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La crèche de Noël 3ème partie

La crèche de Noël 3ème partie

Pubblicato 13 dic 2025 Aggiornato 13 dic 2025 Tale
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La crèche de Noël 3ème partie

Lorsque les âmes se perdent

Nos deux cousins étaient ravis car leur crèche prenait enfin forme. Il allèrent déguster une bonne raclette au fromage du pays avant d’aller se coucher. Ils dormirent paisiblement sur leurs deux oreilles jusqu’au petit matin de ce beau dimanche enneigé. Ils débordaient d’enthousiasme et étaient très impatients de dévoiler aux habitants du village la scène de la nativité dans la quelle ils avaient mis tout leur coeur. Ils furent agréablement surpris lorsque Madame Mercier leur offrit ce petit père Noël qu’elle put emprunter dans son magasin pour l’occasion. Elle avait usée de toute son âme pour récolter un oui de la part du petit directeur commercial qui n’aimait pourtant pas beaucoup cette saison. Il magnifiera la grange de sa présence tout comme les belles couleurs rouges et vertes que la maitresse d’école a pu leur fournir pour redonner au petit Jésus l’envie de naître à nouveau. Marc et Ernst n’avaient plus qu’à mettre la touche finale en décorant des petits ballots de pailles de rubans rouges aux liserés dorés, pour égayer la vielle hotte empruntée au bucheron. Tout était prêt pour accueillir les visiteurs, même le boeuf, oups pardon! La vache et l’âne.




Cependant leur sourire de contentement et de fierté disparu rapidement. En effet à leur grand désespoir aucun villageois ne se prit la peine pour admirer leur si précieux travail et pour les conforter dans leur but de redonner le sourire aux gens. Marc en pleurait presque.

-Pourquoi personne n’aime plus Noël et ses traditions?

-je ne sais pas, je ne sais pas répondit Ernst tout aussi dépité.


La désillusion

Ils décidèrent de ce rendre à la grande ville du canton le lendemain avec la petite voiture du grand père d’Ernst pour comprendre si là bas la tristesse était aussi de mise dans les grandes rue si belles et illuminées de part en part. Ils déambulèrent dans les allées de l’énorme marché de Noël qui s’étirait d’un bout à l’autre du centre historique de cet ancien bourg moyenâgeux. Les odeurs de vin chaud et les incroyables pâtisseries aux recettes d’antan envoutaient leur odorat, mais il manquait l’essentiel: le coeur. Aucun amour ne s’élevait des stands de boules de Noël, aucune splendeur n’émanait des verts sapins attendant d’être habillés de leur décorations scintillantes. Et pour couronner le tout ils regrettaient l’absence de la tempête de neige qui de son froid glacial faisait rougir les pommettes des jeunes enfants. Rien ne les extasiais, même les passants semblaient avait le regard hagard en passant devant les petits chalets tout colorés sans même s’y intéresser.

-Mais que ce passe-t-il à la fin! S’exclama vigoureusement Marc.

-Viens rentrons et allons pleurer notre désarroi devant notre propre crèche. Au moins nous y aurons mis tout notre coeur pour la réveiller comme chaque année.

Les deux hommes reprirent le chemin de la montagne. Ils étaient silencieux dans la voiture, quand soudain ils tombèrent sur un traineau renversé sur la route. Et contrairement aux prévision météorologiques nationales la neige s’était mis à tomber, alors qu’ils se trouvaient encore à basse altitude, contrairement à leur village où elle ne fait jamais défaut en cette belle saison blanche et destinée à se réchauffer auprès du feu de bois de la cheminée familiale. Ils s’opèrent leur véhicule pour voir s’il y avait des blessés où quelqu’un à secourir d’une manière ou d’une autre.

-Hé oh y a quelqu’un? Hurlaient-ils en coeurs en direction du traîneau accidenté.

Pas de réponse mais à la place un renne vint à leur rencontre. Une prestance extraordinaire émanait de ce bel animal dont le collier aux mille clochettes étinceler vivement. Son nez brillait d’un rouge chatoyant et ses bois avait une structure parfaitement bien équilibrée. La bête imposante s’approcha de nos deux cousins pour les inviter à le suivre dans la forêt. Ce qu’ils firent sans même se poser la moindre question, ce ne pouvait pas être pire que cette virée en ville. Ainsi ils pénétrèrent dans la sapinière de cette belle montagne vigoureuse et après une cinquantaine de mètre ils aperçurent deux vieux bonhommes qui se réchauffaient devant un petit feu de fortune.


Une étrange rencontre

-Vous allez biens messieurs? Demanda Marc étonné de la ressemblance entre les deux barbus qui se tenait là bien au chaud. Surement des jumeaux, pensa-t-il fortement.

-Nous sommes Marc et Ernst, avez vous besoin d’assistance ou d'un chauffeur vu l’état de votre véhicule.

-Oh vous voulez parler de notre traîneau. Ne vous inquiétez pas il va bien. Nous sommes juste mal garé, je l’avoue! Mais comme personne ne nous voit plus en ce moment, on s’est dit que personne non plus ne serait gêné par notre moyen de locomotion au plein milieu du chemin.

-Mais qui êtes vous? Vos habits sont bien étranges pour notre siècle, osa questionner Ernst.

-Je m’appelle Nicolas et voici mon cousin Clauss, on cherche un moyen de renaître autrement que dans la lumière d’un néon de supermarché.

Les deux bergers se regardèrent l’air confus et étonné. Ils se pincèrent mutuellement pour confirmer qu’ils ne rêvaient pas. Par ce que rencontrer le père Noël et le Saint Nicolas sur la route une soirée de décembre n’était quand même pas des plus courant.

-Vous ne vous moqueriez pas de nous quand même? Interrogea Marc

-Vous pensez réellement que tout le monde se balade avec un renne et un traineau. De toute manière on s’en fou, par ce que nous n’existons plus que pour vendre des décorations de Noël et des jouets bizarres qui se tortillent dans tous les sens. Je ne suis même plus sûr que les enfants rêvent de nous rencontrer pour nous dire s’il ont été sage ou non, car plus aucun parent ne semble faire valoir ce concept. Même l’école ne sait plus donner une bonne note en fonction du travail accompli par chaque écolier durant l’année scolaire. Nous sommes complètement perdus, sans référence pour nous guider vers la lumière de Noël chaque année. Même le Christkindel est introuvable, nous n’avons vu aucune crèche sur le chemin qui nous a mené devant cette petite forêt bien agréable pour nous laisser mourir de froid. Nous ne voulons plus renaître chaque année au son de l’imposture de ce monde.

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