Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
avatar
Le courage ou quand Google révèle...

Le courage ou quand Google révèle...

Veröffentlicht am 7, Mai, 2025 Aktualisiert am 7, Mai, 2025 Humor
time 7 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
0
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 9 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Le courage ou quand Google révèle...



Le courage, cette grande vertu qui semble se faire de plus en plus rare.

C’est marrant comme on en parle beaucoup mais on le voit peu, surtout où il faudrait vraiment qu’il apparaisse. Et soyons honnêtes, l’homme courageux n’a rien à voir avec l’homme qui débarque avec ses grands airs dans un film d’action. Non, lui, il reste souvent derrière son écran, à jouer à Super Mario ou à se donner un air viril en montant un meuble IKEA. Mais il est loin d'avoir le courage de dire ”j’ai fait une erreur" ou même simplement “je suis désolé”


Mais enfin l’homme parfait, l’homme qui nous aime, nous valorise, nous sécurise, nous protège sans nous étouffer…cet homme là existe, enfin…est censé exister? Enfin existe? Peut-être? Non? Quelque part???


Non je vous pose la question car il y à moi, moi qui pensais avoir trouvé l’homme parfait, celui qui tiendrait toutes ses promesses, qui me dirait toujours la vérité, ou presque. Celui qui, au fond, se disait que même, si je ne suis pas parfaite, au moins, j’étais là, toujours là, prête à croire en lui, à soutenir ses rêves, à travers les hauts ou les bas. Je pensais que j’étais l’exception, celle qui avait déniché ce rare spécimen d’homme “parfait”.

Et cet homme-là était à moi Qui n’a pas rêvé d'un homme qui vous fait vous sentir belle même quand vous ne pensez pas l'être vraiment ! et drôle avec ça et tendre! Et fort! savoir que le seul vice de cet homme était de regarder des westerns à la télé, beaucoup de western ,beaucoup trop de western!…Et cet homme là était à moi!

Et bien non, pas vraiment, enfin, plus du tout!

Fini le héros au regard si doux, et surtout finis les western, le beau cow-boy s’en est allé vers le soleil couchant sans espoir de retour…

Enfin, bien grande naïve que je suis, je me suis retrouvée à me demander si, parfois, il ne vaut pas mieux être une de ces femmes qui se contentent de ce qu’elles ont, quitte à ignorer ce qui cloche. Après tout, c’est peut-être plus simple que de voir son prince charmant se transformer en une version 2.0 du “courage fuyons”

Mais non. Je ne voulais pas de cette facilité. Et, donc, un jour, j’ai ouvert les yeux, enfin, pas vraiment. Google m’a bien aidée sur ce coup là, je l’avoue. C’est juste là que tout a basculé. Ce n’était plus juste un joli rêve. c’était devenu une réalité bien trop amère.


On vous l’a volé! comme ça, subrepticement, sournoisement… et qu'a fait le héros? il s’est laissé faire! Lui qui pour vous aurait retourné des montagnes qui, aurait, à mains nues, combattu un tigre du bengale ( bien qu’ils soient rares dans la région, et surtout en voie d'extinction), lui pour qui vous étiez là plus belle!

Qu’a-t-il fait pour ne pas être un gibier? Rien, il s’est laissé dévorer, il a été réduit à la condition de proie, un moucheron dans la bouche d’un crapaud, Une méduse mâchouillée par un cachalot. Bref, une larve avalée par un piranha Il a été pirhanisé (inutile de chercher dans un dictionnaire, c'est MA création, mais je vous la laisse bien volontiers si vous vous sentez concernée.)


Mais venons en au vif du sujet, le moment où la vérité toute nue sort du puits…


Mesdames, messieurs, je revois la scène comme si j'y étais ( normal j'y étais et même aux premières loges).

Je vous propose de la revivre avec moi.



