Es tu revenu? 

Es tu reparti? 

L’Éphémère… ride…

Tu es le graal qui se laisse frôler mais jamais attraper?

Tu es le savon dans la douche? 😏

Avec ce sourire mélancolique, je viens t’avouer ma fatigue face à ce jeu de dupe auquel je nous laisse jouer depuis trop longtemps.

Si j’avais eu des couilles, tu sais, je les aurais posées sur la table! Je me serais fâchée! Tout rouge! 

(Parce qu’on ne peut se fâcher tout rouge que quand on a des couilles? Tient donc? Ça va avec la colère?? J’en veux!!!! Mais c’est un autre débat… Mais ça m’a fait plaisir d’écrire deux fois couilles! Trois fois donc! Arrff les petits plaisirs de la vie! Fin de la parenthèse !)

Je vais juste te montrer à quel point je suis tristement lassée… pas contre toi, pas contre moi… parce que contre moi, contre toi, nous n’étions pas si mal… 

Je viens te le dire une dernière fois, allez oui, c’est la dernière!

Je t’aime assez pour accepter que tu sois mieux sans moi qu’avec moi… mais je sature d’espoirs déçus…

Si j’ai imaginé cette histoire entre nous, si je l’ai sublimée, si je lui ai fait prendre des tours et des détours fabuleux qui n’existent que dans mon esprit vagabond, si j’ai pris mes rêves pour la réalité alors peut être qu’il est temps de mettre un stop…

Alors allez je le fais! 

Je le prend mon courage à deux mains parce qu’il m’en faut aujourd’hui pour le marquer ce stop!

S’il te plaît vis ta vie, sois heureux ou malheureux, à ta guise, fuit ou regarde en face les événements, les gens, mais ne reviens plus vers moi si c’est juste pour me donner l’occasion de regarder le petit spectacle de ta vie… Elle est loin, elle est sans moi… 

Moi j’aime quand mes yeux brillent de naïveté…

Moi j’aime y croire encore et toujours… moi j’aime que tout s’enchaîne sans chaîne… 

Le chêne « on » manquant, ma stabilité face au vent, trépasse… Je faiblis…

Quand tu m’écris que nos échanges te manquent, moi j’y crois…

Tu comprends? 

Quand tu me dis, "j’ai hâte de t’appeler", je t’attends…

Tu comprends ?

Malheureusement dis tu… mais qui est malheureux dit moi, ("Moi"), quand tu ne fais que dire?

Tu? Vous? Nous ? Moi? 

Nous ne le fait sûrement pas exprès mais c’est cruel ce qu’il me fait vivre ce Nous!

Il faudra donc bien que Je m’aime assez pour arrêter cela!

Je suis une être humaine, merde!!! (Elie si tu m'entends)

Ici et maintenant tout du moins!, 

J’ai un corps, un cœur et un cul (petit hommage à Maria Pacome)  qui fonctionnent très bien! 

Je veux m’en servir!

Je le mérite n’est ce pas! 

Et c’est moi que je dois convaincre, pas toi n’est ce pas? 

Tu reviens comme une fleur, tu remets 2/3 balles dans le nourrin🤓 (ce bon vieux Maitre Cappello)…

Je le crois que tu as enfin compris!

Vu!

Je le crois qu’enfin tu es prêt à nous!

Et puis tu disparais à nouveau avec mes espoirs sous le bras!

Mes espoirs sont à moi… j’aurais pu les partager avec toi… mais pas t’en laisser l’exclusivité…

Je ne veux plus m’aliéner à toi, à vous…

Le véritable retour de l’amour de l’autre, ne serait il pas l’Arlésienne… 

Attendre patiemment ne suffit pas… 

dont acte !

Le véritable amour c’est celui que je me porte, dont enfin je devrais me révéler digne, me relever humble mais forte de cet état nouveau.

S’il te plaît!

Je ne met pas à genoux, je ne supplie pas, je murmure juste… Aide moi…

Soit tu es là pour moi, et on s’essaye vraiment, soit il faut me laisser tranquille…

Je sais bien que tu ne le fais pas pour me faire du mal, que tu as ta propre quête…

Mais pour une fois, viens, je pense à moi!!!

A défaut de ne pas vouloir me faire du mal, si tu pensais à me faire du bien? 

Tu as besoin d’être rassuré sur l’amour que je te porte mais qui me rassure moi?

Alors c’est la dernière fois.

Lit moi bien:

Oui je t’aime.

Oui je voudrais que tu sois là avec moi dans la chaleur des corps mélangés.

Non je n’ai pas d’autre amour. 

Voila… 

Ça c’est fait.

Tu repars avec? Tu es rassuré ?

« Ainsi font font font les petites marionnettes… ainsi font font font, trois petits tours et puis s’en vont … »

Ça suffit n’est ce pas?

Je ne veux plus être ta rassureuse d’ego en chef. 

Je démissionne après bons et loyaux services.

Donnez moi mon solde de tout compte…

Si il n’y a pas de CDI à la clef, pas d’augmentation de salaire, je vais chercher ailleurs Chef! 

Tu étais mon chef. 

Je ne veux plus de chef, chef… 

Je veux être une anarchiste de l’amour…

Ne me laisse plus espérer mon amour…

Ne me laisse plus t’attendre…

Je te laisse ma fierté dont je me fou totalement… mais je reprends ma dignité d’accord?

Si tu as un peu de considération pour moi, pour cet amour indéfectible que je te porte, allez allez laisse moi partir… 

Ou reviens qu’on s’essaye vraiment en entier : nos corps, nos cœurs et nos têtes ! 

Alouette! 😅pour la note d’humour qui manquait à ce universel message que tellement d’humains ont rêvé d’écrire à leur autre… 

Mes aveux auront la gueule de Michel Simon, cassée mais classe… ou l’inverse… c’est selon…

A bon entendeur, de vous à moi, de nous à moi, de toi à moi… 

Avec tout mon amour,

Votre dévouée… 

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