Comment allais-je bien pouvoir m’en sortir ?

Une angoisse sourde commençait à poindre en moi, d’autant plus que le ciel commençait à s’obscurcir. Je ne voyais pas d’issue, et mon cœur battait la chamade.

Des arbres tout autour de moi… je me rappelais cette forêt maléfique dans le film ‘evil dead’… un monstre allait-il me tomber dessus ? Allais-je mourir de peur ? En fait d’arbres il s’agissait plutôt de buissons… n’empêche, cela ne me rassurait pas.

Il fallait pourtant que je trouve une solution. Je ne pouvais pas rester sur place, ou tourner en rond indéfiniment. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer.

Il fallait que je me pose, que je réfléchisse. Je n’allais pas y passer la nuit.

Allez, réessayons. Je pars vers la droite. Ensuite, tout droit. Puis vers la gauche. Pouvait-il y avoir un animal sauvage qui pourrait tomber sur moi, me déchiqueter, me laisser là le corps en lambeaux… bon, mon imagination me joue des tours… je n’allais pas tomber sur un ours ici ! Mais c’est vrai que cette obscurité avait un côté menaçant… un zombie pourrait vouloir me dévorer que cela pourrait presque ne pas me surprendre !

Reprenons.

A gauche. Encore à gauche. Qu’y a-t-il par-là ? … Toujours rien

A droite alors… Non… Toujours coincé.

Je ne vais décidément pas m’en sortir.

Allez petit effort, ne pas se décourager. Il y a pourtant une astuce, seulement je ne m’en rappelle plus.

Un cri au loin : « il va falloir sortir »

Moment de panique. Oui il fallait bien que je m’en sorte, mais comment s’y prendre…

Fouillons dans les méandres de la mémoire… Cherchons bien…

Ça y est ! Je me souviens, je mets la main sur le mur et je ne m’en détache plus.

Seulement, cette technique fonctionne si elle démarre à l’entrée.

Je vais tout de même tenter.

Suivons ce mouvement, et n’ayons pas peur des loups et des sangliers !

A mon grand soulagement, cela a fonctionné.

Au bout de cinq minutes, j’en suis enfin sorti.

« Il était temps, c’est l’heure de fermeture »

Eh bien! On ne m’y reprendra pas, dans ces labyrinthes de verdure.