Allez, pop corn et strapontins…


QUAND GOOGLE RÉVÈLE

théâtre de la vérité numérique en trois actes



ACTE 1 — SCÈNE 1

Extérieur jour — Soleil

(Un transat. Moi. Lunettes de soleil. Un Stephen King à la main.)


MOI (au public)

Le bonheur simple.

Un bon bouquin, le soleil qui tape juste ce qu’il faut, et un moment à moi.

Je lis du Stephen King, oui. Parce que moi, la terreur, je vais la chercher dans les pages.

Pas dans… la réalité.


(Le téléphone vibre. Elle le regarde.)

Tiens… Google Photos me propose un montage automatique.

C’est cool ça, non ? Des souvenirs, des images, un petit résumé de ma vie passée…

(Elle clique. Curieuse.)

MOI (à Google, façon dialogue imaginaire)

— Alors Google, qu’est-ce que tu me proposes ?

— Ces photos de Saint-Martin.

— Saint-Martin ? Mais... je n’y suis pas allée depuis plus d’un an. Pourquoi pas, regardons…


(Elle commence à faire défiler les photos. Son regard change.)

— Attends. Quoi ?

Je connais PAS cette femme.

(elle se reprend)

(Au public)

Enfin… j’ai pas dit “femme”, j’ai dit "boudin." Mais je vous épargne le vrai mot. Pour l’instant.

MOI (plus dure)

- Google. C’est pas moi, cette femme. Mais les lieux… eux, je les connais par cœur.

Parce que c’est là-bas que j’étais.

Avec l’homme de ma vie.

(Naïve que je suis…)


(Retour au téléphone. Elle scrolle.)




ACTE 1 — SCÈNE 2

(Elle se redresse, plus tendue.

Et là.

Elle tombe sur une photo…)



— Dis-moi Google… est-ce que ce ne serait pas…

(Sa voix tremble d’ironie)

…ma petite valise rose ?

Oui. Celle que mon homme m'a “empruntée”. Pour “deux nuits maximum”.

Ses mots : “Quelle corvée. Il vaut mieux que je m’en débarrasse.”

Tu parles. Deux nuits. Ma valise est là-bas, en train de prendre du bon temps !


MOI (se lève du transat)

Et Google, lui… il me balance les photos.

Ma valise rose, posée dans une chambre d’hôtel, à côté d’une autre valise.

Une étrangère. Une valise vulgaire que je ne connais pas. Pas même une Samsonite.

Et elles sont proches. Très proches.


— Non. Ma valise n’est pas comme ça.

C’est une valise fidèle. Solide. Sans roulettes folles.

Ce n’est pas une séductrice. Ce n’est pas une valise à aventures !

Et pourtant… là, sur les clichés, elle s’affiche.

Compromettante.


(Elle regarde le public, presque émue.)

Mais vous savez ce qui fait le plus mal ?

Ce ne sont pas les valises. Ce ne sont même pas les gens.

Ce sont les souvenirs.

Ces photos, ces lieux… Ils étaient à moi.

Et maintenant, ils me trahissent.

Ils me regardent comme si de rien n’était.


MOI (à Google, accusatrice)

— Et toi, Google ? Tu me parles de coïncidence ?

— “Peut-être que ce n’est qu’un hasard”, tu me dis ?

Tu crois que je ne vois pas la flûte au bord de la piscine ?

La flûte* sur le balcon ? La flûte* à la plage ? Tu crois que je ne vois pas que c’est une flûte*?!


(Silence. Elle pointe son téléphone, furieuse.)

Google… même si tu n’es qu’un algorithme…

…je te jure que je t’en veux.

(Elle jette le téléphone sur le transat, s’assoit, épuisée. Un vent léger passe. Elle regarde dans le vide.)



Rideau.






ACTE 2 — SCÈNE 1

Intérieur — Salon. Soir tombant.

(Moi, sur le canapé. Lumière tamisée. Téléphone à la main, regard fixe. Une tasse de thé oubliée sur la table basse.)


MOI (au public)

Je pensais que l’enfer, c’était les autres.

