Les membres de la famille Esterion n'en reviennent pas. Le grand père serait donc la proie idéale pour le Démon. Rien d'illogique, vu sa vieillesse et sa condition physique. C'est pour cela que le Démon voulait le surveiller. Mais désormais, nous avons sécurisé le manoir. 

- Donc vous avez volontairement laissé mon père ici ! s'indigne Edith. 

- Si nous échouons, nous serions les seuls à mourir, expliquais-je. En le faisant monter à bord du bateau, le Démon l'aurait suivi et serait peut-être arrivé dans les grandes villes, et il aurait été impossible de l'arrêter. 

- Au moins, ici, nous avons une chance de le contenir, enchaine Noémie. Et avec l'aide de votre fille, nous pourrions même le vaincre. 

- Cette petite sotte aurait du mourir à sa naissance ! agresse Arthur. J'en ai plus qu'assez d'elle ! 

- Si cela avait été le cas, le lien aurait été rompu et il aurait été affaibli, certes, répond Iris. 

- Mais le Démon n'aurait pas été vaincu ! répliquais-je. Seulement affaibli ! Sans Iris, nous ne pourrions pas utiliser le lien qu'elle a avec lui. Il suffirait de.. 

- Une minute, coupe Iris. Le Lien. Je ne ressens plus ce que fait le Démon, il s'est camouflé. 

- Camouflé ? 

- Il m'empêche de le ressentir. Mais en faisant ça, il ne sait pas non plus ce que je fais, c'est à double tranchant. Seulement, il doit préparer quelque chose de dangereux. 

La pluie commence à tomber... Elle gagne en intensité au fur-et-à mesure. Nous vérifions les lieux une fois de plus, ainsi que les barricades. La nuit tombe, il pleut toujours. L'orage arrive, lui aussi. Tout semble se mettre en place. Personne ne semble parvenir à dormir... J'effectue une ronde avec Théodore. En inspectant les étages supérieurs, nous ne remarquons rien d'anormal. Soudain, Noémie m'appelle depuis l'entrée. Nous descendons aussitôt, armés de nos fusils et pistolets. Elle est devant la porte. 

- Qu'y a-t-il ? demandais-je. 

- Quelque chose cogne contre la porte depuis tout à l'heure, explique Noémie. Je ne sais pas ce que c'est. 

Effectivement, quelque chose se cogne contre la porte. Je prépare un pistolet et m'en approche... Serait-ce Thomas ? Il est peut-être blessé et souhaite se rendre. J'ouvre en gardant mes distances : Un cadavre avec un trou dans la poitrine avance vers moi ! Je le repousse et lui tire dans l'épaule ! Il s'arrête deux secondes... Puis marche à nouveau vers moi ! Je lui referme la porte dessus, mais il pousse ! 

- Cela devrait aller, lançais-je. Tant qu'il est seul, il ne représente pas une menace ! 

Je recharge mon pistolet tout en restant adossé contre la porte... Soudain, la charge est plus importante ! Je recule, la porte s'ouvre ! Ils sont désormais trois ! Théodore et Noémie leur tirent dessus, mais ils ne ressentent pas les balles ! J'en tue un en visant la tête à bout portant ! 

- Je sais que c'est dur, mais il faut viser la tête ! expliquais-je. 

- C'est compliqué, réplique Théodore. Nous n'avons plus beaucoup de munitions ! 

D'autres morts arrivent ! J'aperçois aussi un renard passer entre eux... Il me saute dessus ! Je parviens à lui tirer dessus, il tombe au sol ! Je lui brise le crâne avec mon arme, il ne fera plus de mal à personne. Un trou dans la poitrine. Bon sang, le démon nous attaque aussi avec les animaux morts. Nous reculons jusqu'à une autre porte présente dans le couloir d'entrée ! Celle ci est lourde, cela devrait les retenir ! Hélas, non. Ils sont cinq ou six à pousser, nous avons du mal et nos armes n'ont plus de munitions ! 

- J'ai un plan, lance Théodore. Tenez bon le temps que je revienne ! 

