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Confidence d'auteur : le prénom

Confidence d'auteur : le prénom

Veröffentlicht am 5, Sept., 2024 Aktualisiert am 6, Sept., 2024 Biography
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Confidence d'auteur : le prénom

La thérapie par l’écriture peut s’avérer dangereuse lorsqu’elle est utilisée comme un exutoire. Ne levez pas la main chers gens de plume, je sais que vous avez torturé plus d’un personnage frappé du sceau : toute ressemblance avec un personnage existant ne serait que pure coïncidence. Mon cul !

Le problème est qu’à ce petit jeu, il est trop facile de se laisser aller à la boulette. C’est ainsi que le pauvre Georges qui en prend plein la gueule se fait fortuitement appelé Francis, sans s’en apercevoir. Le cœur a sa raison et il parle parfois trop vite. Oups ! Francis est le nom de mon père. Toute ressemblance avec un personnage existant n’est pas une coïncidence fortuite. Oui, le pléonasme est volontaire.

Il est donc salvateur de régler ses comptes au travers des mots, mais en prenant quelques précautions. La principale est de ne jamais écrire le véritable prénom. Je sais qu’il est bien plus thérapeutique de s’en prendre à Francis plu

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Jackie H vor 2 Monaten

Comme je le pense depuis longtemps et comme je l'ai écrit dernièrement, l'imagination est la pudeur du réel... Quand on écrit sur autrui, même si c'est positif et plus que positif, on impose sa propre vision de lui à la réalité de ce qu'il vit et/ou perçoit, et ça, c'est en réalité d'une violence inouïe... ce qui fait que parfois les gens dont on a parlé finissent par s'exprimer en demandant à ceux qui ont parlé d'eux de se taire et d'arrêter de leur confisquer la parole ! En disant que nul autre qu'eux-mêmes ne peut parler d'eux à leur place... et ça, c'est quand on parle d'eux en positif ! Alors imaginons ce que ça peut donner quand on parle d'eux en négatif, ou même en neutre...

Prendre la distance de l'imaginaire est parfois un simple acte de retenue et d'humilité de la part d'un auteur 🙂. C'est se rappeler que l'on ne parle jamais que de sa propre vision, pas de la réalité en elle-même... c'est ne pas prendre sa propre vision pour une connaissance complète du réel 🙂

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