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Ouvrir le LightHouse, c’est comme ouvrir un bouquin.
On plonge dans un monde à part,
qu’on ne connaît pas bien,
et des personnages, hauts en couleurs,
se pointent sans prévenir,
avec le sourire, ou les pleurs,
ça dépend aussi bien du temps, que de l’heure,
des caprices des saisons, ou de l’auteur…
Ils débarquent et racontent leurs histoires.
Des histoires absurdes, déprimantes…
Touchantes
parfois, mais pas toujours.
D’amour, les histoires,
ou de bagarre.
Et la tête cogne le bar,
sans faire exprès,
pour cacher une larme, un fou rire,
ou parce que la caboche est trop lourde à porter,
ou parce qu’à se trouver moche, certains préfèrent se cacher
en attendant que l’alcool fasse effet
et maquille les cajots en bimbos,
et les maigrichons en Apollons.
Alors on tourne la page consommée,
eux, relèvent la tête,
et habillent de mensonges les phrases à rallonge
en sirotant l’ivresse qui se déverse des chapitres suivants.
Mais les récits écrits à l’encre de beuveries sont bancals.
Ni queue ni tête ni poésie, que dalle !
Juste quelques râles, quelques cris,
confessions intimes, en provenance des latrines,
étouffées par l’envolée lyrique d’une Gibson électrique.
Ouvrir le LightHouse, c’est comme ouvrir un livre,
et se laisser porter par ce qu’il délivre, ivre
de la liqueur chagrin d’un cœur d’écrivain.
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