L'Arche de Margaux, roman
On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.
To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free!
Log in
L'Arche de Margaux, roman
L'Arche de Margaux, résumé
Pour mon deuxième roman, L Arche de Margaux, j’ai décidé de planter le décor au cœur des remparts de Carcassonne. Fidèle à mes thèmes de prédilection, la famille, l’amitié, la nature et les animaux, je me suis prise de passion pour la cité audoise, où j’ai eu l’occasion de séjourner. C’est lors de promenades solitaires dans les ruelles de la vieille cité que sont nés les personnages de L’Arche de Margaux
Le personnage principal est une jeune femme d’une vingtaine d’années dont l’enfance joyeuse dans une famille aimante, au pied de la cité Carcassonnaise a pris fin au décès brutal de ses parents. Margaux est impulsive, volontaire, courageuse. Son opiniâtreté et sa force de caractère l’aideront à surmonter l’adversité et à refuser le malheur. Au détour des ruelles de la cité, quelques personnages pittoresques, amis ou passants, participeront à leur manière, volontairement ou non, à sa quête d’idéal. Victoire, l’amie d’enfance, Louise, la grand-mère de substitution, Philippe, le patron du Bistrot des Remparts et bien d’autres..
L'Arche de Margaux, extrait
Vers 20 heures, alors que les trois femmes étaient à table, on avait frappé à la porte. Grand-mère s’était levée pour aller ouvrir.
− Qui est là ?
− C’est moi, c’est Julien.
− Entre mon garçon, avait-elle dit en ouvrant la porte, tu as besoin de quelque chose ?
− Non, je n’ai besoin de rien. J’ai quelque chose pour Margaux.
− Ça m’étonnerait bien. Je n’attends rien de bon de toi !
− Margaux ! Nous savons tous que tu as du chagrin. Ce n’est pas une raison pour être méchante, l’avait gentiment sermonnée grand-mère.
− Pardon grand-mère. Bon, qu’est-ce que tu as pour moi, alors ?
Malgré le ton désagréable de Margaux, Julien souriait. On aurait dit un garnement sur le point de jouer un bon tour.
Il s’était avancé dans la pièce, tenant dans les bras une grosse boule de poils qui jappait :
− Voilà ce que j’ai pour toi. C’est un labrador. Il s’appelle Max.
− Je ne t’ai rien demandé. Tu crois que tu peux remplacer Diane comme cela ?
− Tu n’en veux pas ? Bon. C’est dommage. C’est le dernier d’une portée de six. C’est le plus malingre. Tous les autres sont partis, mais celui-ci, personne n’en veux. Je vais le ramener à son propriétaire. Il le portera à la SPA. Au mieux, il sera adopté, au pire…
Julien avait posé le chiot sur le sol, devant Margaux qui s’était accroupie pour mieux le voir. Le petit animal s’était précipité sur elle, entreprenant de lui lécher le visage.
− Alors, qu’est-ce que je fais ? Je le reprends ?
− Maintenant qu’il est là, tu n’as qu’à le laisser.
− Très bien. Il est tatoué et vacciné. Je t’apporterai les papiers demain. Je vais vous laisser. Bonne soirée. Et bon appétit.
Il s’était dirigé vers la porte, puis brusquement, avant de sortir, il s’était tourné vers Margaux.
− Je suis sincèrement désolé Margaux. C’est un accident. Un stupide accident.
− Oui, je le sais… Merci pour Max.
− Eh bien, ce gars-là est vraiment mordu pour toi ! avait dit Victoire. Et il a l’air si gentil !