

Clash in Paris 2025 - Maxime Saint Michel
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Clash in Paris 2025 - Maxime Saint Michel
Loin de moi l’idée de me lancer dans un photo dump du mois d’août ; une tendance qui m’amuse, mais que je n’ai jamais suivie. La rentrée m’insuffle, cependant, de nouvelles idées : nostalgique des blogs et poussé par les articles que j’écris pour Etoile Cinémas Béthune, j’ai fini par me motiver à reprendre l’analyse d’œuvres qui m’ont touché. La première d’entre elles sera Clash in Paris.
J’ai vécu ce spectacle le dimanche 31 août 2025, au sein même de Paris La Défense Arena, alors qu’il était retransmis en direct – légalement en France – sur le WWE Network et diffusé le lendemain sur AB1. A peine rentré, j’ai été bouleversé par la vision de cette immense Tour Eiffel trônant parmi les logos de la World Wrestling Entertainment et la communion avec le public.
Who let the dogs out ?
Bronson Reed et Roman Reigns ouvrent le show. Si l’intrigue manque de profondeur, elle questionne l’honneur du Chef Tribal, adoubé par plus de 30 000 spectateurs. Le face-à-face tient ses promesses, en plus de mettre en avant un jeune talent opposé à la plus grande Superstar de la WWE, mais ce sont surtout les retombées cataclysmiques de la confrontation qui resteront dans les mémoires.
Allez les Bleus
A la télévision, on ne comprend pas toujours l’intérêt d’avoir des matchs plus légers. Pourtant, après ce choc des titans, j’avais besoin de reprendre mon souffle. Le combat entre les Street Profits et les Wyatt Sicks pour les titres par équipe de la WWE s’est donc imposé comme une respiration bienvenue. Le public, plus calme, n’a pourtant jamais retenu sa joie devant chaque moment de voltige offert par les catcheurs.
Le choc des générations
Nikki Bella défiait Becky Lynch pour son titre Intercontinental, dans le seul match féminin. Les spectateurs n’hésitent pas à montrer leur mécontentement : beaucoup auraient préféré en voir d’autres, réservés pour un prochain Premium Live Event aux Etats-Unis. Moi je suis content d’avoir vu une icône de la Génération Catch Attack passer le flambeau à la lutteuse la plus inspirante de notre époque.
La ligue des nations
Je n’attendais rien du Donnybrook Match entre Rusev et Sheamus. Pour moi, ce n’était qu’un prétexte pour la WWE de faire s’affronter des catcheurs Européens sur le sol Français, alors que l’intrigue aurait pu se résoudre dans un show mineur. Quel homme de peu de foi ai-je été : les deux lutteurs n’ont reculé devant aucun sacrifice pour divertir le public et offrir le meilleur combat de la soirée.
Never give up
The Time is now : le moment que toute l’arène attend est enfin arrivé. Logan Paul entre sous des huées, avant de laisser place à la légende vivante du catch, le seul et unique, John Cena. Le public est littéralement en feu pour le dernier match en France de celui qui a fait naître cette passion chez de nombreux fans, petits ou grands ; et il nous le rend bien en livrant sa seconde plus belle performance de l’année.
Le clou du spectacle
Quand sonne l’heure du main event, j’exulte. Cult of Personality m’accompagne depuis 2011 dans les bons comme dans les mauvais moments ; à l’entrée de CM Punk, j’ai enfin l’occasion de la chanter au côté d’un public aussi excité que moi. Sans désamour pour le Best in the World, ni même pour Jey Uso ou LA Knight, le pinacle de ma soirée demeure néanmoins l’ovation faite à Seth Rollins et sa fameuse sérénade.
Ce match pour le titre Poids-Lourd est un classique des Fatal-4-Way de la WWE : malgré la stipulation, les catcheurs s’arrangent pour s’affronter en un contre un dans le ring et les quelques interactions les mettant en scène tous les quatre récompensent la foule. Le combat est solide, efficace et s’appuie sur de nombreux éléments narratifs mis en place ces derniers mois. Sa conclusion est magistrale.
C’est en pleurs que je vois Clash in Paris se terminer. Je ne saurais jamais si le spectacle en lui-même était aussi exceptionnel que je le pense ou si le contexte de Paris La Défense a décuplé mes émotions ; sans doute un peu des deux, mais c’est ça le catch. De l’action, du sang et des larmes. Merci WWE pour ce passage en France et on espère vous y revoir l’année prochaine

