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Il y a peu (deux jours très exactement), une question avait été posée sur un des nombreux sites que je parcours. La fameuse question était : Avez-vous déjà écrit des histoires qui vous ont fait pleurer ?

Et il fut demandé par la suite, si c'était pour l'histoire en elle-même ou pour l'écrire de scène en particulier. Et si cela a été difficile. 

À cela, j'avais répondu que pour ma trilogie en elle-même, je n'avais pleuré que pour T.3 en retraçant toute l'histoire mentalement, mais pas à l'écriture d'une scène de manière spécifique. 

Contre toute attente, je viens de le vivre et pas sur la scène que j'aurais imaginé en plus. Actuellement, j'ai le cœur en miette, j'avoue. Pour autant, je n'ai pas eu de difficulté particulière pour écrire ce chapitre. Bien que j'ai mis le double du temps que je mets normalement, je ne me suis pas sentie bloquée. J'ai juste eu beaucoup de mal à m'y mettre parce qu'émotionnellement, j'étais déjà en vrac (uniquement à cause de ce chapitre, oui, oui). 

Ce sera le plus court de ma trilogie, que j'allongerais peut-être à la réécriture, mais pas de là à attendre les 2k habituels, je pense (Il fait un peu plus de 1k, mais vraiment pas beaucoup plus. Une petite centaine de mots.) Oh, j'aurai pu écrire la suite directement pour atteindre mon quota (oui, je n'aime pas faire des chapitres de moins de 2k d'ordinaire.). Après tout, je l'ai fait pour deux autres qui faisaient respectivement 1.4k t 1.5k (Dans ce même T.3), mais ce chapitre se suffit à lui-même.

Je ne veux pas casser l'ambiance que j'ai créée ni l'émotion qu'il est censé susciter (et dont je ne sais pas si l'effet sera réussi avant un petit moment comme mon AL la plus en avance n'en est pas encore rendue là - cf l'article précédent -, mais je survivrai à ça, c'est le moins que je suis puisse faire vu ce que je viens d'imposer à mes persos ahah). 

Alors à la question : Avez-vous déjà écrit des histoires qui vous ont fait pleurer ? Je peux répondre oui.

Et à celle sur les scènes, je réponds doublement : oui. 


Je ne sais si c'est parce que c'est le dernier tome qui me rend plus sensible à ce qu'ils vivent ou si c'est parce que certaines choses sont plus prenantes émotionnellement, mais bien que je sois actuellement à ramasser à la petite cuillère ahah, je suis contente d'avoir pu expérimenter ça. Je ne pensais pas que ça serait possible. 

Cela dit, je n'imaginais pas finir un tome un jour vu tous mes projets avortés. Et encore moins enchaîner sur un deuxième, fini lui aussi et en être maintenant au dernier (avec toujours la même envie de l'écrire). Cette trilogie à ce quelque chose de magique qui me bouleverse. Des idées, j'en ai plein. Une histoire en particulier à reprendre d'ailleurs (pas en SF pour le coup, mais en Fantasy, voire peut-être un mélange SFF), mais je crois que cette histoire restera pour un moment celle qui m'aura fait le plus vibrer. 


Et vous, ça vous est déjà arrivé ?