- Magne toi ! ordonnais-je. 

Théodore se met à monter les escaliers au plus vite. Noémie et moi peinons à maintenir la porte fermée. Le bois est vieux, ils parviennent à passer leurs mains au travers ! 

- On va pas s'en sortir, cette fois, peste Noémie. 

- Arrête de dire des idioties, lançais-je, on va s'en sortir ! 

Un bruit de fenêtre qui casse. Nous nous retournons aussitôt, mais impossible de voir quoi que ce soit. Un éclair met en contraste une forme assez basse, puis cela disparait. Pourtant la fenêtre était renforcée. Théodore arrive avec une hache et deux épées ! Il me donne la Hache et confie une épée à Noémie ! Les membres de la famille Esterion nous rejoignent pour découvrir d'où provient tout ce vacarme : Ils constatent avec horreur que nous combattons des morts. 

- Mon dieu ! panique Edith. 

- Restez dans les étages supérieurs ! ordonnais-je tout en donnant un coup de hache. 

Nous parvenons à les repousser, mais les animaux ne nous facilitent pas la tâche. J'ai même été attaqué par un chat, nom de dieu. Noémie a dû se débarrasser d'un sanglier. Combien de choses ont vécues sur cette île ? Nous coupons la tête d'un autre mort puis refermons la porte avant de la barricader à l'aide de meubles. Nous soufflons un peu... C'était tendu. Puissent-ils reposer en paix. 

- Bon sang ! peste Théodore. Il nous envoie son armée ! 

- Une minute, lançais-je. Quelque chose a traversé cette fenêtre. Il faut la consolider ! Nous avons peut-être quelque chose à l'intérieur ! Prenez des torches avec vous ! 

Nous inspectons la brèche... La pluie a rendu le sol à l'extérieur boueux, nous avons donc une empreinte. Hélas, ce n'est pas n'importe quelle empreinte. 

- Oh, merde, lâchais-je en réalisant le danger. On dirait les empreintes d'une panthère. 

- Quoi ? demande Noémie pour être sûre. 

- Une panthère est entrée dans le manoir. 

- Oh, merde. 

Un éclair tombe, nous apercevons la bête sur une table au loin. La moitié du visage nécrosé, laissant voir une partie de ses dents encore tranchantes. Une cicatrice sur son œil. Sa patte droite semble rongée, certaines cottes sont visibles, son pelage est couvert de boue. Malheureusement, son grognement nous indique qu'elle n'en est pas moins dangereuse. Elle rugit ! Je tire ma dernière balle en sa direction, elle l'évite ! 

- COUREZ !! hurlais-je. 

Nous fonçons vers l'escalier et tentons de placer un meuble pour la gêner, elle se contente de sauter par dessus ! La panthère met Noémie au sol et tente de la dévorer, cette dernière se défend avec son épée et éloigne la terrible dentition de son agresseur ! Théodore lui vient en aide, mais il se fait griffer au bras ! Nous parvenons à la repousser et mettons plus de meubles pour la bloquer ! Elle parvient à se faufiler quand même !! 

- Bon sang, pourquoi y a-t-il une panthère sur cette île ?! hurle Noémie, en colère. 

- Je sais quoi faire ! lance Iris. Théodore, donnez moi votre épée ! 

- Pourquoi ? demande ce dernier. 

- Il n'osera pas me blesser ! 

Iris prend l'épée de Théodore et se dirige vers la panthère ! L'animal hésite à attaquer, le Démon se rend compte qu'il s'agit d'Iris, il refuse de la blesser. Pas Iris ! Elle transperce la gorge de la bête et saute à travers les meubles afin de l'éloigner ! Nous l'entendons tomber en bas. 

- Iris ! hurlais-je. 

