A quoi pense le chat lorsqu’il observe la pluie à travers la fenêtre ?

Le petit quadrupède aimerait tant courir au milieu des herbes qui commencent à s’égayer de fleurs aux mille odeurs et de pollinisateurs de toutes sortes. Mais aujourd’hui, il vente, il pleut. Mieux vaut rester à l’abri, non loin du feux. Sauf quand on est déjà en convalescence depuis trois semaines.

Implorer, supplier, exiger, faire les yeux doux… Cela ne sert à rien ! Les sorties surveillées sont trop peu nombreuses. Et avec le pansement à la papatte, pas de promenade sous la pluie.

Et si je faisait des bêtises pour qu’ils se fâchent et me foutent dehors ?

Résultat mitigé. Les maîtres se fâchent mais le petit chat va se calmer dans la buanderie. Ils ne sont pas si bêtes que ça !

Il sont marrant eux ! Ils ne savent pas ce que petit Looping a enduré. Cette chose qui a broyé la petite papatte et qui l’a traîné jusqu’à user et arracher ses petites griffes. Et puis deux jours pour rentrer tout seul, jusqu’à ce que grand Max arrive. Le chaton aurait bien aimé raconter. Mais il ne peut pas.

Et trois semaines, c’est long. C’est presque un dixième de sa vie.

Un chaton c’est fait pour courir, grimper aux arbres, chasser, jouer. Pas pour rester bien sagement dans un coin sur ordre de la vétérinaire.

En plus, eux, ils partent de longues heures avec la voiture. Pourquoi est-ce que le chat n’en ferait pas autant ?

Photos : Looping par Daniel Muriot & Stéphanie Sailly, collection privée, tous droits réservés.