’ai toujours été. Je devais simplement écouter cette confirmation :

J’ai le pouvoir d’être lumineux, et de faire s’illuminer dorénavant

D’autres poussières d’étoiles, endormies dans leur carapace.

Ensemble, réunis, nous re-formons une étoile irradiant d’amour tout l’espace.