IA : l'humain reste-t-il le maître du jeu ?
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IA : l'humain reste-t-il le maître du jeu ?
L'intelligence artificielle (IA) est devenue une force motrice pour la transformation numérique de nombreux secteurs de l'industrie. Elle est utilisée pour automatiser des tâches répétitives, analyser des données, résoudre des problèmes complexes, et même prendre des décisions à la place des humains dans certains cas. Cependant, l'IA soulève également des préoccupations sur la place de l'humain, en particulier en ce qui concerne la propriété intellectuelle.
La propriété intellectuelle (PI) est un ensemble de droits exclusifs qui protègent les créations intellectuelles, telles que les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les marques, les dessins et modèles, et les secrets commerciaux. La PI est essentielle pour encourager l'innovation et le développement économique, car elle permet aux propriétaires de droits de contrôler l'utilisation de leurs créations et de bénéficier des avantages économiques qui en découlent.
Cependant, l'IA peut compliquer la protection de la PI, car elle est capable de créer et d'utiliser des œuvres créatives sans l'intervention humaine directe. Par exemple, une IA pourrait créer une musique originale, rédiger un article ou développer une invention sans l'aide d'un humain. Dans ces cas, il peut être difficile de déterminer qui est le véritable propriétaire des droits de propriété intellectuelle.
Pour garantir la protection de la PI dans le contexte de l'IA, il est important de considérer la place de l'humain dans le processus de création. Bien que l'IA soit capable de créer des œuvres originales, elle n'est pas capable de comprendre l'intention créative derrière la création. L'humain est donc encore nécessaire pour apporter une contribution créative significative dans le processus de création.
Ainsi, pour garantir la propriété intellectuelle, il est essentiel de déterminer la contribution créative de l'humain dans la création. Les lois sur la PI actuelles, telles que les lois sur les brevets, les marques et le droit d'auteur, peuvent nécessiter une révision pour prendre en compte la contribution de l'IA et de l'humain dans le processus de création.
Par exemple, en matière de droit d'auteur, la loi pourrait exiger que l'IA soit considérée comme un outil créatif plutôt qu'un créateur autonome. Dans ce cas, les droits d'auteur pourraient être attribués à l'humain qui a utilisé l'IA pour créer une œuvre plutôt qu'à l'IA elle-même.
Chez Panodyssey, l'humain a le dernier mot !
Les droits et devoirs n'incombent pas aux outils mais bien à ceux qui les utilisent.
Qu'en pensez-vous ? Réagissez dans les commentaires ;-)
Crédit : Photo de Andrea De Santis sur Unsplash
Surf Xi 4 months ago
Pour la conclusion j'ajouterais volontiers "ainsi qu'aux personnes qui les conçoivent, développent, vendent, financent et en tirent profit", juste pour rendre à César... 😇🤓
Yann Rigo 3 months ago
😅
Thomas Janin 5 months ago
Tout à fait d’accord avec le propos conclusif : l’humain garde une valeur ajoutée en guidant l’IA.
Bien utiliser l’IA générative, ça s’apprend. L’humain qui arrive à un bon résultat avec un usage réfléchi de l’IA mérite la PI.
Mais serait-il possible de forcer les modèles d’IA générative à dévoiler les données d’entrainement spécifiques qui leur ont permis de générer ce résultat ?
➡️ Cela permettrait de récompenser aussi les créateurs dont les contenus nourrissent les modèles.
La PI serait alors partagée…
Mais je ne crois pas que les modèles d’IA générative sont capables de faire le lien entre les données d’entrainement et le résultat généré.
Yann Rigo 3 months ago
super idée 👍🏼
Julien Ziemniak 1 year ago
AI, PI, et l’HI dans tout ça ? HI comme honnêteté intellectuelle. Ce que l’on appelle intelligence artificielle n’a rien d’intelligent ni même d’artificiel, c’est un algorithme, un programme informatique, un peu sophistiqué. Capable d’apprendre, dit-on. Oui et alors ? Trados, par exemple, est aussi et depuis fort longtemps capable de comparer en temps réel le texte que vous traduisez à tous ceux que vous avez déjà traduits et si similitude forte il y a, à proposer une phrase entière. Rien de magique donc, de ce côté là non plus.
Les photographes, infographistes, imprimeurs, dessinateurs, ingénieurs, architectes, utilisent des programmes de traitement de l’image, de PAO, CAO, etc. Et personne ne se pose la question de la propriété intellectuelle. Elle est, c’est tout.
ChatGPT est programmé pour être très consensuel, or l’art, le génie, c’est la radicalité, la rupture. Donc, si vous avez vraiment du talent dormez tranquille. Pour les autres comptons sur leur HI.
Chris Falcoz 1 year ago
Je suis plutôt d'accord avec cette réflexion.
La personne qui avait gagné un concours au USA en utilisant l'IA Midjourney avait expliqué avoir travaillé plusieurs semaines pour reproduire ce qu'il recherchait.
Bernard Ducosson 1 year ago
Artificiel : qui n'est pas conforme à la réalité nous assure Larousse. L'IA ne sera qu'un clonage de l'intelligence humaine... Gardons-nous de s'en inquiéter.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier 1 year ago
Très bon ! ))
Yann Rigo 1 year ago
Merci