Je retire les quelques meubles gênants et fonce voir Iris ! La panthère est clouée au sol, Iris est à coté, sonnée. Nous l'aidons à se relever. Soudain, du bruit près de l'entrée. Quelqu'un peste contre les morts-vivants...! Je reconnais cette voix, il s'agit de Thomas ! Nous débarrassons la porte tout en nous préparant à un éventuel danger, puis ouvrons ! D'un coup de dague, il les élimine, sans même viser la tête ! D'autres le poursuivaient, mais il referme la porte d'entrée puis nous rejoint. Il est cerné par des armes à feu. 

- Pose ton arme au sol, Thomas, ordonne Théodore. 

- Cette dague pourrait tout résoudre, répond le fugitif. Prendre une vie pour nous sauver tous. 

- Hors de question, lance Noémie. Pose ton arme ! 

- Et quel est donc votre plan ?! Cette chose n'a fait que me poursuivre, j'ai bien vu de quoi elle était capable ! En faisant évacuer l'île, vous avez gravement précipité les choses ! 

- Tu proposes de t'allier à nous ? demandais-je. 

- C'est une alternative. Mais vous ne voudriez pas. 

- Bien sûr que non, ton plan consiste à tuer Iris. 

- Pourquoi ne comprenez vous donc pas ! Cela ne peut pas se passer autrement ! Que pensez vous qu'elle cache sous ses bandages aux mains ? Elle a la marque du diable marquée au fer rouge ! 

- Vous êtes complètement malade ! 

- Il dit vrai, avoue Iris.

Nous nous retournons vers Iris, qui regarde sa main droite. Elle retire ses bandages. Un Pentagramme inversé y est visible, comme une cicatrice. 

- Vous voyez ? accuse Thomas. Il n'y a plus rien à faire. 

- Il a raison, continue Arthur. C'est le seul moyen. 

- Le seul moyen, hein ? demandais-je ironiquement. Ridicule. Je peux trouver mieux. 

- Ah oui ? demande Thomas. Et comment ! Dis nous, toi qui est un génie ! 

Je réfléchit. Bon sang, il me faut une idée, vite. Ce démon est malin, rapide, grand, fort, mortel. Il peut contrôler ses victimes. Il n'aime pas le feu. Seul point faible? Non... J'ai le moyen d'inverser les rôles. 

- Oui, j'ai un plan, répliquais-je avec détermination tout en braquant le canon de mon arme vers le vieillard de la famille Esterion. 

- Père ! hurle Edith. 

- Bon Dieu mais vous êtes fou ! s'indigne Arthur. 

- Adam, que fais tu ?! demande Noémie. 

- Je L'ATTIRE. Vous autres, allez chercher toutes les couvertures, matelas et oreillers, tout ce qui est mou dans cette fichue maison, et allez les empiler dehors derrière cette fenêtre ! Sans ça, je tue cet homme ! 

- Mais pourquoi donc ? demande Marilyn. 

- Obéissez ! 

Ils se dépêchent d'accomplir leur tâche en passant par une autre porte que celle de l'entrée. Le manoir est grand, il y a plusieurs chambres. Beaucoup de matelas, de couettes et d'oreillers. Je leur dis de prendre les vêtements avec. Dehors, nous avons un immense tas mou. 

- Cela suffit, maintenant ! peste Edward, le frère d'Edith. Pourquoi nous avoir ordonné une telle fol.. 

Un hurlement strident se fait entendre. Il arrive. Il a peur que je ne blesse son protégé. Thomas se révolte et tente de me mettre au sol ! Il me désarme ! Noémie tente de m'aider, mais il la repousse d'un coup de pied ! 

- Vous allez tous nous tuer ! hurle Thomas. 

- J'ai un plan ! affirmais-je. 

- Le miens est bien plus effic..!

La panthère que nous pensions morte lui saute à la gorge. Il en lâche sa dague. La bête le déchiquète. Je récupère la dague et m'éloigne au plus vite de l'animal ! Il me fixe... Bon sang, je suis sa prochaine cible ! 

- Adam ! hurle Théodore. 

Il tire sur l'animal, mais ce dernier n'en a rien à faire, il me bondit dessus ! Nous roulons un peu... Puis la bête disparait dans un nuage de poussière, ne laissant que ses os. Je l'ai transpercée avec la dague. 

