Il fut un temps où l’élégance résidait dans le vide : des murs blancs, une garde-robe neutre, des résolutions qui tenaient trois semaines. Cette année, je dis non aux to-do lists moralisatrices et aux injonctions de “devenir la meilleure version de moi-même” – comme si j’avais été une version bêta jusqu’ici.

2025 ne sera pas l’année du contrôle, mais celle de l’excès assumé.

Parce que, soyons honnêtes, ma rupture date de 2023,

2024 était censée être mon année de renouveau, mais en réalité… pas tant que ça. J’ai coché quelques cases, avancé sur certains plans, mais l’idée d’un grand reset émotionnel ? Mensonge.

Alors pour 2025, je n’attends plus d’llumination soudaine. J’arrête de vouloir guérir proprement, de ranger mes émotions dans des boîtes bien étiquetées. Cette année, je vais tout ressentir, tout explorer.

L’Exagération, Mais Version Luxe

Le minimalisme émotionnel ? Très peu pour moi. Plutôt que de m’interdire de ressentir, je veux tout vivre. Trop d’émotions, trop d’envies, trop d’expériences.

Je me suis fixé des défis qui ne sont pas là pour cocher des cases, mais pour m’immerger dans la vie : courir un 10 km, pas pour brûler des calories, mais pour me prouver que je peux me dépasser. Me mettre au crochet, pas pour être productive, mais pour occuper mes mains quand mon cerveau me rejoue les mêmes souvenirs en boucle. Et préparer un voyage en Irlande, parce que parfois, il faut mettre un océan entre soi et ses vieux fantômes.

Et puis, il y a les petits excès du quotidien : un cocktail en trop un mardi soir, une sortie qui finit plus tard que prévu, un crush qui n’a aucun avenir mais qu’on savoure quand même.

L’Excès Comme Réparation

Quand on a le cœur en friche, on a deux options :

1.Se replier sur soi, miser sur le “less is more”, méditer, boire des tisanes detox.

2.Option plus réaliste : accumuler tout ce qui peut donner l’illusion que la vie continue.

Moi, j’ai choisi la deuxième.

Je veux du bruit, du chaos, du mouvement. Des livres empilés sur ma table de chevet que je lirai peut-être un jour. Des playlists surchargées, des films cultes que je regarderai seule en mangeant des sushis sur mon canapé.

Et si, dans le lot, il y a un flirt sans lendemain, une conversation sans enjeu juste pour le plaisir de séduire, ou une playlist remplie de chansons qu’on s’était juré d’arrêter d’écouter… eh bien, tant pis.

Et Si L’Excès Était La Clé ?

L’Histoire nous le montre : après chaque grande crise, il y a une explosion. Les années folles après la guerre, la fièvre du disco après les 70s moroses… et moi, après cette rupture qui n’en finit pas de s’effacer, j’ai bien le droit à ma propre renaissance.

Alors oui, 2025 sera excessive. Trop de projets, trop de verres entre copines, trop de rires, trop de rouge à lèvres, trop de tout.

Et si c’était ça, la vraie élégance ?