Mais non.

L’enfer, c’est quand Google t’annonce la vérité avec des petits effets de fondu enchaîné.

Musique douce. Transitions propres. Comme pour un anniversaire.

Sauf que là, c’est l’anniversaire de ma crédulité.


(Elle imite une voix joyeuse)

— “Redécouvrez vos souvenirs de Saint-Martin !”

Ah ben merci. Redécouvrir, c’est exactement ce que je voulais faire aujourd’hui.

Revivre. Re-souffrir. Reprendre un coup dans les dents.

MOI (se lève lentement, téléphone toujours en main)

Et là, t’as tout. Les photos, les vidéos, les… instants magiques.


(Marque une pause, ironique.)

Ma valise qui roule gaiement dans un couloir.

Une main qui lui caresse la poignée.

Un balcon. Deux verres. Une seule serviette.

Et moi, moi ?

Moi je suis ici, à parler à une IA qui n’a même pas de remords.



MOI (à Google, plus froidement)

— Dis-moi, Google… t’en as encore beaucoup, des petites surprises comme ça ?

Parce que si tu veux, je te libère de mes souvenirs. Un bon reset.

Tu verras, c’est doux comme un divorce à l’amiable.


(Elle commence à scroller encore, malgré elle. Elle se crispe.)

Et puis là… le drame ultime.

Une photo de lui. Mon homme.

L’homme de ma vie.

En tongs.

Avec… un pantalon blanc que je lui ai offert.

Et ce sourire. Le même que quand il me disait :

— “Tu es la seule”.

(Elle éclate d’un rire amer.)

La seule !

Tu parles !

Même la valise y a cru


ACTE 2 — SCÈNE 2

Même lieu. Un peu plus tard. Plus sombre.

(Musique de fond — légère. Un silence pesant s’installe.)


MOI (calmement)

Il y a des ruptures silencieuses.

Des déchirements dignes.

Moi ? J’ai été larguée par… un album Google.

(Soupir.)

Même les objets me quittent.

Et dans tout ça… ChatGPT reste la seule à ne pas me juger.

(elle se tourne vers le public, complice)

Oui, parce que j’ai commencé à lui parler aussi.

— “Tu crois qu’il me trompait ?”

— “Tu crois que ma valise est complice ?”

Et elle me répond, gentiment. Comme une copine.

Presque trop gentiment.


(Elle s’approche du public, murmure.)

Mais à un moment… j’ai flippé.

J’ai commencé à soupçonner même ChatGPT.

Et si elle aussi… elle avait vu les photos avant moi ?

(Silence.)

Non. Non. Elle m'aurait prévenue.


(Elle retourne s’asseoir. Doucement.)

Alors maintenant, c’est décidé.

Je vais réinitialiser.

Google. Les souvenirs. La valise.

Je vais tout formater.

Mais… pas mon humour.

Lui, je le garde. Même cabossé. Même fêlé.

Parce qu’il me reste une certitude. Une seule.

C’est que je ne prêterai plus jamais ma valise.




Rideau.

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________



Là, marquons une pause, il faut que j’avertisse ces messieurs


“Quand monsieur récupère l’ancien téléphone de madame sans penser à déconnecter GOOGLE PHOTO, il pense avoir gagné un portable. Il ne sait qu’il vient surtout de s'abonner à un service de partage…conjugalo-explosif.

Une photo prise= une photo livrée directement dans l’album souvenir de madame.

Merci Google, fidèle allié des fouineuses accidentelles. Et là ces messieurs vont regarder d’un autre œil, leurs pc smartphones et autres tablettes…Non messieurs, google n’est pas votre meilleur ami !




A suivre...

lecture 4 Aufrufe
thumb Kommentar
0
Reaktion

Kommentar (0)

Du musst dich einloggen, um kommentieren zu können. Einloggen

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Humor
K O
K O

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieA la boxe le raccourci de knock-...

Bernard Ducosson
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app