

Confesse-moi si tu peux
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Confesse-moi si tu peux
L’Église, c’est comme une grande famille. Je vous vois arriver avec vos traits d’esprit de Nord Francie. Mais je dois vous dire qu’en chapelle de Sainte-Junon, vivaient cinq curetons.
Il y avait, forcément, la voix du père. Le pater supérieur, que l’on n’appelait pas pour autant Monseigneur, et qui veillait d’un œil fauconnier sur ses quatre joyeux tarés. Ainsi de messe en enterrement, de baptême en errements, les cinq hommes de foi guidaient leurs oies. Père Gaston le tonton, et de suite, père Eugène l’énergumène, père Michel l’obsessionnel, père Léon le grognon et, enfin, le jeune père Arsène le tout juste catéchumène.
Tout allait de concert dans le meilleur des sanctuaires. Les paroissiens étaient ravis de grenouiller dans pareil bénitier.


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