- Adam ! panique Noémie tout en venant à mon aide. 

- La dague, réalisais-je. La dague tue les marionnettes du démon au moindre contact ! 

- Quel est le plan ?! demande Théodore. 

- Et bien, cela consistait à mener Thomas tout en haut du manoir pour que le démon le rejoigne, puis mettre le feu à la structure, mais nous allons devoir changer de plan...! 

- Vous voulez mettre le feu au manoir ?! demande Arthur, choqué. 

- Oui, c'est le seul moyen d'en finir une bonne fois pour toute ! Surveillez l'entrée pendant que nous allons préparer de quoi mettre le feu ! 

- Je ne vous laissera pas mettre des innocents en danger ! riposte le médecin. 

- Vous n'avez pas votre mot à dire, docteur, expliquais-je en braquant mon arme sur lui. 

Il finit par s'écarter. Je confie la dague à Iris pour qu'elle puisse éliminer les potentiels morts-vivants qui parviendraient à forcer la porte et monte avec Noémie et Théodore afin de répandre de l'huile un peu partout dans le manoir. Il n'y en a pas assez pour une telle structure, alors nous nous contentons d'en verser au moins à chaque étage, le vieux bois fera le reste. Par la fenêtre, je remarque quelque chose. Ou plutôt, l'absence de quelque chose. Je ne vois pas l'extérieur. Pourtant, nous avions mis des torches à l'extérieur de chaque fenêtre... J'en prend une et me rapproche... Un oiseau fracasse la fenêtre et m'attaque ! Je l'assomme d'un coup de torche ! D'autres arrivent, ils se regroupent afin de faire tomber les torches des fenêtres ! 

- Il contrôle les oiseaux afin de retirer les torches des fenêtres !! hurlais-je. 

- Il a aussi retirées celles des étages supérieurs ! confirme Noémie, en haut. 

- La porte commence à céder sous le nombre de ces horreurs ! lance Edward, depuis l'entrée. 

La situation s'empire à chaque seconde. Je ferme la porte de la pièce d'où je sors puis fonce aussitôt chercher d'autres armes dans la salle d'exposition. Iris, de son coté, s'éloigne un peu des autres... Elle maintient la dague tout en observant le pentagramme inversé sur sa main droite... Elle hésite. Elle sait que cela serait très douloureux. Je redescend avec plusieurs armes, dont une lance, que je confie à Edward ! La porte cède, les morts rentrent ! Il s'en sert pour en empaler plusieurs ! Noémie m'appelle depuis l'escalier. 

- Adam, hurle-t-elle, il n'y a plus aucune torche aux différents étages ! 

- Vite, commençais-je, essaye de..!

Un immense fracas de verre se fait entendre, accompagné par du bois qui tombe. Nous savons pertinemment ce que cela signifie. IL est entré. Il ne cherche plus à être discret, il veut nous éliminer purement et simplement. Avec son invisibilité, il pense pouvoir nous avoir ? Et bien il se trompe. Je récupère le collier et reprend la dague à Iris. Les autres parviennent à bloquer le chemin des morts-vivants. 

- Tu penses être invincible, hein ?! lançais-je. Tu penses pouvoir nous dévorer tous, tel un loup entouré d'agneaux ! 

Un hurlement des plus horrifiques vient en guise de réponse. Le Démon est à l'intérieur du manoir, mais les différentes torches l'empêchent d'agir à sa guise. 

- Et bien tu te trompes ! 

Je brise le collier avec la Dague !! Un hurlement encore plus fort se fait entendre, la foudre tombe ! Le cri du démon continue, il est en colère !! Des meubles sont renversés, il ne supporte pas ce que je viens de faire ! Un mort se fraye un passage et me plaque au sol, j'en perd la Dague ! Je lui tire une balle dans le crâne, il succombe ! 

- Théodore, prend une torche et une lame, lançais-je, nous allons tuer ce fils de pute une bonne fois pour toute ! 

- Avec plaisir, réplique-t-il. 

