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Chapitre 1 : souris confites

Chapitre 1 : souris confites

Pubblicato 12 lug 2025 Aggiornato 12 lug 2025 Tale
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Chapitre 1 : souris confites



Noirot occupe un poste très important au sein de la bergerie : il est le gardien ; le dernier rempart contre les intrus !

Chaque soir, dans une rassurante routine : il prend son baluchon, met sa casquette, puis se dirige vers son poste de nuit.

Ce soir sa mission est simple ; cependant, elle nécessite une grande implication : pourchasser les souris, musaraignes, et rongeurs en tous genres ; de plus, il doit aussi éloigner les serpents des brebis !

Avant de quitter son poste de jour, il prépare soigneusement son baluchon : une burette d'eau pour la soif, un sandwich au harengs pour les petits creux, et une flasque de lait pour la gourmandise, mais aussi en cas de frayeur nocturne.

Bien qu'il soit maintenant âgé de presque deux ans, il aime se réconforter avec des souvenirs gustatifs de son enfance ; notamment, dans ses longs moments de chasse…

¤¤¤¤¤¤¤¤

_ Alors Noirot ! quoi de neuf chez les géants ?

_ Salut Jeanballe ! Bah, ils ne parlent que du temps : il fait trop froid, puis il fait trop chaud. Jamais contents. Et de ton côté ? Comment se porte la bergerie aujourd'hui ?

_ Le train-train quotidien. Depuis la fin des vêlages, toutes les brebis s'occupent de l'apprentissage des petits.

_ Il parait qu'ils vont fermer l'école ?!

_ Ben... il n'y a que 326 agneaux ; alors tu comprends : c'est dur de la garder ouverte, juste pour assurer un service public de proximité.

_ Je ne partage pas leur avis, mais bon je ne fais pas partie du comité des sages. Et comment va Lucette ?

_ Je me porte bien mon cher Noirot. C'est gentil à toi de poser la question. Tu es toujours très prévenant.

_ chui... je... heu... comme tu as eu des jumeaux : je m'inquiétais. Ça te fait beaucoup de travail, non ?...

_ Un peu comme deux fois plus. Bhihihihi.


Jeanballe regarde Noirot avec un peu de pitié au fond des yeux, pendant que Henri vient rejoindre le petit groupe ; « Le pauvre… un vrai costaud, mais un loukoum devant Lulu. »

_ Salut la compagnie ! Lucette ; Jeanballe ; Noirot ! Ha Jeanballe ! chaque printemps ça me travaille : l’an passé tu avais 31 copines. Combien cette année ?

_ Un peu plus de 50 mon cher ; comme quoi l’âge n’y fait pas !

Noirot intervient dans cette conversation de mâles.

_ Au fait, Jeanballe ! Le fermier a-t-il rentré ses balles de foin de luzerne et de trèfle ? et ses sacs de céréales ?

_ Effectivement, hier soir il a entassé les sacs au fond de la remise et les balles dans l’entrée de la bergerie ; ça va te donner un peu plus de boulot !

_ Bah ça ira. Je vais simplement modifier mes rondes pour passer plus souvent près de ces aimants à rats ! Salut la compagnie ! Je file.

_ Ha ! que j’aime le voir partir…

_ Lulu, n’oublie pas que c’est un chat, pas un bélier…

_ Tu ne comprends rien à l’amour, mon cher Jeanballe ; pour toi, tout ce compte en nombre d‘agneaux !

_ Dites, est-ce que c’est normal que je ne comprenne pas tout ? Lucette, Jeanballe, soyez indulgent avec la race canine ; j’ai beau être le bras droit de Noirot, je ne me sens pas plus futé qu’un loir au printemps…

_ Ne t’inquiète pas ; nous parlions de bêtises de moutons.

_ De moutons !?! Heu… à ce propos, mouton, brebis, bélier, agneau… ça fait 3 ans que j’aboie là où on me le demande, mais je ne comprends toujours pas la différence…

_ Lulu, tu lui expliques ? !

_ Ok, ok. Voyons voir… Pour commencer, brebis et mouton c’est kifkif bourricot. En fait, mouton est une façon de généraliser, un nom commun en quelque sorte. La brebis est un mouton femelle ; le bélier est un mouton mâle ; et l’agneau est leur bébé. Enfin ! jusqu’à ce qu’ils aient un an : ensuite, ils passent dans la catégorie des adultes. Par contre, notre cousine la chèvre n’est pas un mouton : en gros, cherche la laine ! Bhihihihi. La pauvre chevrette n’en a pas ! À poils la cousine ! Bhihihihi.

_ Ok, c’est un peu trop complexe pour moi ; je vais continuer d’aboyer où on me le dira, ce sera plus simple. Whafafafafafaf.

