DONNER ET PROTÉGER

LEADERSHIP CRÉATIF ET TRAVAIL EN ÉQUIPE

Lundi 20 avril 2020

Nous sommes 7,5 milliards d'êtres humains sur la Terre, répartis dans près de 200 pays dirigés par autant de chefs d'État ou de gouvernement détenant le pouvoir et l'autorité légale. Mais sont-ils de vrais et bons leaders ?

Dans son best-seller publié en 2001, De la performance à l'excellence (Good to Great), Jim Collins relate son observation empirique de cinq niveaux de leadership dans les entreprises américaines du palmarès Fortune 500 :

• Niveau 1 : individu hautement capable… talent, savoir, dons, bonnes habitudes de travail.
• Niveau 2 : membre contributif d’une équipe… apporte ses capacités au groupe à la vie duquel il contribue efficacement.
• Niveau 3 : manager compétent… organise les ressources humaines et matérielles pour poursuivre efficacement les objectifs.
• Niveau 4 : leader effectif… catalyse l’engagement de tous, stimule la performance de chacun, est vigoureux dans l’action, a une vision claire et exigeante.
• Niveau 5 : construit de « l’excellent » qui dure, gâce à un mélange paradoxal d'humilité personnelle et de détermination professionnelle. La formidable ambition des leaders de ce type est orientée vers l’entreprise et non vers eux-mêmes.

Il serait souhaitable que les dirigeants des pays, des institutions internationales, des collectivités territoriales, des entreprises et des ONG soient tous de niveau 5, mais, dans la réalité, ce n’est le cas que d’une infime minorité d'entre eux.
C’est pourquoi, avec le XXI^e siècle, le temps est venu pour les citoyens de tous âges de la société civile de prendre à bras-le-corps les besoins, les problèmes et les défis de l'humanité et de lancer immédiatement des initiatives locales et globales à la hauteur des dégâts énormes et des enjeux immenses.

Partout sur le terrain, les dirigeants d'organisations et les porteurs de projets de développement durable, doivent entamer le long parcours du combattant qui fera d’eux les leaders de niveau 5 dont nous avons besoin.
Mais en tant que citoyens du monde, nous avons, nous aussi, la responsabilité et le devoir de contribuer par des efforts collectifs ; nous devons cesser d’attendre passivement et paresseusement que le Père Noël dépose les cadeaux dont nous avons passé commande au pied de notre sapin : les sauveurs providentiels n'existent pas et l'État-providence ne peut pas tout.

Avec sincérité, bonne volonté, liberté de jugement et sens des responsabilité, avançons ensemble avec détermination et courage, à pas de bébé d'abord et de géant ensuite, vers 2030 et au-delà !

Nous avons entre nos mains l'avenir de nos enfants et du monde !