Ch. 13 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
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Ch. 13 de Brissage, Fortevent et Ouragrande
Barboise
Aucun portail de téléportation ne permettait de s'approcher de la Barboisie. Ils partirent donc, en direction de celle-ci, sans détour et sans facilité de déplacement.
L'environnement devenait de plus en plus hostile à la vie, au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de la capitale, Barboise. On pouvait se demander s'il y aurait encore des rencontres possibles quelques heures de marche plus tard.
Les Aquarii commençaient réellement à souffrir de la chaleur et de la sécheresse. Ils virent alors un tunnel, creusé dans la montagne, refuge des promeneurs, avec sa fontaine d'eau de source, découverte en construisant ce tunnel. Le bonheur et le soulagement se lisaient sur le visage des deux soldats alors qu'ils se réhydrataient auprès de celle-ci. Ils firent une pause conséquente, mangèrent, se reposèrent et reprirent la route d'un bon pas, laissant leur fatigue derrière eux.
La Barboisie était là et, Barboise, visible à l'horizon. Plusieurs jours s'étaient écoulés déjà. Aucune attaque surprise ou embuscade à déclarer. Peut-être savait-il déjà qu'ils venaient. Au moment d'entrer dans la capitale, quelques gardes arrivèrent, pour les accueillir. On les déchargea, on leur proposa de se détendre, se doucher et se changer avant d'aller voir leur souverain, ce qu'ils acceptèrent avec grand plaisir.
Une fois à la porte du palais, cependant, les Aquarii n'étaient pas invités à entrer. Seuls Brissage, Fortevent et Ouragrande étaient conviés. Alors ils expliquèrent que les cinq membres de leur groupe étaient humains et qu'ils ne se sépareraient pas. Un soldat, clairement contrarié, retourna auprès de son seigneur pour obtenir ses nouveaux ordres. C'est un autre qui vint par la suite, réitérer la demande, sans quoi, ils seraient séparés de force. La même réponse lui fut faite et on lui répondit même qu'ils n'avaient pas l'habitude de fonctionner avec des menaces. Ce deuxième soldat s'en alla à son tour et un troisième, véritable géant cuirassé, vint leur répéter la sentence, probablement pour donner plus de crédibilité à la menace. Il obtint la même réponse et en fut manifestement touché. Ce devait être la première fois qu'on lui refusait quelque chose. Alors il s'énerva et sortit de son dos un fléau massif avec une énorme boule piquante au bout de la partie mobile, une chaîne épaisse.
Après un bref échange, semblant amical, la boule au sol, piquants enfoncés dans celui-ci, il était, probablement, son visage étant caché par son casque, au bord des larmes.
Bartabas, ayant entendu le remue-ménage, venait de lui-même voir ce qu'il se passait, suivi de ses gardes du corps.
"Que signifie tout cela ?" interrogea-t-il. "Vous savez très bien que je les attends ! Si ces machines à tuer veulent absolument entrer, qu'elles laissent leurs armes à l'extérieur ! Venez donc !"
Les compagnons se regardèrent, étonnés. Pour cet homme, le pacifique peuple des océans était composé de machines de guerre ! C'était amusant, venant de la bouche du roi le plus querelleur du continent.
Ils entrèrent donc, tous les cinq, et ainsi put débuter l'entretien.
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