

Y’A RIEN
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Y’A RIEN
Y’a rien à comprendre.
Y’a rien à expliquer.
Y’a rien à attendre.
Y’a rien à disséquer.
C’était juste comme ça.
S’te plais m’en veux pas.
J’étais là. T’étais là.
C’était bien. J’parle de quoi ?
Nous étions une heure de mat.
On avait les yeux rentrés dans leurs baraques.
On parlait plus on f’sait des bruits à la place.
C’est à c’moment là q’j’ai senti l’truc quelque part.
J’ai essayé d’limiter mes erreurs.
J’t’ai écris un texte dont l’inspi vient d’la lumière d’mes toilettes.
J’savais bien q’l’amour ça t’faisais peur.
Mais j’l’ai fait quand même. QUAND MÊME. C’est quand même mieux d’être honnête.
Parce que j’pense q’j’le pense.
Parce que j’crois q’je t’aime.
J’déteste même plus l’silence.
J’l’embrasse si c’est tes lèvres.
Je t’aime !
Pardon pour le gros mot.
Pardon pour c’texte aussi.
J’veux rien en r’tour, Chlo !
Juste un « ta gueule ! » ça suffit.
Je t’aime !
Y’a rien à comprendre.
Y’a rien à expliquer.
Y’a rien à attendre.
Y’a rien à disséquer.
Je t’aime !

