Fresnes – Montargis à Vélo
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Fresnes – Montargis à Vélo
139.39km sur la Scandibérique
Cyclotourisme Jour 1. 9/09/24
C’est dur de s’extraire de la ville. Je croyais mon idée de périple à bicyclette un peu folle. Lorsque j’en parlais à mes amis, ils ne me manifestaient pas de la surprise ou de l’admiration, juste de l’incompréhension. De Fresnes à Melun, 6h30 pour me sentir vraiment à la campagne. Même s’il y a eu de beaux endroits, j’étais toujours en zone périurbaine. Pourtant en quelques minute du bas de chez moi je croisais déjà des champs vers Wissous, mais aussi des zones industrielles, un aéroport, des nœuds routiers, des voies ferrées, des dépôts d’ordures, des zones pavillonnaires, parfois des hlm, des buffets à volonté asiatique, des travaux...
Melun dépassé avec Bois-le-Roi, la forêt de Fontainebleau s’ouvrait enfin avec un héron et un écureuil sur le chemin de halage. Ces animaux seront les représentant de la faune sauvage que je croiserais le plus lors de mon voyage, avec des cormorans, des cygnes, des canards et un chevreuil.
Puis le camping de Samoreau ou trois autres cyclistes parcourant la même portion de la« Scandibérique » étaient déjà là.
A la nuit tombée, j’ai pu admirer la Seine en nocturne. Un fleuve la nuit, c’est un peu comme la mer la nuit, mais en plus petit. Des lumières
au loin nous signale des villages, des habitations, les bateaux croisent dans un ronronnement silencieux, et des pécheurs se livrent à de discrètes activités sur de petites barques éclairées à la frontale ou avec des lampes torches intermittentes.
Le tout au son du clapotis de l’eau.
Cyclotourisme Jour 2. 10/09/24
Le Soleil est là. Un petit café, une douche et je reprends la route sous un soleil entrecoupé de nuage.
Cormoran, cygne, écureuil et cormoran. Je passe de la Seine au Loing à Champagne sur Seine et Saint-Mamet où une foule de péniches et
pénichettes sont amarrées, un peu décrépites, un peu brinquebalantes. Elles font le charme des quais de cette petite ville de province, pleins d’herbes folles, et entretenues juste ce qu’il faut pour être encore utilisable. En face un vieux hangar et des bateaux sur des échafaudages qui attendent d’hypothétiques réparations. Puis la promenade continue le long du canal du Loing entouré de forêt, de lac, de marais et parfois de vastes champs qui laisse deviner une campagne monotone.
À peine ma tente installée au camping, je fonce sur un vélo devenu plus léger, délesté de mes bagages. Entre étangs et canaux je roule en direction de la base de loisir de Chalette, à quelques encablures de Montargis. Cela devait faire partie du périple, alors que le ciel est voilé, que le souffle frais et humide du vent devrait m’en dissuader à cette heure tardive, je m’entête à me baigner.
Il est environ 19h, la plage du lac déserte et non surveillée. À l’occasion d’une éclaircie je me plonge dans l’eau scintillante quelques minutes. Baignade sous un ciel gris, histoire de gouter cette eau douce que je longe depuis tant de kilomètre. Ensuite je me sèche sous l’œil interrogateur ou amusé d’un club de gym venu s’exercer sur le sable.
Mission accomplie et moment zen sous les nuages et les vols d’oiseaux sauvages.
Cyclotourisme Jour 3 11/09/24 Montargis
Départ de Cépoy après la pluie, direction la Venise du Gâtinais, pour les quelques derniers kilomètres. Le long du canal un jeune chevreuil, peu farouche attire mon attention, et celle d’un autre cycliste. Instant photo qui le font fuir vers la route. Personnellement j’étais resté
éloigné de l’animal, mais le deuxième cycliste n’a pu s’empêcher de lui courir derrière pour l’avoir « de près ». Espérons qu’aucune voiture, ni camion, ne l’aura vu de trop près, non plus. Des hérons s’envolent à mon passage avant d’entrer dans le grand moche péri-urbain de Montargis que j’ai eu tant de mal à quitter dans sa version parisienne.
De ma balade, je garderais en souvenir le vent dans les arbres qui fait bruisser les feuilles comme un torrent, au point que dans cette
région d’écluse et de lac, on ne distingue plus le bruit du vent, du bruit de l’eau.
Le centre-ville de Montargis est mignon, j’ai mangé dans le quartier de la pêcherie en attendant le train du retour.