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Sommes-nous tous de sales racistes?

Sommes-nous tous de sales racistes?

Pubblicato 26 giu 2025 Aggiornato 26 giu 2025 Society
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Sommes-nous tous de sales racistes?

L'être humain, une machine impressionnante.

En tant que Homo Sapiens, nous avons développé toute un attirail de fonctionnalités incroyables propices à la survie de notre espèce.

Techniques de chasse, de cueillette, posture bipède, artisanat, agriculture... Toute cette évolution sur des milliers d'années pour nous donner, nous êtres humains modernes, intelligents, capables du meilleur, comme du pire.



De cet héritage, nous avons également reçu la capacité à percevoir le danger. Notre instinct de survie. En tant que groupe d'une part, mais également en tant qu'individu. Durant la préhistoire, savoir interpréter la présence d'un danger rapidement était souvent synonyme de survie... ou de mort. Et ces instincts font toujours partie de nous aujourd'hui.

Mais alors comment se traduisent-ils dans notre monde moderne? Une capacité de perception et d'interprétation héritée des milliers d'années d'expériences de nos ancêtres ont-ils encore leur place dans une société moderne? La réponse est complexe car dans la plupart des endroits du monde l'Homme a bâti des sociétés diverses et variées. Cependant, ces différentes sociétés ont en général au moins une valeur commune sur laquelle nous pouvons travailler: la volonté de vivre en paix.


Une société en paix avec elle-même: est-ce possible?

De par sa définition même, la formation d'une société est source d'innombrables problèmes. Mais il en faut plus pour décourager l'Humain, qui a déjà démontré à moult reprises sa capacité à surmonter les obstacles qu'il rencontre.

Vivre-ensemble, résoudre des conflits, créer des institutions pour gérer ces conflits, établir des règles, puis des lois... Tout cela montre aux problèmes rencontrés les réponses des Humains. Mais certaines questions persistent. Certains conflits semblent parfois tellement insurmontables que l'on est tenté d'ostraciser la source du problème, à défaut d'avoir pu régler la situation.


Certaines solutions sont même parfois pires que le problème.

On appelle cela l'"Effet Cobra" du fait d'une histoire singulière ayant eu lieu en Inde lorsque ce pays était encore une colonie britannique:


L'administration anglaise était inquiète du nombre de morts dues aux morsures de cobras dans le pays.

La solution trouvée fût alors de verser une prime à toute personne ramenant aux autorités un cobra mort.

L'idée semblait simple, mais le problème se révéla plus complexe que prévu. En effet, ce que les anglais n'avaient pas vu venir était que les indiens ne vivaient pas dans le luxe comme la plupart d'entre eux. Cette "prime au cobra" représentait donc un bel ajout pour arrondir leurs fins de mois. Ils se mirent donc et en toute logique à en faire des élevages.

Dès qu'il leur fallait un peu d'argent: ils mettaient à mort l'un des serpents honnis et l'amenaient fièrement aux autorités.

Mais ces dernières n'étaient pas dupes et découvrirent bien vite le pot-aux-roses. Ainsi les primes pour la capture de cobras furent tout simplement annulées.

Et ce qui devait arriver arriva: Les indiens n'ayant plus besoin de leurs captifs les ont donc relâchés dans la nature.

Résultat des courses: De l'argent dilapidé pour les primes versées, le nombre de cobras en liberté a augmenté et la solution s'est révélée bien pire que le problème de base



C'est ce qui a tendance à arriver lorsque l'on propose une solution "de bon sens", simple en apparence, à un problème complexe. Ne pas prendre le temps de comprendre le problème dans son intégralité aboutit très souvent à un effet cobra.


Le Racisme est-il le mal des sociétés modernes?

D'un point de vue phylogénétique, il n'existe qu'une espèce du genre Homo: Homo Sapiens, souvent qualifiée d'Homme moderne.

Il est donc malvenu de parler de races humaines de nos jours puisque nous savons qu'il a existé d'autres races, comme Homo Neandertalensis, Homo floresiensis, Homo luzonensis, etc. etc. Nous ne savons pas exactement ce qu'il est arrivé à ces races de cousins. Les avons-nous exterminés? Se sont-ils éteints suite à des événements multifactoriels? La question reste ouverte.




Aujourd'hui, une seule race humaine donc.

Mais comment expliquer alors les dissensions qui existent bien réellement dans nos sociétés?

Comment expliquer la peur de l'autre? de l'inconnu? Et de fait, son rejet.


Eh bien tout simplement parce Dame Nature a fait de nous une formidable machine à survivre.

Lorsqu'un enfant découvre le monde, qu'il commence à sortir du cocon familial protecteur, il est une insatiable machine à emmagasiner les informations. Mais également une machine emplie d'émotions qui vont déborder, se contredire, s'interroger sur de nombreux sujets.