¤¤¤¤¤¤¤¤

L’odeur est de plus en plus forte. Il se rapproche à pas feutrés ; s’aplatit au sol ; le train arrière prêt à bondir.

Des petits bruits, comme des couinements rapides ; de plus en plus rapides. « Ça y est ! » l’odeur est forte et il perçoit des bruissements, sur et dans les balles.

Noirot feule malgré lui ; « non ! ce n’est pas le moment. Henri n’est pas encore là ».

« Le voilà ! c’est bon, on y va ! Je vais les pousser vers Henri, qui les rabattra tout droit vers la souricière. »

Enfin, ça, c’était la théorie !...

En fait, les souris se sont éparpillées aux quatre coins de la grange dès qu’elles ont perçu le chat ; en détallant en tous sens, comme le bouquet final d’un feu d’artifice.

_ Bon ! Henri, sors de la grange et aboie sur toutes les souris qui tentent de sortir ; essaie de les garder à l’intérieur de la grange. Moi, je m’occuperai d’elles depuis l’intérieur.

_ Ok pour toi ?

_ Whaf !

_ CHUUUuuut ! Pas maintenant !

Noirot n’arrête pas de courir, mais en se concentrant sur une seule souris à la fois : il les met une par une dans la nasse qui lui sert de souricière.

Que des souriceaux !

Et bientôt les coquins de ce soir sont tous sous contrôle.

Les deux compères se félicitent en fumant du tabac de lapin, assis sur une bûche devant l’entrée de la bergerie. Noirot est heureux que cet épisode se finisse bien ; néanmoins, quelque chose le perturbe, il a senti une présence tout à l’heure. « Pas un bruissement ; ni un couinement ; ni des pas… un sifflement étouffé !...

Oui c’est ça ! ».

_ Henri ! Vite ! Il faut aller protéger la souricière !

_ Quoi ?!?

_ Ne réfléchis pas et fonce !

Ils arrivent juste à temps pour voir Tarton le python s’enrouler sur lui-même, puis se dresser de la moitié de sa longueur sous la nasse ; les souriceaux tremblants, improvisant une sorte de tour de Pise pour s’éloigner au maximum du reptile.

Mais sous le poids et les gesticulations la cage tangue : en effet, dans leur précipitation, Henri et Noirot l’avaient nonchalamment attachée à un crochet pendant au bout d'une faible corde, probablement mise là pour suspendre un outil léger que le fermier ne voulait pas laisser au sol, ou souhaitait à sa hauteur. Quoi qu’il en soit, la corde menace de flancher sous le ballant.

« Comment faire pour sauver ces avortons ? Le ballant va… ballant, ballant, ballant ?!?...tangage…balourd…oui, le balourd ! ».

_ Henri ! saute sur la souricière ?

_ Quoi ?! Heu..oui !

L’intrépide partenaire de Noirot saute sur la souricière qui s’aplatit au sol sur Tarton. Lequel un peu sonné se dégage d’un coup de queue vif, et file en zigzagant plus que de raison vers la porte de la grange. En quelques propulsions, il disparait dans le premier fourré qu’il trouve.

¤¤¤¤¤¤¤¤

Les deux compères se rendent mutuellement accolade sur accolade tant ils avaient eu peur.

_ Bon allez ! revenons à nos moutons. Whafafafafafaf !

_ Au moins tu n’as pas perdu ton sens de l’humour ! En parlant du loup, voilà Jeanballe et Lucette !

_ Alors, les gars ?!! Avec tout ce raffut, nous nous inquiétions un peu avec Lulu.

_ Heu …Lucette !...pas Lulu…ça c’est juste…entre nous…

_ Venez voir notre pêche du jour !

Noirot sort un à un les souriceaux de la nasse et les pend par la queue sur une tige de bambou préparée à cet effet. Les rongeurs contrits n’osent regarder leur futur bourreau.

_ J’espère que vous savez pourquoi vous êtes là ? Pour pillage ! N’avez-vous pas honte de voler ? Qu’en diront vos parents ? Réfléchissez-y bien pendant que votre sang abreuve vos petites cervelles !

Quelques minutes plus tard, qui parurent une éternité aux penauds souriceaux ; Noirot les relâche du côté de la grange opposé à celui par lequel s’était enfui Tarton.

_ Lucette, Jeanballe, Henri, et moi avons décidé de vous laisser rentrer chez vous sans plus de leçon ; mais j’espère ne plus vous y reprendre ! Siiii, je vous y reprenais : je vous ferai confire ! Avant de vous suspendre par la queue, cette fois. Allez ! Filez !

¤¤¤¤¤¤¤¤

En les voyant déguerpir en tous sens, Noirot et Henri repensent à la débandade de tout à l’heure : lorsque le plan, qu’ils croyaient si ingénieux, se termina en feu d’artifice de queues de souris !

Whafafafafafaf. Chihihihihi.

Fin


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