Nous nous équipons et montons aussitôt les escaliers pendant que les autres éliminent les morts-vivants tentant de rentrer dans le manoir. Arrivés à la salle d'exposition, quelque chose attrape Théodore et le jette contre un mur ! Je met aussitôt ma torche devant ! Oh, Seigneur. Une apparence décharnée, de longues griffes, des crocs tout aussi tranchants...! Son apparence est terrifiante ! Il hurle tout en s'éloignant des flammes ! 

- Théodore, tu vas bien ?! demandais-je en agitant ma torche. 

- Oui, ça va, répond-t-il. Bon sang, quelle horreur ! 

- Arrière, démon ! Arrière ! 

Il hurle pour m'intimider. Cela fonctionne, je recule ! Théodore prend son courage à deux mains et frappe le démon avec sa torche, ce dernier crie sous la douleur ! Les flammes l'effraient ! Je tente de lui donner un coup de hache, mais je rate ! Je réessaye aussitôt ! Mon coup touche, mais ne blesse pas. Sa peau est invulnérable. Il n'aime pas le feu, mais ça s'arrête là. Je lui donne un coup de torche, il recule ! Je tente de lui en donner un autre, mais il saisit ma torche. Il la broie et la jette derrière lui ! Il n'a plus peur de se blesser avec le feu, sa détermination à nous tuer est plus importante ! 

- Théodore, on a un problème ! lançais-je. 

- Je vois ça ! réplique-t-il. 

Le démon se prépare à me donner un coup de griffes...! En bas, Iris tente d'utiliser leur lien afin de l'en empêcher ! 

- NON ! hurle-t-elle depuis l'entrée tout en se cognant contre un mur.

De notre coté, le démon perd subitement l'équilibre ! Il se débat dans le vide ! Il hurle contre le mur ! 

- Mais qu'est-ce qu'il lui arrive, bon sang ?! hurlais-je.  

- Mais qu'est-ce que j'en sais ?! répond Théodore. 

En bas, Iris se fait projeter sans aucune raison apparente contre un mur. Elle réplique en se déportant d'un coté ! De notre coté, le Démon percute un mur ! Théodore en profite pour lui mettre un coup de torche dans le dos ! Le Démon continue de se débattre, Iris résiste ! Il fait un mouvement de bras des plus violents ! Iris, de son coté, se fait projeter à plus de deux mètres ! Elle atterrit près de la Dague. Le démon se retourne à nouveau vers Théodore et moi, en colère. Je regarde par la fenêtre et aperçoit le tas de couvertures que j'avais demandé aux membres de la famille Esterion de positionner. 

- Théodore ! Utilises ta torche pour l'empêcher de descendre les escaliers, ordonnais-je.

- Quel est le plan ?! demande-t-il. 

- Je l'attire dans les étages supérieurs, commencez à tout brûler !

- Mais tu es malade ! 

- Fait ce que je te dis, moi je l'occupe pendant ce temps !

- Ne te fais pas tuer ! 

- J'essaierais ! 

Nous nous dirigeons vers l'escalier, cette horreur nous suit...! Je monte au dernier étage avec ma hache, le démon me prend en chasse ! Une fois en haut, je récupère une torche et le repousse avec ! Je lui donne un coup de hache ! Il ne ressent rien. Je le brûle avec la torche ! Il hurle de douleur avant de me donner un coup de bras, je suis projeté en arrière, désarmé ! En bas, Iris va jouer son ultime atout. Elle inspire et expire avec de plus en plus de peur. Elle pointe la dague vers sa main droite. 

- Toute ma vie, j'ai souffert à cause de toi, lance Iris. C'est toi qui maudit cet endroit depuis des générations...! Tu veux me manipuler ! Mais cela n'arrivera pas, tu m'entends ?! Aussi longtemps que je respirerais, mon destin sera mien ! 

Elle se transperce la main droite avec la Dague, à travers le pentagramme inversé !! Elle hurle de douleur en même temps que le démon, en face de moi ! Le Lien est rompu !