Quelle est cette nostalgie qui nous envahit quand nous parlons du temps jadis ?

Est-elle vraiment justifiée ?

Est-ce que nous ne sublimons pas ce qui s’est produit dans le passé ?

Les temps jadis, c’est bien dans les livres et dans les films, mais dans la réalité...

Le 20e siècle a été le témoin de deux guerres atroces en Europe. Entre le gazage sur les champs de batailles pendant 14-18, les gueules cassées pour lesquelles la Loterie avait été créée (vous le saviez ? C’était pour aider les soldats à se reconstruire). Puis vint la seconde, celle-là nous a apporté le nazisme, l’extermination de masse d’un peuple qui ne demandait rien à personne.

Sans compter tous ces conflits où la France a trainé ses guêtres au nom de sa puissance coloniale. Outre les blessures infligées à ses soldats et leurs familles, il reste la honte d’idéaux qui n’étaient autres que financiers.

Aaah ces temps jadis, dont la médecine était balbutiante, n’hésitant pas à torturer les cobayes au nom de la science.

Aaah ces temps jadis qui adoraient brûler les femmes sur le bûcher parce qu’elles connaissaient le secret des plantes médicinales, qui les excluaient des églises lors de leurs menstruations, car elles étaient impures et considérées comme étant sans âmes.

Aaah ces temps jadis où seul l’homme avait le droit d’hériter, de gérer, d’avoir un compte bancaire, un chéquier, etc., etc., etc.

Eh bien, moi, c’est le temps d’aujourd’hui que j’aime. Avec toutes ses imperfections, mais aussi ses évolutions qui, de ce fait, me donnent le droit d’être. Même si je suis une femme ! J’ai le droit d’être entrepreneure, d’avoir un compte bancaire, d’hériter et de donner mon opinion sur n’importe quel sujet.

Alors, pour rien au monde, je ne voudrai retourner dans ce passé inégalitaire des temps jadis, même si celui-ci n’est pas parfait !