Chapitre 2 (premier jet)
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Chapitre 2 (premier jet)
Chapitre 2 : Le Départ
Delf, habitué aux chasses de nuit, se déplaçait rapidement tout en restant silencieux. Environ une heure après son départ, il arriva à l’auberge Le Dragon Crevé. De toutes les auberges où il était allé, c’était celle-ci qu’il préférait. De minuit à midi et de midi à minuit, une ambiance de fête régnait dans ce lieu. En plus, il avait beaucoup d’amis dans cette auberge, il savait que certains l’aideraient pour sûr dans sa quête. Il ne voulait pas le reconnaitre mais il était venu à cet endroit surtout parce qu’il ne savait pas où se trouvait les chutes et il se souvenait d’avoir vu ce nom sur la carte accroché sur un des mur de cette auberge. Lorsqu’il entra, Delf remarqua que l’ambiance de fête était, comme toujours, omniprésente. Quelques têtes se tournèrent à son arrivée, dont celle d’une fée du nom de Shilil et d’un dénommé Baw.
Shilil était une très belle fée de dix-sept ans, qui elle répandait sa bonne humeur partout où elle passait. Gentille, empathique et incapable de ne rien faire, elle était une personne grandement appréciée. Elle avait aussi une silhouette élancée, de grandes et élégantes ailes bleu ciel et un splendide sourire que personne n’a jamais vu s’effacer. Ses traits fins et parfaits formaient un visage magnifique au yeux verts et aux cheveux bleus, presque transparents. Elle venait de la partie sud des plaines royales du Laurias, tout près de la Forêt Sacrée, le royaume des elfes des bois. Delf l’a connu il y a presque trois ans, à son arrivée sur l’immense archipelle d’Arek. Elle a quitté sa demeure paradisiaque car son père voulait la voir prendre le trône laissé vaccant par la mort de l’ancien couple royale. Le famille de Shilil était une famille puissante et respectée qui était protégée par le roi de son vivant. Le père de Shilil voulait que sa fille se marie au prince l’égitime car son cousin était le frère de la nièce du père de la reine, ce qui rendait sa fille la plus légitime pour devenir reine. Ce lien éloigné était de toute façon qu’une chimère. Le reste de la grande famille, en accord avec les actions du paternel, utilisèrent tous les moyens pour faire avaler ce mensonge à la population. Tous semblaient oublier quelque chose d’important, la fille en question n’avait aucune envie être sur le trône. Tous sauf une un, sa mère. Son père commença à les battre pour les forcer à accepter la place légitime de sa fille. Ils allaient être la famille la plus importante, riche, puissante, protégée, une chance comme ça, ça se présentait pas deux fois dans une vie. Shilil et sa mère partirent pour échapper à la folie dans laquelle leur famille avait sombrée. Elles ont traversée la Forêt Sacrée avec la protection grassement payée des Elfes des bois et ont fini par atteindre la côte séparant le province de Koplan et d’Arek. Avant que la guerre éclate entre ces deux puissances, des échanges commerciaux importants s’éfectuaient d’un royaume à l’autre. Grâce à un arrangement, les deux Fées montèrent à bord d’un bateau de marchandises en direction d’Arek. Shilil et sa mère pensaient être en sécurité dans la nouvelle province, mais elles furent prises en chasse par des mercenaires. La mère dut rester dans un village au pied d’un immense mont et envoya sa fille à la capitale où une connaissance de confiance assura sa protection. Shilil partie donc seule dans les bois, vers Varorg sachant que sa mère devait venir la rejoindre dans quelques mois. Près du village de Yorif, elle fut prise en chasse par un repris de justice qui n’avait pas compris malgré que malgré que tuer quelqu’un lui procurait du plaisir ce n’était pas socialement acceptable. Elle s'enfuit à toute jambe mais le psychopathe la rattrapait et les arbres l’empêchaient de pouvoir voler. Dans sa course, elle tomba sur un jeune humain visiblement en train de chasser. Elle l’interpella et lui supplia de l’aide et ; sans rien répondre, le homme pris une flèche, visa et décocha sa flèche qui pénétra profondément l’épaule du fou. Le meurtrier était encore hésitant à abandonner sa proie comme ça, mais une deuxième flèche dans l’autre épaule l’en dissuada. Pestant sur le jeune homme il finit par tourner les talons et parti. Shilil était en pleurs et remerciait du plus profond de son coeur Len’Tra, la déesse de son peuple d’avoir mit cet humain sur son chemin. Son sauveur s’approcha d’elle et lui demanda si tout allait bien. Shilil lui sauta au cou en le remerciant de lui avoir sauvé la vie. Humblement, le garçon ne cessait de lui répondre que ce n’était rien. La fée, exténuée par les derniers évènements s’endormit dans les bras du jeune humain.
