Bast
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Bast
A toi, Sébastien, que ce poème soit tient.
De jours en jours ton souvenir s'estompe
Seules tes photos me permettent de ne pas oublier ton délicat visage
De jours en jours ton souvenir s'estompe
Mais je n'oublie pas nos soirées, nos rêves, nos idées de sombre clarté
Jamais je ne t'oublierai cher frère,
Je me sens coupable de ne pas avoir sû t'ecouter
Au moment où il le fallait.
lesc instants de ta fatale détresse.
Je regrette le meilleur et le pire
Ton érudition, nos trips, ta toxicomanie, notre arrogance.
Tu m'as tout appris, le grand frère idéal, faut découvrir tant de choses que je ne peux les compter.
De la moleskine au lsd
Du spoutnik à l'opium
De l'ecstasy au shamanisme
Du bouddhisme au taoïsme
Cet héritage je te le dois !
Mais avec le temps mes souvenirs s'en vont.
Pourtant je ne saurai mettre de côté ton empathie, ta compassion,
notre télépathie, ta compréhension.
J'aurais dû réagir plus vite lorsque je t'ai senti partir,
mais il était déjà trop tard.
Je me sens si coupable !
Tu avais déjà sombré et je rame pour ne pas te rejoindre des bardhos au nirvana,
Évacué du samsara dans ce coin de paradis où tu te caches.
J'écoute les signes, Je te voies,
je te ressens à chaque instant.
Mon frère tu as tatoué ma vie, ma pensée, ma réflexion d'une encre indélébile, merci.
Tes faiblesses étaient ta puissance,
Sensible, intelligent, cultivé et érrudit.
Les vicissitudes de la vie ne t'ont rien épargné.
Écorchés vifs, même nos instants privilégiés étaient mélancoliques.
Peut-être que si tu n'avais pas été malade de cette came tu aurais vécu plus longtemps.
Personne ne sait pas si ton départ est accidentel ou volontaire,
On a juste une overdose de cachetons.
Tu me manque tellement Sébastien que se serait me mentir de dire qu'on ne t'aimait pas.
La zone se souviendra de toi.
Nos milliers d'engueulades et réconciliations se ramènent toujours à ma mémoire.
Mais cela ne te ramènera pas, alors parfois le soirs je brûle un encens pour toi.
Mon oeuvre je te la dédies, car sans toi je ne saurais rien.
On ne s'est jamais vraiment compris, tu aimais la littérature et la came, moi les psychotropes et la poésie.
Ce n'est pas cela qui nous a séparé lors de tes derniers mois à la dérive
Ton souvenir vivra à travers moi et jamais, Sébastien,
je ne t'oublierais.