Lune Féconde — L'Épopée de Mullonga, Chaman des Ombres/Chronique d’un monde onirique aux confins de la lumière et des ténèbres.
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Lune Féconde — L'Épopée de Mullonga, Chaman des Ombres/Chronique d’un monde onirique aux confins de la lumière et des ténèbres.
Note de l'Auteur
Dans le cadre de la rédaction de cet article, j'ai utilisé l'intelligence artificielle ChatGPT/DALL·E pour la mise en forme, l'illustration et certaines comparaisons. J'ai pris soin de croiser mes sources avec des informations issues de recherches non assistées par l'IA afin de garantir l'exactitude et la rigueur de mon propos. J'emploie une technique personnelle que j'ai nommée "l'assistant censeur et copiste" : je pars du principe que c'est toujours à moi de lui apporter la substantifique moelle. Lui, il rabote, polit et censure. Et cela me convient parfaitement, car mon imaginaire brûlant m'empêchait autrefois de produire des formats courts, qui sont désormais ma lubie !
Prologue : Le Serpent et la Lune
En l’an 1771, sous la voûte éclatante d’un ciel de ténèbres bariolées, naquit Mullonga, fils des ombres et héritier d’un pacte ancien. Dans les bras d’un père chaman et sous le regard brûlant d’Azhmalyon, le serpent totem, il ouvrit les yeux sur un monde tissé de songes, un monde où les esprits des papillons de lune dansaient entre les mares sacrées et les mystères Umbrals.
C’était un enfant marqué par le destin : sa mère, Andjulya, avait offert son dernier souffle pour le faire naître, et son père, Barediak souffle-rêve, avait lu dans les reflets aqueux de l’Umbra la venue d’un sombre voyageur endormi au cœur du fils qu’il venait d’accepter. Ainsi débuta l’histoire d’un être qui devait, par son sacrifice ou son triomphe, sauver ou perdre la trame du monde.
I. Les Ailes des Papillons : L’Initiation d’un Prophète
Sous la tutelle de son père et les murmures du serpent totem, Mullonga apprit les rites, les chants et la chasse sacrée. Dès l’enfance, il se dressait contre les querelles de sa tribu, imposant la paix par un sourire ou un souffle d’orage. Ses camarades voyaient en lui plus qu’un garçon ; il était le miroir des esprits, l’ombre dansante d’un avenir menaçant.
À dix ans, Azhmalyon lui remit une lance d’os noir, forgée dans les rituels de l’eau. Ce fut le signal du passage : il devenait un guerrier chamanique, traqueur d’esprits souillés. Chaque nuit, guidé par les incantations de son père et les visions de l’Umbra, Mullonga affrontait les monstres du ver et de la Tisseuse, brisant leurs formes dans des combats d’une violence indicible.
II. L’Anéantissement des Papillons de Lune : L’Éveil des Ombres
Le 13 septembre 1789, l’obscurité se fendit d’un cri funèbre. Une troupe d’hommes blancs, armés de lames et de mousquets, descendit sur le village des papillons de lune. Ces soldats, conduits par une goule sanguinaire du nom de Sélénya et sous les ordres occultes d’un archonte Ventrue, Darkriver d’Azmyrne, portaient la mort en étendard.
Mullonga, tiré de sa tente par un instinct venu d’ailleurs, fut entraîné vers la mare sacrée par Barediak et Azhmalyon. Là, dans une caverne argentée où l’eau semblait briller de ses propres secrets, il vit son père et son totem tomber sous les assauts de créatures mécaniques, araignées noires et luisantes, forgées par la Tisseuse. Lady Sericum, avatar d’un célestin nommé Argoboldh, lui apparut alors.