Elle se réveilla doucement dans une chambre rudimentaire. Shilil déduit automatiquement que ça devait être la chambre de l’humain qui l’avait sauvée. Elle constata que toutes ses blessures avaient été traitées et pansées et que toutes ses choses avaient été déposées sur une petite table de l’autre côté de la salle. Elle sortit de la chambre et aperçu son sauveur cogner des clous près de sa porte. Lorsque l’humain remarqua que sa protégée venait de sortir de la chambre il fut tout de suite plus alerte. Il la salua et raconta ce qui c’était passé. Après qu’elle se soit évanouie, il l’avait ramené ici, à l’auberge Le Dragon Crevé et avait installé dans la chambre. Il avait ensuite traité ses blessures et il avait gardé la porte pour s’assurer qu’aucun saoûl débarque et tente de prendre avantage sur elle. Il promit qu’il n’avait lui non plus fait rien de déplacé. Une fois son récit terminé, il invita la fée en bas pour prendre quelque chose à manger. Shilil faillit pleurer devant la gentillesse de son sauveur malgré qu’il ne la connaissait pas la moindre chose d’elle. Elle le suiva au rez-de-chaussé et fut étonné par l’ambiance. Malgré l’heure tardive, toutes les personnes dégageaient une énergie positive même si la majorité et saoûl mort. Incertaine de sa sécurité dans un chaos pareil, Shilil décida de rester dans les escaliers et de laisser l’humain aller chercher la nourriture seul. Elle continua de le suivre des yeux et une fois qu’il fut au comptoir pour payer le repas, la fée crut remarquer qu’il avait une limite budgétaire assez basse. Elle fut encore plus touchée des actions de l’humain sachant qu’il s’était donné autant de mal pour elle malgré ses minces ressources monétaires. Il remonta retrouver la fée avec une seule assiette à la main et invita la demoiselle à retourner dans la chambre. Il laissa Shilil manger en disant qu’il n’avait pas faim et se retira dans un coin de la chambre pour la laisser manger en paix. Une fois l’assiette fini, Shilil remercia grandement l’humain pour tout ce qu’il avait fait pour elle et tenait à [action de remercier quelqu’un pour un service rendu]. Elle sortit une bourse de son sac et en retira une poignée de pièces d’or et d’argent et la tendit vers l’humain. Il était ébahi par la quantité d’argent devant lui et n’était pas sûr s’il pouvait accepter autant de richesse. Shilil affirma que c’était une redevance pour service rendu. Il finit par accepter avec beaucoup d’hésitation. Il finit par la laisser et ils finirent la nuit dans différentes chambres.
Le lendemain, ils partirent ensemble de l’auberge vers le village de Yorif. Durant le trajet, le jeune homme questionna la fée sur la raison de sa présence dans les bois. Shilil lui raconta son histoire et terminant avec le nom de sa famille. Au nom de la famille des [insérez nom], l’humain se jeta sur ses genoux et se prosterna. Il s’excusa de son manque respect et de politesse envers quelqu’un de son rang. Shilil se dépêcha de lui demander de se redresser. Elle passa environ dix minutes pour convaincre son sauveur d’agir comme il l’a toujours fait avec elle. Une fois arrivée au village de Yorif, le jeune lui donna des indications pour aller à la capitale et partit de son côté.
Après son départ, Shilil pensait toujours à son sauveur, non pas qu’elle soit amoureuse de lui, mais elle ne trouvait pas comment le remercier assez pour lui avoir sauver la vie. Elle allait à chaque jour à l’auberge où il l’avait emmené en espérant qu’il revienne. Une semaine plus tard, elle le revit entrer dans l’auberge avec un adulte, son père sûrement. Dès qu’il eut fait un pas dans l’établissement, elle lui sauta une nouvelle fois au cou. Son père lui demandant qui était cette jeune fille.
- Une maîtresse à ton âge! Je croyais t’avoir mieux éduqué que ça, éructa l’adulte.
- Mais ce ne l’ait pas père, je l’ai simplement sauver de Bjor hier. Elle est venue vers moi pendant que je chassais, se défendit le jeune homme.
