

Harcèlement moral au travail : l’histoire de Victoria, brisée en silence - La Passion et la Persévérance : Clés du Succès
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Harcèlement moral au travail : l’histoire de Victoria, brisée en silence - La Passion et la Persévérance : Clés du Succès
Il existe des blessures qui ne se voient pas.
Des blessures qui rongent votre cœur petit à petit jusqu'à ne laisser qu’une âme vide et éteinte, à jamais dans l’obscurité de la souffrance.
Des blessures qui anéantissent toute lumière en vous.
Le harcèlement moral : une violence invisible, mais dévastatrice
Le harcèlement moral au travail ne laisse pas de bleus visibles. Pas de marques sur la peau. Mais il tue à petit feu, lentement, méthodiquement. Il commence souvent par des remarques, des regards, des silences, des humiliations déguisées. Il s’immisce dans le quotidien, ronge la confiance, isole la victime. Victoria, 34 ans, en a été victime pendant plus de deux ans, et son histoire est celle de milliers d’autres. Une descente aux enfers dans les couloirs feutrés d’une entreprise moderne, où la violence ne crie pas. Elle murmure, insinue et détruit.
Victoria, une salariée investie et passionnée
Victoria était une femme douce, brillante, discrète. Graphiste talentueuse dans une agence de communication réputée, elle adorait son métier. Passionnée, investie, toujours prête à aider, elle arrivait tôt, repartait tard, le sourire aux lèvres. Jusqu’au jour où il est arrivé. Lui, le nouveau manager. D’un sourire froid, il a pris la place de son ancien chef de service. Et en quelques semaines, Victoria a vu sa vie basculer sous l’emprise de ce manager toxique et sa vie changea. Pour toujours.
Manipulation, isolement, dévalorisation : la mécanique du harceleur
Au début, Victoria ne comprenait pas. Des remarques floues, des petits ricanements, des soupirs quand elle parlait. Puis sont venus les mails secs , les critiques en réunion, les tâches dévalorisantes, répétitives, humiliantes. Chaque jour, il sapait sa confiance. Il trouvait une faute là où il n’y en avait pas, un oubli qu’elle n’avait jamais fait. Il la corrigeait devant tout le monde, avec cette condescendance calculée, cette violence polie qui glace le sang.
« T’es sûre que t’es faite pour ce métier, Victoria ? »
Victoria se faisait constamment rabaisser, accusée de ne pas être assez rapide, pas assez "créative", pas à la hauteur.
« Franchement Victoria, on attend mieux d’une graphiste expérimentée. Là, c’est fade. »
Le harceleur ne criait jamais. Il distillait le poison doucement, méthodiquement. Il supprimait son nom des projets, l’excluait des réunions, la contredisait en public. Il installait le doute dans son esprit, rendant floue la frontière entre réalité et manipulation.
L’impact du harcèlement moral sur la santé mentale
Peu à peu, Victoria perdait le sommeil. Puis l’appétit. Son corps criait sa détresse : douleurs musculaires, crises d’angoisse, maux de ventre constants. Elle souriait encore, mais elle s’éteignait à petit feu.
Elle se levait le ventre noué. Elle relisait mille fois ses mails, par peur de mal faire. Elle rentrait chez elle en larmes.
Ses collègues détournaient le regard. Les ressources humaines prenaient note, sans jamais intervenir.
Victoria dépérissait. Et personne ne voyait rien. Ou plutôt : personne ne voulait voir.
Parce que le harcèlement moral au travail, c’est aussi le silence des autres. Les collègues qui baissent les yeux. Les supérieurs qui esquivent. Les RH qui "prennent note", mais ne bougent pas. Victoria, seule, épuisée, a fini par craquer. Un matin, elle ne s’est pas levée. Son corps ne répondait plus. Son esprit avait lâché.
Le burn-out : quand l’esprit s’effondre
Diagnostic du médecin :burn-out sévère. Arrêt maladie immédiat. Mais aucun mot ne pouvait vraiment désigner cette chute brutale. Ce n’était pas un simple "épuisement". C’était le résultat d’un harcèlement moral constant, étouffant, et destructeur. Une guerre qu’elle avait menée, seule, contre un prédateur en costard-cravate. Un homme qui souriait devant les supérieurs et détruisait en douce. Un harceleur, comme il en existe tant.
Se reconstruire après le harcèlement au travail
Aujourd’hui, Victoria est en reconstruction. Suivie par un psychologue, elle tente de reprendre possession de sa vie, de retrouver confiance, dignité et paix intérieure.
Et surtout, Victoria témoigne. Elle veut que son histoire serve d’alerte. Que les victimes qui vivent ce cauchemar sachent qu’elles ont des droits. Qu’il existe des solutions.
Le droit d’alerter, le droit de porter plainte.
C’est un délit puni par la loi. Et c’est surtout une réalité dévastatrice, aux conséquences lourdes : dépression, isolement, perte de confiance, pensées suicidaires. Il faut en parler. Encore et encore. Parce qu’une parole peut sauver. Un regard peut protéger. Un geste peut changer une vie.
Victoria n’est pas une héroïne. Elle est une survivante. Une femme brisée, mais debout. Et aujourd’hui, sa voix s’élève pour toutes celles que l’on a fait taire.
En conclusion : libérer la parole pour faire reculer le harcèlement moral
Le harcèlement moral au travail est une violence invisible, mais redoutable. Il détruit des carrières, des corps, des esprits. L’histoire de Victoria, bien que fictive, est celle de milliers de femmes et d’hommes dans le silence. Il est temps que cela change.
Si vous vivez une situation similaire, parlez. Ne vous laissez pas réduire au silence. Vous méritez le respect, la considération, la paix.
- Corinne Écrivaine -
Le 11 avril 2025
Image : ma création AI


Gand Laetitia 1 giorno fa
Merci Coco pour cette histoire si vraie au fond, vécue par tant de personnes. Plus jeune, j'ai fait des petits boulots dont femme de ménage à un moment donné chez des particuliers et une fois, une dame chez qui je venais m'a dit alors que je passais chez elle l'aspirateur que c'était bon pour moi vu mon état. Elle estimait en effet que j'étais un peu trop ronde... Chez d'autres, cela a été aussi des petits mots mis du genre, mal fait à recommencer. Heureusement, j'ai eu de belles personnes aussi.
Désormais, je dis, je ne me tais plus et je ne me laisse plus faire ainsi. A l'époque, je n'avais rien dit, timide, respectueuse des employeurs, et la peur de personne l'emploi.
En tant qu'auteur aussi, surtout en tant que femme, poète, j'ai subi d'une autre façon. La femme écrit de manière trop naïve, la femme apprend de moi, la femme peut accepter que je la tutoie et plus si affinité.
Alors, un grand merci pour cette histoire ma chère Coco. Passe une belle soirée. Laeti
Corinne Écrivaine 23 ore fa
Coucou copine de l'écriture. J'ai écrit ce texte parce que je l'ai vécu trop de fois. Harcèlement scolaire et moral. Alors, à travers Victoria, j'ai voulu écrire cette histoire pour aider tous ceux et celles qui subissent cette horrible situation au quotidien. Gros bisous. Et prends soin de toi.