D’une voix de métal et de miel, elle lui offrit un choix : sacrifier sa force onirique pour ses ancêtres ou devenir l’instrument d’une trahison transcendantale. Mullonga, poussé par un éclat de lucidité désespérée, ouvrit sa poitrine avec sa lance et libéra le sombre voyageur en lui. En absorbant cette essence, Lady Sericum rompit les chaînes de son maître et se lia à Mullonga comme son totem. Ainsi naquit Toxinessence, le grand esprit arachnéen des poisons et des remèdes.
III. Dix-Huit Années de Sang : Le Chaman Métallique et la Trinité Funeste
Avec Toxinessence et un nouvel allié, Abroglyar, grand esprit de la douleur et ancien séide du Ver, Mullonga devint un prédateur. Pendant dix-huit ans, le trio sema la terreur parmi les colons australiens, moissonnant la quintessence de leurs victimes dans des rituels sanguinaires. Chaque meurtre était une offrande, chaque cri un écho de puissance.
La haine de Mullonga pour les hommes blancs, nés de la poudre et du métal, façonna sa stratégie. Ils tuèrent méthodiquement, choisissant leurs cibles pour leur potentiel énergétique, jusqu’à ce que leurs actes soient enveloppés de légendes terrifiantes. Mais Mullonga, plus qu’un bourreau, devint un architecte.
Sous les conseils de Toxinessence, il conçut l’idée d’une Onera : un royaume spirituel détaché de la Terre, une Lune Féconde où les rêves gouverneraient, où la Tellurie ne serait qu’un reflet dégradé de l’idéal.
IV. Le Rituel du Fil d’Argent : Naissance de la Lune Féconde
Le 1er janvier 1998, Mullonga monta au sommet de la Tour Eiffel, gravant une spirale argentée sur le métal avec une lame imprégnée de la lumière des Sélènes, esprits lunaires. Un éclair traversa la nuit parisienne, et le fil d’argent reliant la Terre à l’Onera fut tissé. La Lune Féconde s’éveilla, un monde mouvant dans l’Umbra, reflétant les rêves et les cauchemars des dormeurs.
Pendant trois mois, les effets du reflet de vérité se firent sentir : des éveils mystiques inattendus, un renouveau des changelins, une mer de rêves enrichie par des possibles oniriques. La Lune Féconde devenait une force matricielle.
V. Le Rituel Épopée : L’Ascension de Mandragorash
Le 24 décembre 1998, Mullonga abandonna son nom. Il devint Mandragorash, dieu naissant, fou d’hubrys et de visions. Avec Toxinessence et Abroglyar, il acheva un rituel monumental dans l’Umbra supérieure. Les Sélènes-sphinx, esprits gardiens de la raison, furent subjugués et forcés de plaider sa cause auprès des cours spirituelles.
L’Umbra supérieure reconnut la légitimité de la Lune Féconde comme une réalité matérielle et spirituelle. Un nouvel univers était né, un rival à la Terre, un centre du Tout. Mandragorash grava dans son palais de jade l’objectif ultime :
« Remplacer la Terre comme centre de la création. »
VI. Le Temps des Dieux : La Chute de la Tellurie
Au-delà des strates du temps, Mandragorash, Toxinessence et Abroglyar contemplèrent leur œuvre. La Lune Féconde possédait sa propre Umbra, ses propres royaumes élémentaires, et des lois distinctes de celles de la Tellurie. Chaque créature surnaturelle arrachée à la Terre alimentait son expansion.
Dans les années 2000, tandis que la géhenne plongeait la Terre dans le chaos, le trio funeste prépara l’étape ultime : reléguer la Tellurie au rang de souvenir spectral. La Lune Féconde, désormais établie dans l’éternité, deviendrait le véritable centre du Tout.
Épilogue : Une Nouvelle Ombre
Dans l’horizon infini des rêves, la Lune Féconde brille comme un phare. Mandragorash, à la tête de ce monde, murmure à ses alliés :
« Ce n’est pas la fin, mais le commencement. La Terre s’efface, et nous devenons. »
Ainsi s’achève la première page d’une épopée cyclopéenne où rêves et ténèbres façonnent un univers nouveau.