A cela nous avons donc inventé le concept d' "éducation". Histoire de mettre un peu d'ordre dans le bordel de la tête de nos enfants.

Mais l'éducation offerte avec soin par des parents aimants se frotte alors à ce qui est en nous de la manière la plus viscérale: les instincts.


Si notre enfant rencontre pour la première fois un humain différent de lui, il va s'interroger.

"Pourquoi les filles sont différentes des garçons?"

"Pourquoi la madame elle est de cette couleur?"

"Pourquoi le monsieur il porte des vêtements rigolos?"

Et toutes ces interrogations vont appeler notre bon vieil ami: l'instinct de survie!

Tous ces questionnements éveillent alors dans notre cerveau un sentiment d'incertitude: et nous sommes en alerte! Je suis entouré de choses inconnues! Le danger pourrait surgir de nulle part. C'est la peur de l'inconnu qui s'éveille en nous, et c'est une réaction tout à fait normal pour tout être humain normalement constitué.


Notez que cela se produit pour tout le monde. Oui toi-là, j'te vois! Tu as un jour inspiré un sentiment de crainte à quelqu'un qui ne faisait que te croiser dans la rue. Çà nous est tous arrivés sans même s'en rendre compte.


Dans certains cas, par l'éducation et l'ouverture aux autres, l'inconnu devient au final un ami. voir un proche, un intime.

La découverte de cet inconnu peut alors devenir une véritable quête de connaissance: voyez tous ces gens qui partent visiter des pays du bout du monde et qui en reviennent avec des étoiles pleins les yeux. Pour ces personnes ce qui était initialement une crainte pour leur survie est devenu un insatiable besoin de découverte de toujours plus de choses inconnues...

Ce qui peut parfois malheureusement mener à des drames. N'était-ce pas Magellan qui a fini probablement dévoré par une tribu indonésienne lors de son tour du monde? Un peu moins d'envie de découverte et un peu plus d'instinct de survie lui auraient sans doute été bien utiles.


Mais parfois, par omission ou sur-protection, le sentiment d'insécurité demeure en face des personnes qui nous sont légèrement différentes.

Et il arrive qu'en grandissant certains anciens enfants ne développent pas ou peu ce sens de l'empathie poussant à découvrir l'inconnu. C'est également un sentiment humain: On se sent bien parmi les siens. C'est normal et cela ne devrait pas poser de problème... jusqu'au jour où quelqu'un affirme que ces gens "différents" seraient source de problèmes.


On appelle cela les boucs-émissaires, et ça aussi il y en a toujours eu.

D'ailleurs, connaissez-vous l'origine de cette expression? Dans d'anciennes tribus juives, afin de conjurer le malheur, il était coutume d'attribuer la cause de tout à un bouc. Et lorsque l'on avait bien diffamé , insulté et couvert de honte le bouc, il était alors banni dans le désert. C'était un moyen de conjurer les problèmes et de repartir sur de meilleures bases.


Aujourd'hui, les boucs émissaires ont bien changé, mais il y a toujours quelque chose en commun:

-Ils sont pas comme "nous"

-Des coutumes étranges

-Ils sont visibles

-On les stigmatise

-On les montre du doigt

-On en fait la source de tous nos malheurs puis enfin, on cherche à s'en débarrasser.


Autres temps, mais pratique en tout point semblable: peu importe que les personnes visées soient coupables ou non. L'important c'est d'apporter à la société un sentiment d'apaisement. En ce sens, que l'on ostracise des humains ou un bouc, c'est du pareil au même.


Sommes-nous donc tous racistes?

Initialement, oui.

Être confronté à quelque chose d'inconnu provoque inévitablement chez nous un sentiment de peur, de danger. Mais savoir outrepasser ce sentiment archaïque, ça, c'est le fruit de l'éducation et de notre intelligence.

Savoir outrepasser nos instincts primaires dans notre société moderne, c'est cela être civilisé.


Malheureusement tous les humains n'ont pas la même chance ni le même cadre de vie. Et il serait injuste de les blâmer pour cela. N'oubliez jamais que quel que soit votre degré de désapprobation avec un congénère, vous ignorez ce qui l'a mené à dire ce qu'il a à dire.


En cela la démocratie n'est certainement pas le meilleur des systèmes, mais comme le disait déjà Winston Churchill en son temps c'est certainement "le moins pire".



Sources

Wikipedia (Effet Cobra)

Wikipedia (Genre Homo)

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Commento (1)

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Bernard verif

Bernard Ducosson 8 ore fa

utopie (nom féminin)

Idéal, vue politique ou sociale qui ne tient pas compte de la réalité...

Eh, tout est dit !

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