Il s’appelait donc Delf ! Heureuse d’avoir pu revoir en une fois le jeune homme qui l’avait sauvée et de connaître son nom. Lorsque le père avait mentionné la possibilité d’une maîtresse, Shilil rougit comme jamais auparavant mais ne se détacha pas de son sauveur pour autant. Delf lui présenta la plupart des personnes dans l’auberge, ensuite il lui raconta son histoire à lui et, de fil en aiguille, ils se rapprochèrent et devinrent très bons amis.
Par contre, personne ne connaissait les origines de Baw, mais il restait drôle et sympathique. Cela faisait bientôt deux ans qu’il avait élu domicile dans cette auberge. Il était arrivé de manière plutôt unique dans ce royaume. Il disait qu’il est arrivé à la nage. Plusieurs ne croient pas à cette histoire, mais après tous les démonstration physiquement impossible qu’il avait parvenu à faire, certains commencent à penser que c’était possible. Ni Delf, ni personne présente dans ce lieu n’avait jamais vu personne aussi forte que cette réelle montagne de muscles. Il arrive à payer son logement et ses repas grâce aux nombreux concour de force contre des voyageurs de passage vantards qui pensent être en mesure de le battre. Il portait la barbe du haut de ses vingt-trois ans et les cheveux noir coupés court. Sous des traits de brute se cachait un homme heureux de vivre pourvu d’un coeur d’or, une volonté de fer avec un très bon sens de l’humour. Son visage était orné de plusieurs cicatrices et de deux grands yeux bruns. Delf avait déjà eu un bras de fer contre Baw quelque temps après son arrivée, non pas dans le but de le battre ou de se prouver, mais seulement pour tester lui même la force des bras qui ont battu tant de personne. Après le duel, ils ont commencés à se parler et leur amitié s’était renforcée au fil du temps.
Ses deux amis vinrent le saluer, suivis de quelques autres. Après une chaude accolade, Shilil appela un elfe des bois se nommant Isur. Delf connaissait peu Isur, il savait cependant qu’il était une personne noble et fidèle. Isur était grand et mince, avec des yeux presque entièrement verts. Malgré que ses cheveux cachaient ses oreilles pointues, les cheveux du brun typique des Brossomes trahissait ses origines d’elfe des bois. Delf expliqua la raison de sa présence. Delf commença d’abord par la mort du paysan et raconta tout en détail. Comme ce fut le cas avec son père, au nom de Rives-Mortes , ses amis se figèrent de terreur. Baw, à son habitude, resta stoïque malgré l’annonce du danger.
- Mais tu es fou, s’exclama Shilil. Ce lieu est terriblement dangereux.
- On jurerait entendre mon père, répondit sarcastiquement Delf.
Shilil se rangèrent du côté du père de Delf ainsi que plusieurs autres adultes, mais Baw pris le parti de Delf.
- Moi, je ferai partie du voyage avec plaisir, répondit Baw. Et je devine que ta visite ici était juste pour nous embarquer dans ton histoire, parce que ce n’est pas comme si tu serais capable de passer la fôret sans qu’on te tienne la main.
- Ha, ha, ha, répondit Delf.
- Je viens aussi, rajouta Isur. Ce lieu de légende me fascine et j’aimerais bien en connaître d’avantage.
- Parfait, et bien partons, conclut Delf.
Puisque Shilil ou qui que ce soit d’autre ne voulait rien savoir de ce voyage suicidaire, Delf, Isur et Baw commencèrent à plier bagages sous les avertissements de la l’assemblée . Vivres, équipements de survies, vêtements, se rassemblèrent rapidement. Une fois que les trois courageux aventuriers furent partis, Shilil se sentit mal d’être restée à l’auberge à la place d’accompagner ces trois amis. Elle se répétait qu’elle n’était pas une fée d’action, qu’elle serait seulement dans leur chemin. Peu importe les excuses qu’elle se trouvait, elle ne n’arrivait toujours pas à accepter sa décision de rester derrière. Ce tiraillement mental dura deux jours. Finalement, Shilil décida de les rattraper et continuer avec eux. Elle se dépêcha de rassembler vivres supplémentaires et autres objets. Elle se demandait si elle aura de la difficulté à les rattraper. Une fois partie, elle s’envola pour maximiser les chances de les rattraper. Après de plusieurs longues heures de vole, elle ne les avaient pas encore rattraper. Elle volait le plus rapidement possible et malgré tout, toujours pas de trace de ses amis. Ce ne fut seulement le lendemain que Shilil rejoignit ses trois amis. Heureux que son amie Fée ne l’ai pas abandonné, Delf alla la remercier d’avoir changée d’idée et d’être venue. Tous les quatre continuèrent vers leur destination.