Bon et bel an 2024 ! 

Chère lectrice, cher lecteur, cher robot.

Les membres du vaisseau Panodyssey vous souhaite un bon et bel an !

Panodyssey participera au cours de cette annnée à bâtir, en glissant un peu de ciment entre les liens des membres de notre réseau que nous façonnnons jour après jour, un espace numérique différent. Différent de qui, de quoi ? Vous le savez probablement déjà, mais je vous invite à lire attentivement l'écrit signé Jean-Christophe Mojard  

Et pourquoi bâtir ?

Depuis la fin des années 1990, l'Internet déshumanise les relations humaines, au travail, à la maison, dans la rue et les transports, à table et ailleurs. Vous avez tous vu cette image de la belle année qui circule sur les réseaux en montrant la foule sur les Champs-Élysées enregister des clichés et audiovisuels pour dire et montrer : j'y étais.

Et bien non, tu n'y étais pas. Tu n'étais pas connecté(e) au moment présent que tu aurais pu vivre avec ceux qui t'entouraient et représentaient physiquement ton réseau du moment : un bonjour, un bonsoir, un sourire. Une écoute, une attention, une rencontre.

Les réseaux dirigés et assemblés par Mark, Elon et leurs confrères, n'encouragent pas la connection mais à la déconnection progressive du réseau social de chacun dans la vie réelle.

Avec des likes, des notifications, des défilements infinis et des affichages automatisés, ils utilisent la naturelle paresse de l'homme pour capter votre temps, votre attention et vous coupez progressivement du monde réel pour mieux reproduire en dehors de la vie numérique des comportements où le repli sur soi, la méfiance et bien souvent la peur d'aller vers l'autre sont légions.

Les réseaux ont transformé le monde des affaires et de la vie sociale d'hier, la géopolitique et ils sont les indispensables instruments de la propagande guerrière. Leurs fondateurs et dirigeants maîtrisent parfaitement les outils des réseaux pour entretenir les tensions, les vitesses "je n'ai pas le temps..." et les comportements qui se confrontent.

De ce monde là, chez Panodyssey, n'en voulons pas. Nous voulons prouver par l'action et l'innovation qu'un autre chemin numérique est possible et apaisé. Nous allons continuer d'utiliser les outils et les ingrédients des réseaux mais en faisant le tri - d'où l'absence de publicitié sur Panodyssey pour illustrer le tri - et en créant une recette sociale différente : des interactions qui instruisent et encouragent, des expériences de lecture et d'écriture ludiques et accessibles qui éduquent, une vie numérique apaisée et équilibrée.

Nous ne le ferons pas sans vous ! Le meilleur des réseaux n'est rien sans avoir atteint une taille critique pour donner le meilleur de lui même et vivre en bonne santé. La bonne santé économique d'un réseau est indispensable pour tenir la promesse de ses pierres fondatrices.

Chère lectrice et cher lecteur, - Amen au robot - nous avons besoin de vous pour en parler et faire découvrir Panodyssey à votre entourage en téléchargeant l'application mobile par exemple. Encouragez-les à prendre quelques minutes de leur temps de réseau pour découvrir et revenir de temps en temps sur Panodyssey, un tout petit bébé. Le bébé grandit et si vous n'avez pas apprécié l'expérience d'hier, peut-être aimerez-vous l'expérience que nous proposerons demain.

Tous les chemins que nous avons entrepris pour en être là aujourd'hui sont alternatifs. Nous avons évité de nombreuses peaux de bananes parce que nous sommes aguerris et nous avons ainsi su éviter les pièges de ceux qui ne nous facilitent pas la vie.

Notre traversée en 2024 sera toujours alternative, et nous accomplirons avec vous de nouvelles et enthousiasmantes actions.

Merci de nous avoir lu et merci à toutes les créatrices et à tous les auteurs de publier ici le fruit de leur créativité en toute liberté.

Chaleureusement,
Alexandre Leforestier, Président de Panodyssey 

Image : Extrait du texte signé Jean-Christophe Mojard publié sur Panodyssey le 2 janvier 2024 dans sa Creative Room : L'oeil et la plume